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Essalam Alikoum, mes frères et sœurs

Eh bien voilà, si ma mémoire ne me fait pas défaut et qu’Ibliss (ce satané) ne m’ait point corrompu, je crois bien l’avoir vu hier (ou était-ce l’année passé ?), au sortir d’une mosquée quelconque, dans une ville quelconque, après la sainte prière des Tarawih, la nuit, évidement. Il était blanc comme un linceul de ses vêtements parfumés au musc blanc cocottant de loin la dévotion. J’humais de loin son odeur avec délectation ; mon Allah que c’était bon ! Ses yeux étaient ornés au khôl, ce qui lui donnait un regard perçant. Il n’avait rien sous son kamis immaculé si bien qu’on entrevoyait les reliefs de son corps majestueux ma cha’ Allah, y compris (qu’Allah me pardonne) ses saillies phalliques qui mouvementaient gracieusement ; ce qui le rendait fort appétissant et miam miam. Il avait une barbe de parfait pieux : d’un noir d’encre, longue et râpeuse de ses poils comme pubiens, les poils. Il la caressait la barbe comme pour cogiter sérieusement, qu’il avait l’air, sur des questions qu’on devine profondes. Aussi, il avait un ventre protubérant, une somptueuse bedaine rassasié au carême sur laquelle il reposait tantôt ses mains autoritaires. J’étais resté là à quelques mètres de lui, debout comme penaud — peut-être aussi bandant —, à l’admirer ; il était en train de discourir magistralement avec deux autres dévots de métaphysique, de théologie et de science islamiques, gesticulant de partout de toute sa rhétorique entrecoupée de versés coraniques psalmodiés à la façon d’un musicien-vocaliste nasillard. Du reste, il vociférait contre les juifs (les sionistes ?), les laïcs, les communistes et les femmes aux mœurs légères qui nous apportent des tremblements de terre et toutes sortes de catastrophes naturelles. Il était si passionné que des postillons sortaient de sa bouche ; tantôt, quelques postillons allaient mourir sur le bout de sa barbe, que c’était excitant ! Tantôt il les éjectait les postillons sur la face des deux pieux. Les dévots qui l’écoutaient (moins barbus qu’ils étaient) consommaient ses péroraisons et ses postillons goulûment ! Quel spectacle ! Quand la pseudo-harangue fût finie, il se sépara des deux autres et passa devant moi et m’offrit un « salam alikoum » qui m’avait donné des frissons aux fesses. J’en tremble toujours à m’en souvenir que Dieu m’en pardonne! Je crois bien que je l’aime. Je l’aime oui.

Un seul hic, il ressemble à très peu de choses près aux autres barbus, mais j’ai confiance en votre sens du discernement. S’il vous plaît, mes frères et sœurs, aidez-moi à le retrouver, pour l’amour d’Allah.

Mokrane Iguefkane .

Essalam Alikoum."

 

Source : https://www.facebook.com/pages/Spotted-Tarawih/480917508665960?fref=ts

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J’étais resté là à quelques mètres de lui, debout comme penaud — peut-être aussi bandant —, à l’admirer ; [...] Quand la pseudo-harangue fût finie, il se sépara des deux autres et passa devant moi et m’offrit un « salam alikoum » qui m’avait donné des frissons aux fesses.

 

:roflmao: :roflmao: :roflmao:

 

Z'êtes sûrs que c'est pas des tarawih gays ? :mdr:

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