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Comprendre ce qui se passe en Tunisie ne peut se faire qu'à la lecture de la géopolitique mondiale dont la Tunisie n'est qu'un pion. Pour comprendre et surtout anticiper les prochaines étapes, il est nécessaire de remettre bout à bout tous les grands évènements pour voir dans quelle direction ils nous mènent.

 

 

 

Cet exercice « périlleux » d'anticipation et de prospective contient nécessairement une part d'erreur et il faut donc régulièrement le mettre à jour. Cette article nous a été adressé par Sami Graaya, peut-être un pseudonyme compte tenu de la "sensibilité" du sujet.

 

La réalisation du « Grand Israël

La réalisation du « Grand Israël » allant des rives de l'Euphrate à celles du Nil tel que décrit dans la Thora est la feuille de route de l'entité sioniste qui manipule le monde à sa guise depuis plus d'un siècle. D'abord, n'oublions pas que les planificateurs sionistes, supérieurement intelligents, résonnent à très long terme pour atteindre leur objectif. Regardons d'abord les étapes majeures nécessaires à la réalisation de ce Grand Israël, puis nous nous focaliserons sur les évènements récents :

1. Obtenir la création d'un foyer juif en Palestine : Objectif atteint en 1917 avec la lettre de Lord Balfourd où les anglais ont validé cette première étape décisive.

2. Abattre le Califat musulman qui gouvernait leur futur terre d'Israël : Objectif atteint avec la prise de Jérusalem par le général anglais Allenby associé aux Seoud/Wahhabites puis l'abolition du califat en 1924 par Attaturk (1)

3. Faire peupler ce futur Israël par des juifs : Objectif atteint entre 1917 et la deuxième guerre mondiale qui, en créant « l'effet shoa », convaincu les juifs par la peur de revenir massivement en Palestine.

4. Officialiser la création d'un état d'Israël : Objectif atteint entre 1948

5. Élargir progressivement les frontières de l'Etat d'Israël par des guerres successives jusqu'à ce qu'elles atteignent le Nil et l'Euphrate.

6. Faire s'effondrer les grandes puissances dominantes de la planète (USA, Russie, Europe, etc.) afin qu'Israël reste seul au sommet de la pyramide.

Vous l'aurez compris, nous sommes en ce moment à la fin de la 5ème étape qui a commencé en 1967 avec la guerre des 6 jours. Mais les dernières guerres à mener sont de bien plus grande envergure que celle du Kipour ou celle du Liban. C'est pour cela qu'Israël les sous-traitent en grande partie à l'OTAN. Cela permettra en plus de faire une pierre deux coups puisque non seulement les ennemis d'Israël seront vaincus mais les pays de l'OTAN sortiront épuisés et ruinés de ces guerres, excellente préparation à la réalisation de la 6ème et dernière étape !

Pour finir la 5ème étape, les sionistes ont donc besoin - entre autres Liban, Syrie, Iran, Pakistan - d'envahir et de prendre possession d'une partie de l’Égypte. L'installation de bases américaines dans une Libye désormais aux ordres était la première partie du plan pour prendre l’Égypte en tenaille (armée israélienne à l'Est et armée de l'OTAN à l'Ouest). Mais il faut cependant être certain que les pays du Maghreb ne viendront pas au secours de leurs frères égyptiens, au risque de prendre les armées de l'OTAN en sandwich ! Il faut donc d'abord « sécuriser » le Maghreb : d'abord la Tunisie et la Libye mais ensuite, il faut surtout réduire le plus gros danger : l'Algérie (par ailleurs très riche en ressources naturelles...). Pour cela, il faut aussi d'abord « sécuriser » les pays voisins : Mali, Maroc et Tunisie.

Pour le Mali, c'est le scénario habituel : les alliés qataris des Occidentaux envoient les « méchants » salafistes mettre le chaos pour justifier ensuite une intervention militaire « humanitaire ».

Le Maroc comme la Tunisie sont déjà gouvernés par les alliés indéfectibles de l'OTAN : les Frères musulmans. Cependant, pour faire la guerre à l'Algérie qui est LE « gros morceau » du Maghreb, il faut des bases militaires au sol dans les pays voisins. Et c'est là que cet exercice d'anticipation nous intéresse en tant que algérien.

