Jump to content

Foire internationale d’Alger : les Français mécontents


Recommended Posts

Foire internationale d’Alger : les Français mécontents

 

 

Les chefs d'entreprises français présents à la Foire internationale d'Alger sont en colère contre les organisateurs. La raison ? L'inauguration tardive de cette manifestation économique par le président Abdelaziz Bouteflika.

 

La foire d'Alger qui devait ouvrir ses portes samedi a été inaugurée lundi par le chef de l'Etat. « Nous avons perdu trois jours, c'est beaucoup. Nous comprenons la tradition algérienne qui veut que c'est le Président qui inaugure la foire, mais nous sommes venus ici pour rencontrer des clients et établir des contacts d'affaires », déplore le directeur d'une PME française. "Nous étions immobilisés durant trois jours à Alger, la foire fermée. La notion de temps n'a pas la même signification entre la France et l'Algérie. Pour les patrons, trois jours de retard, c'est énorme en termes de contacts. En plus des frais d'hôtels et de déplacements", ajoute un autre patron rencontré mardi à la Foire.

Les entreprises qui ont payé les frais de participation pour 7 jours, durée normale de la foire, veulent obtenir le remboursement de leurs dépenses auprès des organisateurs. Cette question n'est pas encore réglée. "Nous avons payé pour 7 jours et la foire a été réduite à 4 jours seulement. Nous voulons un dédommagement", indique un autre patron.

Le retard pris dans l'inauguration de la Foire n'a pas été expliqué aux participants. Le pavillon France compte quelque 200 entreprises sur 1500 exposants étrangers et algériens. La foire durera jusqu'au 13 juin.

Les représentants français ont un autre motif de colère : hier, lors de l’inauguration de la foire, le président Bouteflika avait ostensiblement boudée le stand français, et en ce dépit de la présence à Alger de la secrétaire d’Etat français au commerce extérieur.

 

TSA

Link to post
Share on other sites

Dans le même ordre d'idée, docteur Hakim le fumeur de thé :

C’est d’une incroyable légèreté ! D’une insoutenable légèreté. Chez nous, on décide d’une date d’ouverture officielle de la Foire internationale. Ensuite, on décide de l’annulation de l’inauguration à la date dite. Ensuite, on fixe une nouvelle date. Comme ça ! D’un claquement de doigts présidentiels. Sans tenir compte de tout ce qui entoure une foire internationale. Les délégations étrangères. Ce que suppose comme logistique leur déplacement. Les cadres qu’elles programment. Les billets d’avion. Les chambres d’hôtel. Les plannings à synchroniser. Les rendez-vous à programmer à la minute près. Tout cela, t’fou ! Et va pour la valse des dates. Va pour Khatt Errmel ! J’inaugure samedi ? Non ! Plutôt dimanche. Oh ! Et puis zut ! Décalons la chose à lundi. Pourquoi pas ! Qu’est-ce qui nous en empêche ? Ne sommes-nous pas souverains chez nous ? Nous pouvons avancer, reculer ou annuler les dates et rendez-vous officiels comme bon nous semble. C’est cela l’indépendance. Nous l’avons chèrement acquise cette liberté de nous… foutre du monde. Et dire qu’en parallèle avec nos gamineries, en marge de nos enfantillages économiquement lourds de conséquences, dramatiques même, nous nous offusquons de la frilosité des investisseurs étrangers à notre égard. Eh ! Oh ! Faut pas pousser, les cocos. Avant de reprocher aux étrangers de ne pas venir mettre leurs billes ici, faudrait que nous souscrivions à un truc basique en commerce et en échanges internationaux : tenir une date, respecter un rendez-vous d’affaires. Et la foire est un rendez-vous d’affaires ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

 

Hakim Lâalam, Le Soir d'Algerie du 09/06/2008

Link to post
Share on other sites
Dans le même ordre d'idée, docteur Hakim le fumeur de thé :

