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Je sais la vanité de tout désir profane.

A peine gardons-nous de tes amours défunts,

Femme, ce que la fleur qui sur ton sein se fane

Y laisse d'âme et de parfums.

 

Ils n'ont, les plus beaux bras, que des chaînes d'argile,

Indolentes autour du col le plus aimé ;

Avant d'être rompu leur doux cercle fragile

Ne s'était pas même fermé.

 

Mélancolique nuit des chevelures sombres,

A quoi bon s'attarder dans ton enivrement,

Si, comme dans la mort, nul ne peut sous tes ombres

Se plonger éternellement ?

 

Narines qui gonflez vos ailes de colombe,

Avec les longs dédains d'une belle fierté,

Pour la dernière fois, à l'odeur de la tombe,

Vous aurez déjà palpité.

 

Lèvres, vivantes fleurs, nobles roses sanglantes,

Vous épanouissant lorsque nous vous baisons,

Quelques feux de cristal en quelques nuits brûlantes

Sèchent vos brèves floraisons.

 

Où tend le vain effort de deux bouches unies ?

Le plus long des baisers trompe notre dessein ;

Et comment appuyer nos langueurs infinies

Sur la fragilité d'un sein ?

 

 

Anatole FRANCE (1844-1924)

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Désir brûlant

 

Il est un regard langoureux,

À la vue duquel je succombe,

Subjugué que je suis, amoureux,

Lorsqu'il se fait doux et sombre.

 

Tu me souris alors, tendrement,

M'invitant en supplique muette,

À m'approcher tout doucement,

Afin qu'à tes pieds je me jette.

 

Nos prunelles s'accrochent, intenses,

Ému par ton regard et transporté,

Par ce désir impétueux, immense,

Que je lis dans tes yeux chavirés.

 

Mes mains caressent ton corps,

Cherchant à éveiller tes frissons,

Alors que ta bouche friande mord,

Et gobe mes lèvres avec passion.

 

À bouche que veux-tu je réponds,

Ardent, vibrant de tout mon être,

Nous entraînant, grisés, moribonds,

Vers des sommets atteints par nul être.

 

Vêtements arrachés qui s'envolent,

Comme feuilles emportées par le vent,

S'échouant, en fleurs qui s'étiolent,

Tu me défies, souriant à belles dents.

 

Sur toi je me jette comme un fou,

Relevant la joute que tu proposes,

Et plonge en toi mon ardeur de loup,

Couvrant de baisers tes paupières closes.

 

Course effrénée vers cet exquis désir,

Qui nous enivre, nous transporte,

Vers les prémices de nos soupirs,

Cet amour infini qui nous emporte.

 

 

Guy Vigneau

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Guest Tiziri Bleue

Bonjour

 

"O toi qui m'a grisé, vois mon ivresse,

Un double vin me l'a versé: ta bouche, ton regard

Je tremble et sur tes lèvres

Tremblent mes baisers,

Voluptueux baisers épandus

Sur un corps tremblant de mes caresses

Corps en parfum de roses,

Roses ouvertes à la rosée de hauts nuages,

Corps coloré du sang

D'un pourpre horizon.

Il tremble contre mon visage,

De passions , de désirs retenus.

Coupe de cristal fin ,nous t'avons bue.

En ton nectar ,nous nous sommes perdus.

Oui,oui, nous partirons mais à jamais

Seront ivres , ces mots qui pleurent et rient dans un livre".

 

CHOKRALLAH AL JORR.

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Tiziri Bleue

 

"O toi qui m'a grisé, vois mon ivresse,

Un double vin me l'a versé: ta bouche, ton regard

Je tremble et sur tes lèvres

Tremblent mes baisers,

Voluptueux baisers épandus

Sur un corps tremblant de mes caresses

Corps en parfum de roses,

Roses ouvertes à la rosée de hauts nuages,

Corps coloré du sang

D'un pourpre horizon.

Il tremble contre mon visage,

De passions , de désirs retenus.

Coupe de cristal fin ,nous t'avons bue.

En ton nectar ,nous nous sommes perdus.

Oui,oui, nous partirons mais à jamais

Seront ivres , ces mots qui pleurent et rient dans un livre".

 

CHOKRALLAH AL JORR.

 

Beau et jolis choix merci de me lire

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L'heure des amants.

 

Viens mon amour, mon bonheur,

C'est l'heure douce et sensuelle

Des amants qui se retrouvent

Au lit douillet de la nuit...