On peut imaginer que les sionistes et leur bras armé (l'OTAN) vont organiser une « petite guerre » en Tunisie pour justifier l'installation de bases militaires. Le scénario sera probablement celui utilisé un peu partout depuis des années (on ne change pas une méthode gagnante puisque les citoyens du monde, dont les tunisiens, sont assez bêtes pour continuer à se faire avoir !) : les services secrets américains ou israéliens organisent des attentats et des scènes de chaos déguisés en méchants terroristes islamistes ou bien les sous-traitent directement à ces mêmes terroristes. Ensuite, l'armée tunisienne - aux ordres de l'OTAN - commence sa guerre contre ces fauteurs de trouble. Mais grâce à la panique du peuple tunisien pas du tout préparé à cette situation, l'armée a la légitimité pour demander officiellement de l'aide à l'OTAN qui peut alors venir installer ses bases avec le tapis rouge ! Je me trompe peut-être dans mon exercice d'anticipation et de prospective, mais cela semble si évident j'appelle Dieu à nous en protéger. Il y a tout de même beaucoup de précédents ces dernières années et en particulier ces derniers mois qui nous montrent cette direction vers laquelle s'achemine le monde arabo-islamique.

 

Que doit-on faire pour éviter cela ?

Beaucoup d'entre vous se demanderont alors : « Que doit-on faire pour éviter cela ? ». Et votre réflexe sera de se dire encore et toujours (la leçon a été bien apprise depuis plus d'un siècle...). En Tunisie, pays voisin qu'il faut installer une « vraie démocratie », que le peuple doit reprendre d’urgence son destin en main, par l’occupation de l’ANC et la désignation d’un Comité civil ! Mais bien sûr, ce système ayant précisément été conçu et déployé dès la fin du XVIIIème siècle par les puissants de ce monde pour mieux asservir les peuples, ils se feront alors le plaisir de manipuler une nouvelle fois - par leur puissance médiatique, financière, militaire apparente ou cachée (les services secrets), diplomatique, pseudo-humanitaire (ONG aux ordres), etc. - toute institution que le peuple souhaiterait instaurer collectivement. Il faut :

1. couper la Tunisie de toute influence extérieure (afin que le destin des tunisiens soit pour la première fois de leur histoire entre leurs mains et non entre les mains de pays étrangers) en dégageant les milliers de traîtres à la nation et les centaines d'agents étrangers,

2. Mettre au pas tous les grands centres de pouvoir tuniso-tunisiens pour éviter que le gouvernement travaille uniquement dans l'intérêt de certains tunisiens (ce qui serait déjà un moindre mal par rapport à ce que la Tunisie connaît depuis plusieurs siècles), mais qu'au contraire, il travaille dans l'intérêt du plus grands nombre. Pour réaliser ces deux conditions indispensables au bien-être du peuple tunisien, vous l'aurez compris, il faut un pouvoir incroyablement puissant pour affronter d'autres puissants ! Un pouvoir impossible à manipuler ; un pouvoir à qui il est impossible de mentir ; un pouvoir qui – de ce point de vue – serait loin, très loin du peuple tunisien qui croit encore avoir fait une révolution quand il s'est fait avoir par un vulgaire coup d'Etat organisé par des puissances étrangères !

 

Wahhabites un outil utilisé par les sionistes

La conclusion est donc malheureusement sans appel : le peuple tunisien n’est pas prêt d'éviter cette pseudo guerre civile en Tunisie, préparation à celle de l'Algérie.Il est très intéressant de remarquer que les deux outils utilisés par les sionistes pour atteindre l'objectif majeur de la chute du califat ont été les wahhabites (créateurs du fondamentalisme islamique) et le mouvement des Jeunes Turcs (créateurs de la laïcité en terre d'Islam... et du premier génocide qualifié comme tel de l'humanité). Or ces deux mouvements sont tous les deux issus de la même secte sabbatéenne: un mouvement juif messianique que même les juifs orthodoxes ont renié, tout comme le sionisme, également renié par les juifs orthodoxes. Un siècle plus tard, chaque musulman amoureux du Prophète (SAAS) constatera comme par hasard... que ces deux idéologies ayant la même racine sont encore et toujours les deux pires ennemis de l'Islam ; la première en cherchant à le transformer pour le détruire de l'intérieur, et la deuxième cherchant à le détruire de l'extérieur en réduisant à presque rien (le domaine privé et même moins...) sa sphère d'influence. Les promoteurs de ces deux idéologies sont également les alliés constants et indéfectibles de l'Empire depuis des décennies dans les pays arabes.

