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Guest D. ESSERHANE

Par D RAYAN

 

A la Bonnie and Clyde

 

Seulement, Faty n’était plus cette Bonnie grincheuse d’hier et Jiji d’aujourd’hui, sûrement pas ce fou de Clyde à la gâchette facile, qui, tout deux, avaient marqué de leurs empreintes, l’une des histoires les plus sordides des temps passés, mais deux paisibles citoyens, honnêtes et sincères qui, chacun de son coté, cherchait à vivre le présent et mourir d’amour et de passion.

 

« Ji, A quoi tu penses ? Je vois bien ton esprit fixé ailleurs…Ne me dis pas que tu remémores l’histoire de Bonnie et de Clyde… ?

 

-- Justement c’était à ça que je pensais. Que le temps passe vite! On dirait qu’il ne s’agissait que d’un rêve, pourtant c’était un bout de réalité n’est-ce pas ?

 

En portant son regard sur le majestueux mont qui surplombait la ville au dessus duquel semblaient perchés deux gros nuages, il pointa son index et enchaîna :

 

-- Quel mont merveilleux ! On dirait qu’il porte sur sa cime tous les malheurs de l’humanité. Il est sensationnel!

 

« C’est le mont Chenoua, répondit Faty, d'un ton désintéressé.

 

-- Ah, je vois. Je ne l’ai vu qu’en cartes postales. Au fait, dis moi, tu te plais vraiment dans cette ville ?

 

« Oui, énormément. C’est l’une des meilleures villes du pays. Elle traîne toute une histoire merveilleuse des romains. En fait, c’était une forteresse des romains.

 

-- Je crois que je vais m'y plaire moi aussi? Bon, j’ai une faim de loup. Veux-tu me conduire dans un meilleur restaurant ? J’ai envie d’une belle grillade de poissons frais.

 

En rangeant son paquet de cigarettes, Faty répondit en souriant :

 

« C’est n’est pas ça qui manque chez nous. Allez moi aussi j’ai faim...

 

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Guest D. ESSERHANE

Jiji prit la peine de suivre Faty qui le conduisit prés d’une haie au delà de laquelle se trouvaient toujours bien disposées des tombes vielles de plus de mille ans, puis, en portant son regard au loin, il remarqua également une ruelle bordée de colonnes et en contrebas, le théâtre antique et ses gradins. Le tout sculpté à la main, du plus petit motif aux plus grands, taillées sur roches par les grands maîtres du moment.

 

-- Ce n’est pas vrai lança-t-il, subjugué par le décors fascinant qui s’offrait à lui…Je n’ai plus faim…Je voudrai visiter...

 

-- Non pas maintenant s’il te plait coupa-t-elle. Fais moi manger d’abord et je te servirai de guide par la suite, ok ? Je te montrerai les choses de la belle époque. Je te ferai voir le forum, le capitole, la curie et la basilique et nous allons visité par la suite les thermes, le temple, le nymphée, le théâtre, l’amphithéâtre, je te ferai admirer les maisons, les remparts, la chapelle d’Alexandre, le crypte des évêques, l’enclos des martyrs et pour terminer l’église et la nécropole de la Sainte Salsa.

 

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Guest D. ESSERHANE

De loin, ils admirèrent ce splendide coucher du soleil qui s’éclipsait derrière Chenoua, ce majestueux mont de l’olympe des dieux antiques, celui des anges déchus, mais aussi celui des êtres tout court qui répandaient par-dessus bord tout l’amour, bien au delà des ces longs rivages.

 

Faty s’arrêta et demanda à voix basse :

 

--« Je voudrai te demander une chose.

-- Oui…. ?

« Je voudrai t’embrasser.

--Quoi !?

« Je voudrai t’em. bra. sser.

--Devant tout le monde ?

« Mais, il n’y a personne.

--Si. Les dieux de l’olympe, les anges déchus et…..

« Embrasses moi, i.d.i.o.t

 

Avant de réagir, les lèvres de Faty étaient déjà collées aux siennes. Instinctivement, Samy l’enveloppa de ses bras et l’embrassa comme il se devait.

 

De loin, l’imposant mont Chenoua semblait mirer de mille feux. Le crépuscule était déjà là à deux pas de la nuit.

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Guest D. ESSERHANE

Elle n’avait jamais vu un être adulte normalement constitué sangloter tel un enfant de six ans. Elle s’approcha tout prés de lui, si prés qu’elle sentit son corps frémissant, se tordre de douleur.

 

Elle avait beau tenté de le consoler, mais il ne pu s’en retenir et se laissa mollement entraîner dans ses bras. Sentant ses chaudes larmes dégoulinant sur ses mains, elle pleura, elle aussi, sans le vouloir. Elle était comme persuadée qu’elle le connaissait depuis un un an, depuis une éternité.

 

Ils restèrent ainsi serrés sans rien dire et, c’était digne d’une de ces « cuddles parties » où des personnes qui ne se connaissaient pas, se blottissaient l’une contre l’autre pour une partie de plaisir autre que celle des bas instincts.

 

Et, dans le silence de la nuit, elle gémissait sourdement en regardant la falaise surgir des abysses de la mer, tel un fantôme des grandes ténèbres. Elle ne faisait plus d'illusions. Elle n'avait plus de doutes. Elle était convaincue que ce rocher imposant était aussi damné que les diables des profonds enfers et dissimulait; quelque part, une des ces histoires des plus dramatiques, des plus étranges et, peut-être aussi, des plus fantastiques qu'elle tenait, coute que coute à connaitre .

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