 

Viens mon cœur, mon trésor,

C'est le moment divin et tendre

Où nos corps se cherchent

Pour se redécouvrir chaque nuit...

 

Viens mon homme, mon soleil,

Souveraine de ton corps

Je veux le combler de caresses

Au ciel bleuté de la nuit...

 

Viens mon prince, mon Eden,

Mon corps s'offre à tes désirs,

À ma source viens goûter l'ivresse

Jusqu'au bout de la nuit...

 

Viens !

 

 

Véronique Audelon.

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Guest Tiziri Bleue

Maximus

 

Merci a toi ce ne sont que des partages

Mes ecris sont au font de moi

un jour ils ne feront plus partis de moi je l'ai partagerai .

 

 

Je te souhaite quand tu les partagera..ils seront appréciés...

J’étais comme toi..un jour je devais les montrer...

Mais le public n'a pas compris...

Alors de nouveaux ils sont conservés dans le coffre de mon cœur..

Un jour qui sait, ils seront enfin envoyés au vent..et oubliés ...

Qu'il fut un temps j'ai fais confiance...

Aujourd’hui...la vie je la vois autrement..

J’écris selon mes rencontres..ainsi je stock rien..

 

J'ai lu tes écris, tu as une jolie plume...

Et je pense beaucoup de choses à dire...

Si tu permets je serai une ombre qui te lira

Et selon tes mots..je répondrais avec les miens...

Un forum le but c'est partager ...

 

Merci de le faire :40:

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Je te souhaite quand tu les partagera..ils seront appréciés...

J’étais comme toi..un jour je devais les montrer...

Mais le public n'a pas compris...

Alors de nouveaux ils sont conservés dans le coffre de mon cœur..

Un jour qui sait, ils seront enfin envoyés au vent..et oubliés ...

Qu'il fut un temps j'ai fais confiance...

Aujourd’hui...la vie je la vois autrement..

J’écris selon mes rencontres..ainsi je stock rien..

 

J'ai lu tes écris, tu as une jolie plume...

Et je pense beaucoup de choses à dire...

Si tu permets je serai une ombre qui te lira

Et selon tes mots..je répondrais avec les miens...

Un forum le but c'est partager ...

 

Merci de le faire :40:

 

Merci a toi tu me flatte et j'en suis honoré

je suis sur que toi aussi tu es une belle plume

Alors qui c'est un jour je delivrerai

mes souvenirs mes reves ,mes passions ,ma douleur mes craintes .

 

Merci a toi pour l'encouragement.

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  • 2 weeks later...

LA TAQDIBI

 

Tu défiais l'amour avec tes étreintes.

Tu me faisais souffrir ardemment,

Avec tes caresses, avec tes murmures

Avec ton regard, avec tes gestes

Avec ton silence terrifiant.

Dans mon cœur, un feu s'est déclaré

Et mon chemin, je l'ai perdu en marchant.

Des doutes envahissants me faisaient des reproches,

Et longtemps, j'ai cru tes mensonges et j'ai maudit mes doutes.

Que dois-je dire à des larmes que j'ai versées par amour pour toi ?

que dois-je dire à un cœur que j'ai déchiré par crainte pour toi ?

Dois-je dire qu'elle a failli ?

dois-je dire qu'elle a trahi ?

Dois-je le dire pour soulager ma souffrance ?

Non , c'est à toi de le dire.

 

N'aie pas honte.

Ne me crains pas.

Je ne suis pas furieux.

Tu m'as sauvé

De l'illusion de mes rêves

Et de la chimère de mes sentiments.

J'ai cru voir en toi un guide incassable

Et tu l'as cassé.

J'ai cru voir en toi un péché que Dieu ne pardonne pas

Et tu l'as pardonné.

Sois comme tu le veux!

Je t'ai fabriqué à partir de mon amour et de mes folies

Et aujourd'hui, je suis guéri de l'amour et de la folie

 

Kaml Chenaoui.

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  • 2 weeks later...

Je tremble et sur tes lèvres

 

Je tremble et sur tes lèvres

Tremblent mes baisers,

Voluptueux baisers épandus

Sur un corps tremblant de mes caresses

Corps en parfum de roses,

Roses ouvertes à la rosée de hauts nuages,

Corps coloré du sang

D'un pourpre horizon.

Il tremble contre mon visage,

De passions , de désirs retenus.

 

Chokrallah Al Jorr

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Mon désir de toi....