 

Sami Graaya

Dimanche 17 Février 2013 - 10:14

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Les documents secrets qui dévoilent les liens souterrains entre les Etats-Unis, Israël et les Frères musulmans

Article | 29. juillet 2013 - 14:16

La conseillère de Clinton Huma Abedin et son mari, le pro-sioniste Weiner. D. R.

La conseillère de Clinton Huma Abedin et son mari, le pro-sioniste Weiner. D. R.

 

A la lumière d’une investigation très poussée et de recoupements de documents dont nous disposons, et en nous basant sur des sources multiples et fiables, ce travail d’investigation dévoile le lien souterrain entre l’administration américaine, le sionisme et les Frères musulmans. La pierre angulaire de cette connexion stratégique n’est autre que Huma Abedin, bras droit d’Hillary Clinton, épouse d’un sioniste notoire candidat à la mairie de New York, Anthony Weiner, et fille de Saleha Mahmood Abedin, membre des Frères Musulmans, précisément de sa branche féminine «les Sœurs musulmanes», et qui siège au sein du bureau avec la femme du président égyptien déchu Mohamed Morsi, dont elle est l’amie personnelle.

Algeriepatriotique avance les preuves matérielles de ces recherches pour la construction d’un article documenté qui a pou but d’éclaircir la situation actuelle ou postérieure à ce qui se passe dans le monde arabe sous le règne de la secte assassine des Frères musulmans et de ses ramifications tentaculaires. Le chaos que vit le monde arabe actuellement n’est autre que la résultante de tous ces éléments bien combinés.

Huma Abedin et les détails de son rôle central dans la grande machination

Huma Abedin est née en 1976 à Kalamazoo, Michigan. Son père, Syed Abedin (1928-1993), était un érudit d'origine indienne, qui avait travaillé en tant que professeur invité à l'université King Abdulaziz d'Arabie Saoudite au début des années soixante-dix. La mère de Huma, Saleha Mahmood Abedin, est une sociologue ayant des liens avec de nombreuses organisations islamistes, y compris les Frères musulmans, et est connue pour son plaidoyer en faveur de la charia. Quand Huma a eu deux ans, la famille Abedin a déménagé du Michigan à Jeddah, en Arabie Saoudite. Ce déménagement a eu lieu lorsque Abdullah Omar Naseef, alors vice-président de l'université Abdulaziz, a recruté son ancien collègue Zyed Abedin pour travailler à l'Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA), un think tank islamique basé en Arabie Saoudite que Naseef se préparait à lancer. Un certain nombre d'années plus tard, Naseef a développé des liens étroits avec Oussama ben Laden et Al-Qaïda. Il est essentiel de noter que pour l'IMMA, l'ordre du jour était et demeure à ce jour une politique étrangère calculée du ministère des Affaires religieuses de l’Arabie Saoudite, comme le journaliste Andrew C. McCarthy l’explique, consistant à «fortifier une population agressive non assimilée vers la suprématie islamique qui va progressivement mais radicalement modifier le caractère de l'Occident.