C’est d’une incroyable légèreté ! D’une insoutenable légèreté. Chez nous, on décide d’une date d’ouverture officielle de la Foire internationale. Ensuite, on décide de l’annulation de l’inauguration à la date dite. Ensuite, on fixe une nouvelle date. Comme ça ! D’un claquement de doigts présidentiels. Sans tenir compte de tout ce qui entoure une foire internationale. Les délégations étrangères. Ce que suppose comme logistique leur déplacement. Les cadres qu’elles programment. Les billets d’avion. Les chambres d’hôtel. Les plannings à synchroniser. Les rendez-vous à programmer à la minute près. Tout cela, t’fou ! Et va pour la valse des dates. Va pour Khatt Errmel ! J’inaugure samedi ? Non ! Plutôt dimanche. Oh ! Et puis zut ! Décalons la chose à lundi. Pourquoi pas ! Qu’est-ce qui nous en empêche ? Ne sommes-nous pas souverains chez nous ? Nous pouvons avancer, reculer ou annuler les dates et rendez-vous officiels comme bon nous semble. C’est cela l’indépendance. Nous l’avons chèrement acquise cette liberté de nous… foutre du monde. Et dire qu’en parallèle avec nos gamineries, en marge de nos enfantillages économiquement lourds de conséquences, dramatiques même, nous nous offusquons de la frilosité des investisseurs étrangers à notre égard. Eh ! Oh ! Faut pas pousser, les cocos. Avant de reprocher aux étrangers de ne pas venir mettre leurs billes ici, faudrait que nous souscrivions à un truc basique en commerce et en échanges internationaux : tenir une date, respecter un rendez-vous d’affaires. Et la foire est un rendez-vous d’affaires ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

 

Hakim Lâalam, Le Soir d'Algerie du 09/06/2008

 

 

faudra demander des explications à Kellerman ! ;)

Link to post
Share on other sites
Dans le même ordre d'idée, docteur Hakim le fumeur de thé :

C’est d’une incroyable légèreté ! D’une insoutenable légèreté. Chez nous, on décide d’une date d’ouverture officielle de la Foire internationale. Ensuite, on décide de l’annulation de l’inauguration à la date dite. Ensuite, on fixe une nouvelle date. Comme ça ! D’un claquement de doigts présidentiels. Sans tenir compte de tout ce qui entoure une foire internationale. Les délégations étrangères. Ce que suppose comme logistique leur déplacement. Les cadres qu’elles programment. Les billets d’avion. Les chambres d’hôtel. Les plannings à synchroniser. Les rendez-vous à programmer à la minute près. Tout cela, t’fou ! Et va pour la valse des dates. Va pour Khatt Errmel ! J’inaugure samedi ? Non ! Plutôt dimanche. Oh ! Et puis zut ! Décalons la chose à lundi. Pourquoi pas ! Qu’est-ce qui nous en empêche ? Ne sommes-nous pas souverains chez nous ? Nous pouvons avancer, reculer ou annuler les dates et rendez-vous officiels comme bon nous semble. C’est cela l’indépendance. Nous l’avons chèrement acquise cette liberté de nous… foutre du monde. Et dire qu’en parallèle avec nos gamineries, en marge de nos enfantillages économiquement lourds de conséquences, dramatiques même, nous nous offusquons de la frilosité des investisseurs étrangers à notre égard. Eh ! Oh ! Faut pas pousser, les cocos. Avant de reprocher aux étrangers de ne pas venir mettre leurs billes ici, faudrait que nous souscrivions à un truc basique en commerce et en échanges internationaux : tenir une date, respecter un rendez-vous d’affaires. Et la foire est un rendez-vous d’affaires ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

 

Hakim Lâalam, Le Soir d'Algerie du 09/06/2008

 

Déclaration pleine de véhémence, mais je sens bien du vrai dans ce qu'il dit.

Link to post
Share on other sites
lamentable.