 

Le lit est si froid ... Je suis seule et je pleure,

Les heures passent.. Trop longues et je demeure,

Quand la lune d'octobre vêt son rayon ami,

Tout dort...Seul mon désir ne s'est pas endormi.

 

Qu'un plaisir solitaire entende au moins ma plainte,

Ce subtil ami dont j'ai bravé l'atteinte,

L'envie châtie sur moi sa douceur méconnue,

Quand ce soir sans l'inviter elle m'est apparue,

 

La tiédeur jusqu'alors insensible et sereine,

Brise par mon insistance ma quarantaine,

Une fin heureuse que j'aie tant désirée

Je l'ai reçue, bien plus, n'y voyant pas de danger.

 

J'ai souhaité pour enfin, à me savoir si parfaite,

Ce talent connût sa première conquête,

Lui qui ici bas à colorer mon matin,

Je l'ai senti peu à peu, s'en aller par dédain.

 

Non, que le corps dès lors ait joui de ma honte,

C'est presque à notre insu que ce feu nous dompte,

Ai-je résisté? Mais penser à toi mon ami,

Ce désir est si grand qu'il ne s'est pas endormi.

 

Timilo.

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Guest Tiziri Bleue

Bonjour

 

Ce partage...

Tant de beauté dans tes mots ....

Tu es né Ailleurs moi Ici ...

Le ciel bleu pour témoin nous séduit..

Tes voyages , mes voyages...dans la poésie..

Ont pour seule destination....

Le monde des mots ou il fait bon rêver....

Même route, même sillage, même amarrage

Pour point de repère notre courage....

Univers infini, au delà des rivages....

Par dessus monts et vallées, montagnes ...

Une seule adresse " l amour des mots"...

La boite magique de nos âmes....

Ton âme, mon âme leur âme....

Un seul Tout , le partage...

 

SRB:40:

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Bonjour

 

Une seule adresse " l amour des mots"...

La boite magique de nos âmes....

Ton âme, mon âme leur âme....

Un seul Tout , le partage...

 

Cela m'a beaucoup plus

 

 

Seule les ecris nous laisse supendu a ces mots

Ces mots qui font de la poesie un reve

ou le poete raconte et charme le lecteur

Et Le plus plus jolis geste c'est le partage

 

Merci de cette belle contribution

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Guest Tiziri Bleue

Bonsoir Maximus

 

Cela m'a beaucoup plus

 

 

Seule les ecris nous laisse supendu a ces mots

Ces mots qui font de la poesie un reve

ou le poete raconte et charme le lecteur

Et Le plus plus jolis geste c'est le partage

 

Merci de cette belle contribution

 

A tous les humains brisés, saturés, peinés....

Ceux dont le cœur bat généreusement...

Aux anonymes,les penseur,les rigolos ,les moqueurs...

Je vous juge pas,parce que vos regard vous trahirait..

Aux voyeurs,qui badinent pour masquer la grimace de leur cœur...

A ceux qui veulent garder leur terrible secret...

A ceux qui sourient pour voiler le chagrin de leurs cœurs....

ceux qui soignent le corps et les âmes....

Je Crient pour taire la panique de vos yeux...

Ne Jouer pas la comédie pour ne pas assombrir vos vies...

IL y a les mots qui vous intriguent,vous y plongez par curiosité...

Vous vous amusez , puis partez,sur la pointe des pieds....

Puis il y a le mien de monde sans envergure ni prétention...

Celui que je dédie à tous ceux qui aime la poésie....

A l'amour, à l'amitié,à la vie.....

IL y a des gents attachants,intéressants...

..Pour qui on se dévoile, on s'amuse...

Ceux toute en tendresse, gentillesse....

Plein de fraîcheur,de romantisme....

Celui ou les écrits vous émerveille...

...Vous envoute...

.....Comme dans un rêve...

J’écris des mots, j observe, je vous lis,sans vous juger...

Pour ceux qui n'ont plus la force de rêver....

Et qui n'ont pas la force de l'avouer....

J’écris c'est mon souffle de vie..

Ils sont une partie de moi tous ses mots....

Ceci n’est pas un jeu,mais un dilemme pour moi...

Je vais donc réfléchir sur ses quelques phrases...

Écris sans répétition,sans rimes et sans joie...

J’attends de vous un peu de compréhension....

Afin de savoir si je dois , Ou pas...

Tourner le dos a cette force d Amitié poétique...