A 18 ans, Huma Abedin retourne aux États-Unis pour suivre des cours à l’université George Washington. En 1996, elle a commencé à travailler en tant que stagiaire dans l’équipe de Bill Clinton à la Maison Blanche, où elle a été affectée dans l’entourage de la première dame, Hillary Rodham Clinton. Abedin a été finalement embauchée comme assistante de Mme Clinton et a travaillé pour elle depuis, dans son parcours au Sénat (en 2000 et 2006) et dans sa candidature à la présidence qui a échoué en 2008. De 1997 jusqu'à peu avant le début de 1999, et toujours en stage à la Maison Blanche (Successors at MSA Board Huma served on at GWU include al-Qaeda terrorist, IIRO leader | Walid ShoebatWalid Shoebat) , Abedin était membre du conseil exécutif de l’Association des étudiants musulmans (MSA) de l'université George Washington (GWU). Il est à noter qu’en 2001-2002, peu de temps après qu’Abedin a quitté ce conseil exécutif , le «guide sprituel» de l’association de l’université était Anwar al-Awlaki, membre influent d’Al-Qaïda. Un autre aumônier de MSA de l’université (depuis au moins octobre 1999 à avril 2002) était Mohamed Omeish, qui a dirigé l'Organisation internationale islamique de secours, liée au financement d’Al-Qaïda. Le frère d’Omeish, Esam, a dirigé la Muslim american society, branche quasi officielle des Frères musulmans aux États-Unis. Les deux frères Omeish ont été étroitement associés à Abdurahman Alamoudi, qui sera plus tard condamné et incarcéré sur des accusations de terrorisme. Dans les années 1996-2008, Abedin a été employée par l'Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA) comme rédactrice en chef de sa publication en interne, dans le Journal des affaires des minorités musulmanes (JMMA ). Durant sept ans, Abedin a travaillé en même temps que la présence active à l’IMMA de l’affilié à Al-Qaïda, Abdullah Omar Naseef, et les six dernières années de Huma Abedin au sein du comité de rédaction du JMMA (2002-2008), elle a collaboré avec lui dans le conseil. Cependant, tout au long de ses années à l’IMMA, Abedin est restée une proche collaboratrice d’Hillary Clinton. En 2008, lors de la campagne de Mme Clinton pour les primaires à la présidentielle, le New York Observer a décrit Huma Abedin, fraîchement nommée directrice du cabinet de la candidate, comme étant «un conseiller de confiance de Mme Clinton, en particulier sur les questions relatives au Moyen-Orient». Selon un certain nombre de personnes de l’entourage de Clinton, «lors des réunions sur la région, le point de vue de Mme Abedin était toujours recherché». Quand Mme Clinton a été nommée secrétaire d 'Etat par le président Barack Obama en 2009, Abedin est devenue son chef adjoint personnel, et c’est approximativement à ce même moment que le nom de Huma Abedin a été retiré du Journal des affaires des minorités musulmanes. «En dehors de leur relation de travail, Abedin et Mme Clinton ont également développé un lien personnel étroit pendant leurs années de vie commune», comme en témoignent les proches d’Hillary Clinton. En 2010, celle-ci a affirmé : «J'ai une fille, mais si j'en avais une deuxième, ce serait Huma.» En 2011, Mme Clinton a effectué une visite amicale à la mère de Huma Abedin, Saleha Mahmood Abedin, en Arabie Saoudite. A cette occasion, Mme Clinton a décrit publiquement son aide comme «très importante et sensible».

Suite à des protestations de sénateurs républicains qui s’inquiétaient de voir des personnes issues de la branche des Frères musulmans nommés à des postes de conseiller à la Maison Blanche, dont Huma Abedin, le sinistre sénateur McCain alias «Frankenstein», impliqué dans la guerre du Golfe et en Syrie, etc. a défendu vigoureusement Huma Abedin contre ses homologues pourtant du même parti. Que cache la sympathie du sioniste McCain pour Huma Abedin, la «Sœur musulmane» ? Le 10 juillet 2010, Huma Abedin, musulmane pratiquante, s’est mariée au membre du Congrès Anthony Weiner lors d'une cérémonie officiée par l'ancien président Bill Clinton. Un certain nombre d'analystes ont noté qu'il est extrêmement rare que des femmes musulmanes, en particulier celles dont les familles ont des liens étroits avec les Frères musulmans, épousent des juifs comme Weiner.

Le 1er février 2013, dernier jour de prestation d’Hillary Clinton en tant que secrétaire d’Etat, Abedin a démissionné de ses fonctions de chef adjoint personnel de Mme Clinton. Le 1er mars, elle a été nommée pour former l’équipe de transition du Département post-Etat, composée d’un bureau de transition de six personnes et situé à Washington. Les créateurs préférés de Huma Abedin sont M. de la Renta, Catherine Malandrino, Charles Nolan, Yves Saint Laurent et Prada . «Et elle a un faible pour les sacs Marc Jacobs », dit l'ami. «Elle est connue pour ses sacs.» Robert Barnett, avocat de longue date des Clinton, a dit que depuis 11 ans qu’il la connaît, il ne l'a jamais vu porter la même tenue deux fois. Et certains se demandent comment elle a pu s’acheter un appartement à Washington DC en 2006, dont le coût s’élevait à 649 000 $ alors que son salaire maximum ne dépasse pas 9 999 $.

