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Il y a longtemps que j'erre et je déambule,

 

Je ne vis pas seul et je n'ai pas de scrupule,

 

J'étais très ambitieux, me prenais pour Hercule :

 

Le destin a fermé sur moi ses mandibules,

 

Pourtant j'ai tout fait, je prévois et je calcule,

 

Mais ne réussis pas tout c'que je manipule,

 

Je voulais tout avoir, n'ai que des particules,

 

Voulais être quelqu'un, ne suis qu'un matricule !

 

Voulais monter très haut, voilà que je bascule !

 

Avancer dans la vie, mais hélas je recule,

 

Tout ce que je dis tu le trouves ridicule,

 

Si jamais j'insistais tu dis que je fabule,

 

Mais en amour vois-tu, ni age, ni formule,

 

Aucun médicament, et aucune gélule

 

Ne saurait changer les échecs que j'accumule !

 

On n'a pas mal au coeur, mais à la vésicule !

 

J'aime dormir la nuit, mais tu es noctambule,

 

Peu sociable, belle et têtue comme une mule !

 

Je t'aime comme tu es avec tes cellules

 

Je t'aime partout même dans le vestibule

 

Quand contre le mur tu me tiens et m'accules

 

Je te déshabille de ton voile de tulle,

 

Tu t'ondules, oui, mais après tu capitules,

 

A nos querelles nous mettons fin ou virgule

 

A ce moment tout éclate comme une bulle

 

Sans nous soucier, quelle heure il est à la pendule,

 

Et j'aime le moment quand tu jouïs et tu hulules,

 

Nous finissons la nuit comme deux somnambules.

 

Ma vie est ratée mais n'est pas tout à fait nulle

 

Et tu ne pourrais pas me traiter de crapule !

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..je me suis trompé de poeme !

 

Il meurt lentement

celui qui ne voyage pas,

celui qui ne lit pas,

celui qui n’écoute pas de musique,

celui qui ne sait pas trouver

grâce à ses yeux.Il meurt lentement

celui qui détruit son amour-propre,

celui qui ne se laisse jamais aider.Il meurt lentement

celui qui devient esclave de l’habitude

refaisant tous les jours les mêmes chemins,

celui qui ne change jamais de repère,

Ne se risque jamais à changer la couleur

de ses vêtements

Ou qui ne parle jamais à un inconnuIl meurt lentement

celui qui évite la passion

et son tourbillon d’émotions

celles qui redonnent la lumière dans les yeux

et réparent les coeurs blessésIl meurt lentement

celui qui ne change pas de cap

lorsqu’il est malheureux

au travail ou en amour,

celui qui ne prend pas de risques

pour réaliser ses rêves,

celui qui, pas une seule fois dans sa vie,

n’a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !

Risque-toi aujourd’hui !

Agis tout de suite!

Ne te laisse pas mourir lentement !

Ne te prive pas d’être heureux !

Pablo Neruda

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Il y a longtemps que j'erre et je déambule,

 

Je ne vis pas seul et je n'ai pas de scrupule,

 

J'étais très ambitieux, me prenais pour Hercule :

 

Le destin a fermé sur moi ses mandibules,

 

Pourtant j'ai tout fait, je prévois et je calcule,

 

Mais ne réussis pas tout c'que je manipule,

 

Je voulais tout avoir, n'ai que des particules,

 

Voulais être quelqu'un, ne suis qu'un matricule !

 

Voulais monter très haut, voilà que je bascule !

 

Avancer dans la vie, mais hélas je recule,

 

Tout ce que je dis tu le trouves ridicule,

 

Si jamais j'insistais tu dis que je fabule,

 

Mais en amour vois-tu, ni age, ni formule,

 

Aucun médicament, et aucune gélule

 

Ne saurait changer les échecs que j'accumule !

 

On n'a pas mal au coeur, mais à la vésicule !