Mais je pense je vais pas le faire....

J'aime le défie et les batailles....

Alors je vais continuer...

Et ceux a qui ça dérange, je vous retiens pas...

.....Je vous dis merci..

Mais tant que je verrais des pages blanches..

Je m efforcerais de les couvrir de mots..

..Mes mots..Et vos mots ....

.....Amicaux....

Pour faire de cette poésie un rêve..

Pour qui en veut...

 

SRB :40:

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Tiziri Bleue Bonjour

 

Et ceux a qui ça dérange, je vous retiens pas...

.....Je vous dis merci..

Mais tant que je verrais des pages blanches..

Je m efforcerais de les couvrir de mots..

..Mes mots..Et vos mots ....

 

Trés tenace une âme de poète

 

J’écris des mots, j observe, je vous lis,sans vous juger...

Pour ceux qui n'ont plus la force de rêver....

Et qui n'ont pas la force de l'avouer....

J’écris c'est mon souffle de vie..

 

Un vrai desir

 

Pour faire de cette poésie un rêve..

Pour qui en veut...

 

 

Merci de ce partage .

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Je me réveille plein de toi

 

Je me réveille plein de toi.

Ma douce et incomparable,

Tu m'inspires une passion sans bornes,

tes désirs sont pour moi une loi sacrée…

pouvoir te voir est mon souverain bonheur…

 

Ecris-moi des mots tendres, fous, violents, crus…

Ah que je t'aime tant,

ton visage est planté en moi comme un drapeau…

Toujours je veux planter mon épée dans tes murailles

et ne cesser de te prendre d'assaut…

Tu es ma plus belle conquête…

 

Napoléon Bonaparte

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Guest Tiziri Bleue

Bonjour Maximus

 

Je me réveille plein de toi.

Ma douce et incomparable,

Tu m'inspires une passion sans bornes,

tes désirs sont pour moi une loi sacrée…

pouvoir te voir est mon souverain bonheur…

 

Ecris-moi des mots tendres, fous, violents, crus…

Ah que je t'aime tant,

ton visage est planté en moi comme un drapeau…

Toujours je veux planter mon épée dans tes murailles

et ne cesser de te prendre d'assaut…

Tu es ma plus belle conquête…

 

Napoléon Bonaparte

 

Je connaissais pas et ce petit bonhomme disait des jolies choses...

Moi si j'avais à lui répondre j'aurais dis ceci...

 

Je connais un jeux, un jeux des mots...

Jeux des émotions, sentiments d'amour..

Dans mon jeu il y a juste deux cartes..

La Reine de cœur, le Roi de pique...

La partie est lancée.. pas de fusils ni de drames...

Ma règle du jeu est facile, garder la face lorsque c’est pile..

Ce jeu n'est conçus que pour nous deux..

Entre nous s'installe un jeu dangereux aux saveurs voluptés

Nos ondes débridées, nous entraines vers un monde déchainé..

Instincts dévoilés nous pousse vers la porte des plaisirs acidulés..

Je pose mon jeux... Le hasard capricieux guide ma destinée

Tu relèves la mise ..Tu lances les cartes d'une partie truquée...

Mon sourire malicieux qui parfois te provoque..

Avertis ton cœur que la partie,c'est toi qui va la gagner..

Comme je l'imagine..tes sens me domine...

Tu t'approches de moi et tu respires mon parfum..

Il te parle de moi..tel un pays lointain...

C'est un jeu dangereux..nous y jouons à deux...

J'entrevois tes démons...se profiler l'horizon

Tu va me forcé à dévoiler mon jeux..je redeviens sauvage..

Assoiffé de tes mots entrelacés d'un doux partage..

Tes mains charmeuses cherchent à me distraire..

La mise est trop précieuse.. mon cœur en est l’enjeu

Le soleil se lève sur une journée capricieuse...

Notre partie est à moitié terminée...

Il nous reste le pari le plus absolu...

Qui de toi et moi, de nous..

Va être le plus grand des fous ..

Je me laisse transporter..dans ton monde farfelu...

Tes mains se font câlinent,s'égarent ..

Prodiguent mille caresses, pour me faire frissonner...

Tu as tricher ..ton jeu est de me brûler sur les plages du désir..

Je riposte à tes manigances..tremblante,éveillant le désir...

Ou se mêle la tendresse, la passion ...je mets un terme à notre jeux..