Saleha S. Mahmood Abedin, la mère de Huma Abedin, et son influence.

En plus d’être membre des «Sœurs musulmanes», Saleha S. Mahmood Abedin, la mère de Huma Abedin, est également membre de la Ligue islamique mondiale, instrument saoudien de diffusion de l'islamisme wahhabite. L'organisation qu'elle dirige, le Comité international islamique pour la femme et les enfants, fait partie de la Ligue islamique mondiale. Ce comité de la Ligue islamique dispose d'une charte écrite par les dirigeants des Frères, y compris par le cheikh Youssef al-Qaradawi, un partisan du Hamas. Il n'est donc pas surprenant que l'organisation veuille se débarrasser des lois contre le viol conjugal, autoriser le mariage avant l'âge de 18 ans et d'autres éléments constitutifs de la charia. Elle est également membre du conseil de l'International islamic council pour dawah à travers le groupe qu'elle dirige. Le défunt père de Huma Abedin, le Dr Syed Abedin, fut intimement lié aux radicaux. Il a dirigé l'Institut des affaires des minorités musulmanes basé en Arabie Saoudite, et financé par la Ligue islamique mondiale. Cet Institut fut une entité de l'Assemblée mondiale de la jeunesse musulmane (WAMY), fondée par le neveu d’Oussama Ben Laden et mis en cause dans le financement d'Al-Qaïda (Canada : un organisme de jeunesse musulmane perd son statut d'organisme de bienfaisance - Poste de veille). L'Institut a également publié un livre de Mme Mahmood Abedin dont Huma fut elle-même l'assistante éditoriale de l'Institut de 1996 à 2008, ce qui signifie qu'elle a participé à l'édition du livre extrémiste de sa mère. Le frère d'Huma Abedin, Hassan, avait obtenu une bourse du Centre d'Oxford pour les études islamiques, une entité qui est très proche des Frères musulmans, au même moment où le cheikh Youssef Al-Qaradawi siégeait dans son conseil. Un proche collaborateur de la famille Abedin est Abdullah Omar Naseef. Il est l'ancien secrétaire général de la Ligue islamique mondiale. Il a fondé la fameuse banque Rabita, dont les avoirs ont été gelés par le gouvernement des États-Unis en octobre 2001 pour son soutien aux groupes terroristes. Le père de Huma a rencontré Naseef quand il était professeur invité à l'université du Roi Abdul Aziz, où Naseef était le doyen. Il y a des rapports contradictoires quant à savoir de qui entre le père de Huma et Naseef fut à l'origine de l'Institut des affaires des minorités musulmanes (IMMA), mais il naquit clairement d'un effort commun et fut soutenu par la Ligue islamique de Naseef. Huma, sa mère, son frère et sa sœur ont travaillé pour le journal de l'IMMA. La mère de Huma et Naseef sont aussi membres du Conseil de la présidence du Conseil international islamique pour dawah sous la direction de Al-Qaradawi. Tous ces liens sont largement documentés et détaillés par le Center of Politics Studies, un centre de recherche américain réputé.

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JMMA Editorial Board (Journal of Muslim Minority Affairs)

Directrice de publication : Saleha S. Mahmood Abedin (mère)

Assistants à la rédaction :

Huma Abedin

Hassan Abedin (frère de Huma Abedin)

M. Hakan Yavuz

Heba A. Khalid (sœur de Huma Abedin)

Zulekha Pirani

Autres collaborateurs :

M. Hakan Yavuz, Hamid Ismail, Sanaa Pirani

Ce journal constitue une véritable toile d’araignée incluant de nombreux participants actifs dans divers pays, liés à des think tanks, universités et centres de recherche travaillant avec la confrérie des Frères musulmans : Baha Abu-Laban (Canada), Imtiaz Ahmad (Bangladesh), Munir D.Ahmed (Germany), Ameer Ali (Western Australia), Zafar Ishaq Ansari (Pakistan), Ali Asani (USA), Goulnara Baltanova (Russia), Pervaiz Iqbal Cheema (Pakistan), Allan Christelow (USA), Asghar Ali (India), John Esposito (USA), Marc Gaborieau (France), Dru C. Gladney (Hawaii, USA), Bruce M. Haight (USA), Riaz Hassan (Australia), Baymirza Hayit (Germany), Kemal Karpat (USA), Bernard Lewis (USA), Tahir Mahmood (India), R. J. May (Australia), Ali A. Mazrui (USA), Barbara Pillsbury (USA), James Piscatori (UK), Azade-Ayse Rorlich (USA), Jan Slomp Leusden (Netherlands), Michael W. Suleiman (USA), Suha Taji-Farouki (UK), John O. Voll (USA), Earl Waugh (Canada), Lawrence Ziring (USA).