:alucard:

 

Ce sont les Francais

... qui sont lamentables

... ils savent tres bien que l'Algerie

... est un territoire de

... non droit

... non etat

... no savoir-faire

... non organisation

... ils n'avaient qu'a rester chez eux

Link to post
Share on other sites
Ce sont les Francais

... qui sont lamentables

... ils savent tres bien que l'Algerie

... est un territoire de

... non droit

... non etat

... no savoir-faire

... non organisation

... ils n'avaient qu'a rester chez eux

 

Je ne sais pas si tu as vu le film : "Il était une fois dans l'Oued".

Il y a une scène qui résume très bien la mentalité algérienne et qui je pense ne peut être accessible qu'à la compréhension des Algériens...non pas qu'ils sont plus intellligents mais c'est une question d'état d'esprit et un occidental ne peut comprendre ça.

 

Donc, la scène a lieu au port d'Alger où de nombreux voyageurs attendent de rejoindre la ville après les contrôles dounaniers.

Bien sûr...ça dure, ça dure, ça dure...

Et au bout d'un moment, il y a un Suisse qui va voir le douanier en lui disant : "Monsieur, ça fait deux heures qu'on attend. Quand est-ce qu'on pourra sortir ?".

Et là, le douanier algérien lui répond : "Monsieur, vous êtes Suisse ?".

L'autre, lui dit : "oui".

Et le douanier lui répond : "Eh bien, vous, vous avez des montres et nous on a le temps".

:alucard:

Link to post
Share on other sites
Je ne sais pas si tu as vu le film : "Il était une fois dans l'Oued".

Il y a une scène qui résume très bien la mentalité algérienne et qui je pense ne peut être accessible qu'à la compréhension des Algériens...non pas qu'ils sont plus intellligents mais c'est une question d'état d'esprit et un occidental ne peut comprendre ça.

 

Donc, la scène a lieu au port d'Alger où de nombreux voyageurs attendent de rejoindre la ville après les contrôles dounaniers.

Bien sûr...ça dure, ça dure, ça dure...

Et au bout d'un moment, il y a un Suisse qui va voir le douanier en lui disant : "Monsieur, ça fait deux heures qu'on attend. Quand est-ce qu'on pourra sortir ?".

Et là, le douanier algérien lui répond : "Monsieur, vous êtes Suisse ?".

L'autre, lui dit : "oui".

Et le douanier lui répond : "Eh bien, vous, vous avez des montres et nous on a le temps".

:alucard:

 

Hé hé, pas mal.;)

Link to post
Share on other sites
Ce sont les Francais

... qui sont lamentables

... ils savent tres bien que l'Algerie

... est un territoire de

... non droit

... non etat

... no savoir-faire

... non organisation

... ils n'avaient qu'a rester chez eux

 

Ptète que les français se disent qu'à leur contact, à force, les algeriens finiraient bien par se bonifier...

 

Mais non, rien à faire...de vrais "irréductibles"...:D

Link to post
Share on other sites
Je ne sais pas si tu as vu le film : "Il était une fois dans l'Oued".

Il y a une scène qui résume très bien la mentalité algérienne et qui je pense ne peut être accessible qu'à la compréhension des Algériens...non pas qu'ils sont plus intellligents mais c'est une question d'état d'esprit et un occidental ne peut comprendre ça.

 

Donc, la scène a lieu au port d'Alger où de nombreux voyageurs attendent de rejoindre la ville après les contrôles dounaniers.

Bien sûr...ça dure, ça dure, ça dure...

Et au bout d'un moment, il y a un Suisse qui va voir le douanier en lui disant : "Monsieur, ça fait deux heures qu'on attend. Quand est-ce qu'on pourra sortir ?".

Et là, le douanier algérien lui répond : "Monsieur, vous êtes Suisse ?".

L'autre, lui dit : "oui".

Et le douanier lui répond : "Eh bien, vous, vous avez des montres et nous on a le temps".

:alucard:

 

Pour la répartie, c'est vrai, ils sont champions.... du mooooooonde!!!:D

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...