 

J'aime dormir la nuit, mais tu es noctambule,

 

Peu sociable, belle et têtue comme une mule !

 

Je t'aime comme tu es avec tes cellules

 

Je t'aime partout même dans le vestibule

 

Quand contre le mur tu me tiens et m'accules

 

Je te déshabille de ton voile de tulle,

 

Tu t'ondules, oui, mais après tu capitules,

 

A nos querelles nous mettons fin ou virgule

 

A ce moment tout éclate comme une bulle

 

Sans nous soucier, quelle heure il est à la pendule,

 

Et j'aime le moment quand tu jouïs et tu hulules,

 

Nous finissons la nuit comme deux somnambules.

 

Ma vie est ratée mais n'est pas tout à fait nulle

 

Et tu ne pourrais pas me traiter de crapule !

 

 

 

merci du partage

personnellement, j'ai pas aimé

trop de rime tue la rime

 

bizou

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merci du partage

personnellement, j'ai pas aimé

trop de rime tue la rime

 

bizou

 

au fait ,je me suis trompé de poeme ,c'est le deuxieme que je voulais poster.la demande de suppression n'a pas ete suivie,je ne sais pas pourquoi. ciao bisou

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Aragon lui a rendu hommage,Ferrat l'a chanté

 

 

Complainte de Pablo Neruda

 

Comment croire comment croire

Au pas pesant des soldats

Quand j'entends la chanson noire

De Don Pablo Neruda

 

Sous le fouet de la famine

Terre terre des volcans

Le gendarme te domine

Mon vieux pays araucan

 

Pays double où peuvent vivre

Des lièvres et des pumas

Triste et beau comme le cuivre

Au désert d'Atacama

 

Comment croire comment croire

Au pas pesant des soldats

Quand j'entends la chanson noire

De Don Pablo Neruda

 

Avec tes forêts de hêtres

Tes myrtes méridionaux

O mon pays de salpêtre

D'arsenic et de guano

 

Mon pays contradictoire

Jamais libre ni conquis

Verras-tu sur ton histoire

Planer l'aigle des Yankees

 

Comment croire comment croire

Au pas pesant des soldats

Quand j'entends la chanson noire

De Don Pablo Neruda

 

Absent et présent ensemble

Invisible mais trahi

Neruda que tu ressembles

À ton malheureux pays

 

Ta résidence est la terre

Et le ciel en même temps

Silencieux solitaire

Et dans la foule chantant

 

Comment croire comment croire

Au pas pesant des soldats

Quand j'entends la chanson noire

De Don Pablo Neruda

 

Je vais dire la légende

De celui qui s'est enfui

Et fait les oiseaux des Andes

Se taire au coeur de la nuit

 

Le ciel était de velours

Incompréhensiblement

Le soir tombe et les beaux jours

Meurent on ne sait comment

 

Comment croire comment croire

Au pas pesant des soldats

Quand j'entends la chanson noire

De Don Pablo Neruda

 

Lorsque la musique est belle

Tous les hommes sont égaux

Et l'injustice rebelle

Paris ou Santiago

 

Nous parlons même langage

Et le même chant nous lie

Une cage est une cage

En France comme au Chili

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  • 5 weeks later...
  • 5 weeks later...
j'aime bien (et pourtant chui imperméable au poème :yes: )

le premier j'aime pas trop, ca fait kéké qui fait un poème ....à la rigueur chanté par nougaro....

tiens ca me fait penser à :

sur l’écran noir de mes nuits blanches

moi je me fais du cinéma

sans pognon et sans caméra

bardot peut partir en vacances

ma vedette c'est toujours toiiiiiiiiiii

 

pour te dire que je t'aime

ya rien à faire je flanche

j'ai du coeur mais pas d'estomac

c'est pourquoi que je prends ma revanche

sur l’écran noir de mes nuits blanches

où je le fais du cinémaaaaaaaaaaaaaa

 

salut cerise !

 

hummm ,le clafoutis c'est boon !!

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