Pour que le tour d’horizon soit complet, n’oublions pas les six collaborateurs et conseillers spéciaux de Barak Obama à la Maison Blanche et qui sont tous issus de la confrérie des Frères musulmans :

Pour rappel :

Arif Ali-Khan, nommé secrétaire adjoint à la Sécurité intérieure en 2009 par Obama. Il a été conseiller d’Obama et chargé du dossier des Etats musulmans. Fondateur de l’Organisation mondiale islamique (ramification de l’Organisation mondiale des Frères musulmans), il a assuré les liens et les négociations avec les mouvements islamistes avant et après le «printemps arabe».

Mohamed Elibiary (alias le «qutbiste» pour son fanatisme à l’égard des idées de Sayed Qutb) est un membre éminent des Frères musulmans aux Etats-Unis. Ex-directeur de la section de Houston au Council on American Islamic Relations (CAIR), vitrine des Frères musulmans aux USA, il a rédigé le discours d’Obama appelant Hosni Moubarak à quitter le pouvoir.

Rached Hussein, membre secret des Frères musulmans. En juin 2002, il a participé à la Conférence annuelle de l’American Muslim Council, anciennement dirigée par Abdurrahmane Alamoudi, qui a été condamné pour financement de terrorisme. A participé au comité organisateur du Critical Islamic Reflection, aux côtés de grandes figures des Frères musulmans aux Etats-Unis, telles que Jamal Barzinji, Hichem Al-Talib et Yacoub Mirza. Après avoir rejoint l’équipe électorale d’Obama, ce dernier l’a nommé en janvier 2009 conseiller juridique à la Maison-Blanche et l’a chargé de la rédaction de ses discours sur la politique étrangère. En 2009, c’est Rached Hussein qui a rédigé le discours d’Obama au Caire.

Salem El-Marayati est un américain d’adoption né en Irak. Il est actuellement directeur exécutif de la Muslim Public Affairs Council (MPAC), une organisation islamique créée en 1986 par des Frères musulmans. Il a été nominé en 2002 pour travailler avec la National Security Agency. Les soupçons qui ont pesé sur la MPAC dans la campagne sécuritaire post-11 septembre 2001 n’ont pas empêché El-Marayati de s’approcher des néoconservateurs, puis des démocrates au sein de l’équipe d’Obama.

Mohamed Majid, né dans le nord du Soudan en 1965, est le fils de l’ancien mufti du Soudan. Il a émigré aux Etats-Unis en 1987. Après des études complémentaires, il a été enseignant à l’université de Howard en 1997, spécialiste de l’exégèse coranique. Membre des Frères musulmans, il a été très influent auprès des communautés musulmanes nord-américaines. En tant qu’avocat occasionnel, il a été un militant farouche pour la criminalisation de toute diffamation de l’islam. Ayant soutenu la candidature d’Obama aux élections présidentielles, ce dernier lui a confié plusieurs missions associatives de type communautaristes. En 2011, il l’a nommé conseiller au Department of Homeland Security (DHS) pour lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. Il est actuellement conseiller du Federal Bureau of Investigation (FBI) ainsi que d’autres organismes fédéraux.

Eboo Patel est musulman américain d’origine indienne. Il a fait ses études en sociologie dans l’Illinois à Urbana-Champaign. Etudiant, il a été activiste islamiste auprès des musulmans originaires de l’Inde, de Sri Lanka et d’Afrique du Sud. Grâce à des fonds de la Fondation Ford, il est l’initiateur de IFYC en 2002. Frère musulman et ami très proche de Hani Ramadan, il est membre du Comité consultatif religieux du Council on Foreign Relations. Il a été aussi très proche de Siraj Wahhaj, un Frère musulman américain célèbre. Il est actuellement consultant au Département de la Sécurité Intérieure américaine et membre du conseil Barack Obama’s Advisory.