Tu as gagné tu remporte la partie...Ton but est atteins..

La Reine de Cœur se fait piquer par ce Roi en plein dans le mille

Partie de jeu terminée...A quand la revanche subtile....

 

 

SRB :40:

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L'affinité des chairs

 

 

Je ne l'entendais pas, tant je la regardais

Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais,

Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles:

Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !

Ce fut un baiser long comme une éternité

Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité

Elle se renversa, râlant sous ma caresse;

Sa poitrine oppressée et dure de tendresse

Haletait fortement avec de longs sanglots.

Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos;

Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent

Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,

Un cri d'amour monta, si terrible et si fort

Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent

Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers

Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.

 

Guy de Maupassant

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Miss angel Bonjour

 

L’écho de nos rires

Attire

Un chapelet de nymphes

Dansant et tournoyant

Dans des robes d’argent

Boucles et mèches au vent

Essayant d’attraper dans leur filet

Papillons bariolés et libellules dorées

Pendant que vous donnez audience à vos pensées éthérées

Elles cherchent le procédé le plus suave pour les réveiller

Régalantes matelotes, elles s’approchent, apportant avec elles

Flacon de miel , grenade et pêches en kyrielle

Voutées sur les corbeilles de fruits, elles tentent de mettre leurs charmes en avant

Sans égal et sans scrupule

Ouatées de voile, et floconnées de perles

Fine fleur et diadème de violette sur la tête

Derrière leurs masques grimaçant

Des plumes de paons pour seul accoutrement

Elles entre-ouvrent les splendeurs oubliées un instant,

Dansent et tounoient si légèrement

Leur bassins brassant vos chimères

La grâce dans leur yeux et le rêve au bout de leur doigt

Je me pâme

O vertige

A la dérobade, elles nous servent

Et nous laissent éloge à la hauteur de notre joie

Elles ont l’art de faire triompher vos doutes

Mais vautré sur votre couche,

La politesse de votre langage vous laisse sans voix

Mais c'est sans sourciller que vous les remerciez..

 

 

Miss A.

 

Hummmm un vrai paradis

Merci du partage

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samira Bonjour et Saha Aidek

 

L'affinité des chairs

 

 

Je ne l'entendais pas, tant je la regardais

Par sa robe entr'ouverte, au loin je me perdais,

Devinant les dessous et brûlé d'ardeurs folles:

Elle se débattait, mais je trouvai ses lèvres !

Ce fut un baiser long comme une éternité

Qui tendit nos deux corps dans l'immobilité

Elle se renversa, râlant sous ma caresse;

Sa poitrine oppressée et dure de tendresse

Haletait fortement avec de longs sanglots.

Sa joie était brûlante et ses yeux demi-clos;

Et nos bouches, et nos sens, nos soupirs se mêlèrent

Puis, dans la nuit tranquille où la campagne dort,

Un cri d'amour monta, si terrible et si fort

Que des oiseaux dans l'ombre effarés s'envolèrent

Ainsi que deux forçats rivés aux mêmes fers

Un lien nous tenait, l'affinité des chairs.

 

Guy de Maupassant

 

Joli choix et quel desir !!!!

 

Merci du partage .

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A une robe rose

 

Que tu me plais dans cette robe

Qui te déshabille si bien,

Faisant jaillir ta gorge en globe,

Montrant tout nu ton bras païen !

 

Frêle comme une aile d’abeille,

Frais comme un coeur de rose-thé,

Son tissu, caresse vermeille,

Voltige autour de ta beauté.

 

De l’épiderme sur la soie

Glissent des frissons argentés,

Et l’étoffe à la chair renvoie

Ses éclairs roses reflétés.

 

D’où te vient cette robe étrange

Qui semble faite de ta chair,

Trame vivante qui mélange

Avec ta peau son rose clair ?

 

Est-ce à la rougeur de l’aurore,

A la coquille de Vénus,

Au bouton de sein près d’éclore,

Que sont pris ces tons inconnus ?

 

Ou bien l’étoffe est-elle teinte

Dans les roses de ta pudeur ?

Non ; vingt fois modelée et peinte,

Ta forme connaît sa splendeur.

 

Jetant le voile qui te pèse,

Réalité que l’art rêva,

Comme la princesse Borghèse

Tu poserais pour Canova.

 

Et ces plis roses sont les lèvres

De mes désirs inapaisés,

Mettant au corps dont tu les sèvres

Une tunique de baisers.

 

Théophile Gautier,

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