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LA MAFIA DES WALIS EN ALGERIE


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Bientôt innocenté ! Accusé, depuis 2005, de dilapidation, corruption, trafic d’influence, faux et usage de faux et passation de marchés contraires à la législation et confondu depuis 2005, l’ex-wali de Blida, Mohamed Bouricha, se dirige vers l'impunité. Il vient de se voir débarrassé de son contrôle judiciaire, selon le Soir. Il est désormais libre de ses mouvements. Selon El-Watan, il a été entendu récemment par le magistrat conseiller auprès de la Cour suprême, « étant le dernier à être auditionné sur le fond après que toutes les personnes impliquées dans son affaire soient entendues. »

 

La justice est tendre avec les gros délinquants. « Veut-on nous faire oublier les affaires judiciaires des ex-walis d’El-Tarf et Blida ? », se demandait en mai dernier l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC) dans son dernier rapport. L’AACC a multiplié et intensifié ces 2 dernières années ses observations et ses enquêtes sur l’étendue de la corruption dans les wilayas et les communes. « Où en sont les poursuites judiciaires contre ces ex-walis, alors que les faits sont accablants ? Il y a trop de lenteur au niveau de la Cour Suprême, juridiction « privilégiée » pour les commis del’Etat. La Cour suprême ne doit pas être un obstacle à la lutte contre la corruption de hauts fonctionnaires. » poursuit le communiqué.

 

Parlant d’ « administration impunie », l’association souligne que « la détresse des citoyens face aux abus de l’administration découle de l’absence de voies efficaces de recours et de l’impunité généralisée. Aux allégations et accusations contenues dans la presse ou propagées par la rumeur, font rarement suite des enquêtes approfondies, encore moins des sanctions. Lorsque des contrôles sont effectués, l’utilisation des résultats suit des logiques politiciennes. »

 

Le texte nous apprend que plusieurs walis agissent comme des agents de la police politique contre les dénonciateurs de la corruption, contre les journalistes, contre les élus locaux, les militants des droits de l’homme et la société civile indépendante, et les exemples sont malheureusement abondants : Blida ;Chlef ; Béjaïa ; Ghardaïa ( Berriane) ; Jijel ; Tarf ; Djelfa ; Khenchela, etc. Obéissent-ils à des instructions de leur ministère de tutelle ou sont-ils plus zélés que leurs autres collègues ?

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Mohammed BOURICHA n'est ne le pire ni le plus corrompu des walis. S'il s'est lêché les doigts qui avaient manipulé le miel, il est loin de valoir les KHELIL and co.

De son activité oranaise, comme Mouhafed adjoint, il a laissé le souvenir d'un homme attentionné et serviable particulièrement sensible au sort des émigrés.

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