Les organisations auxquelles appartient la mère d’Huma Abedin, Saleha S. Mahmood Abedin, sont :

- Dar Al-Hekma College, College Administration (Vice Dean Of Institutional advancement, et Director of General Education) :

- Institute of Muslim Minority Affairs (Director), London

- JMMA (Journal of Muslim inority Affairs), Editorial Board (Editor)

- Peace Councilors (Director of General Education and Founder), Dar Al-Hekma College, Jeddah, Saudi Arabia

- IICWC ( International Islamic Committee for Woman and Child), (Chairperson), Amman, Jordan.

- Seeds Of Spirituality (Co-Chair Pakistan) Global Peace Initiative of Women

Le Comité islamique international pour la femme et l'enfant (IICWC) stipule, entre autres :

annulation des lois actuelles qui criminalisent les mutilations génitales féminines, pas d’âge minimum pour le mariage, droit pour les hommes à la polygamie et au viol, baisse de l’âge de la majorité à 15 ans au lieu de 18, etc. Tout lecteur voulant prendre mesure de l’ampleur du désastre peut consulter les aberrations rétrogrades sur le site de ces organisations.

 

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Anthony Weiner, époux de Huma Abedin : sa fonction et ses missions

Anthony Weiner, l’époux de Huma Abedin, le célèbre «Carlos Danger» dans les sites pornos, est né en 1964. Il a fait campagne en 2005 sans succès pour devenir le maire de New York City. Cette même année, il a été condamné à une amende de 47 000 $ par la Federal Election Commission (Votelaw, Edward Still's blog on law and politics: Rep. Weiner fined $47,000) pour avoir pris «des contributions excessives de 183 contributeurs individuels pour les élections primaires et générales de 2000» (Weiner Facts - Home) . Depuis qu'il est entré en politique, Weiner est un avocat pour Israël. Dans les primaires démocrates aux présidentielles de 2008, Weiner était un fervent partisan de la candidate Hillary Clinton. En 2010, il a épousé Huma Abedin, avec laqelle il a eu un enfant. Il est l'un des plus fervents défenseurs au Congrès de l'assurance-maladie prise en charge par l’Etat, et il semble cependant que le secteur de la santé ait été le premier contributeur de sa campagne pour le Congrès en 2008.

Tout au long de la dernière décennie, Weiner a embrassé beaucoup de positions pro-israéliennes d'extrême droite. A un journaliste du New York Times qui lui demandait s’il croyait toujours que la Cisjordanie n’était pas occupée par l’armée israélienne, il a répondu qu’il était persuadé que «cette zone est laissée à la discrétion des gens qui sont là-bas». «Non-occupation de la Cisjordanie, ai-je bien entendu ?» s'est exclamé le journaliste incrédule. «Oui», a répondu Weiner. Après un moment, le journaliste a insisté : «Vous dites qu'il n'y a pas de présence de l'armée israélienne ?» «Oui», a déclaré sèchement Weiner.

Plus tard, il a célébré le passage d'un projet de la Chambre de couper le financement de l'Autorité palestinienne et de forcer la délégation palestinienne à l’ONU à quitter les USA en disant : «Ils devraient commencer à emballer leurs petits sacs de terroristes palestiniens.» Un amendement présenté par Weiner met hors la loi la mission palestinienne de l'ONU sur le côté est de Manhattan. Weiner est tellement aveuglé par son allégeance à Israël et tellement ignorant du Moyen-Orient qu'il a joué un rôle sinistre dans la politique étrangère américaine.

Anthony Weiner a notamment appelé au licenciement de Joseph Massad, professeur au département des langues et des cultures du Moyen-Orient de l'université de Columbia. Sa carrière n'aurait pas été controversée s’il n'avait été un enseignant américano-palestinien traitant d’Israël et de la Palestine. Dans cette affaire qui a fait un tollé sur le plan médiatique et au niveau de l’enseignement universitaire aux USA, Anthony Weiner s’est vu comparé au sénateur Joseph McCarthy en ciblant ce professeur pour sa soi-disant position anti-israélienne. On peut qualifier cet événement «d’Affaire Massad» dans laquelle le New York Times a pris le parti du professeur. Pour les universitaires et la société américaine dans son ensemble, le maccarthysme est inacceptable, sauf lorsqu’il s’agit de la critique d'Israël. La presse tabloïde de droite a exécuté une série d'attaques brutales contre le professeur, lui prêtant des propos inexacts et qui ont été réunis dans un film de propagande fait par un groupe de défense, dans laquelle des accusations anonymes l’ont mis en cause sans que le professeur puisse répondre aux allégations. Les attaques contre Massad et deux autres professeurs du département ont été menées à l'extérieur du campus par des organisations sionistes d’extrême droite alignées sur le Likoud d'Israël, notamment une organisation trouble basée à Boston et appelée Le projet David qui a produit le film dans lequel les accusations ont été portées. En fait, d'après une étude approfondie de Scott Sherman dans le journal La Nation, il n'existe pas qu’un seul film mais six. Le Projet David a toujours refusé de les rendre disponibles à La Nation et Charles Jacobs, le directeur de l’organisation sioniste, a également refusé de fournir des détails sur les bailleurs de fonds du groupe ou sur ses liens avec les professionnels lobbyistes pro-israéliens.

Concernant l'attaque israélienne sur le Marmara Mavi, de «la flotille de la liberté», dans les eaux internationales et qui a fait 9 morts, Weiner a déclaré : «Si vous voulez engager un conflit avec la marine israélienne, ce n'est pas difficile à faire. On a offert des alternatives à cette flotille. Au lieu de cela, ils ont choisi de naviguer dans les mailles d'un blocus internationalement reconnu. C’était un acte d’hostilité de pure provocation à l’égard d’Israël.» Or, le blocus des civils de Ghaza est une violation du droit international. Il n'est pas reconnu internationalement et au contraire a été condamné par presque tous les pays et par l'organisation des droits de l'Homme.

Weiner a déclaré que le New York Times est anti-Israël, a allégué que l'Organisation de libération de la Palestine est toujours répertoriée par les Etats-Unis comme une organisation terroriste, alors que l’OLP a été retirée de la liste il y a plus de deux décennies. Il prétend que Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, n'est pas le chef de l'OLP. Il a refusé de condamner l'utilisation par Israël de bombes à fragmentation sur les fermes civiles du sud-Liban en 2006. Il a dit que l'armée israélienne n'occupe pas la Cisjordanie et qu'il n'y a pas de présence de l'armée israélienne en Cisjordanie. Il a appelé la guerre d'Israël contre Ghaza une guerre «humanitaire» alors que 400 enfants ont été tués. Il a voté pour l'autorisation de la guerre en Irak en 2002, avant de se tourner plus tard contre cette guerre. Anthony Weiner sait comment flatter les partisans d'Israël. Il a déclaré à Mondoweiss (site internet couvrant la politique étrangère américaine au Moyen-Orient) que le «boycott, le désinvestissement et les sanctions» (BDS) étaient «imprudents» et qu'Israël est un «allié important» pour les Etats-Unis. Israël est «une démocratie dans une oasis d'Etats et d'organisations terroristes. Il faut sauvegarder Israël», a-t-il ajouté.

L’ascension politique de Weiner a été alimentée par une collecte de fonds qui constitue un trésor de guerre en bonne santé. Il est entré dans la course avec 4,2 millions de dollars à la banque – question qui a été soulevée avant qu'il ne quitte le Congrès à la suite de son premier scandale sexuel (tweets montrant des photos de lui dénudé envoyé à des femmes). Certains donateurs qui ont donné un coup de pouce à Weiner ont des vues bellicistes en accord avec ses commentaires sur Israël, comme les dossiers de la Commission des finances de la campagne de New York l’ont révélé.

Eli E. Hertz a donné 1 000 $ à Weiner en octobre 2007. Hertz, qui a assisté à un dîner de l’Organisation sioniste d'Amérique (ZOA) en 2006 et où Weiner a dit en plaisantant qu’elle est «l'aile ZOA du Parti démocrate», est un membre du conseil exécutif de l'American-Israel Public Affairs Committee. Hertz était aussi un administrateur de l'Institut de Washington pour la politique au Proche-Orient, et a écrit de nombreux articles pour la pro-colonisation du site Arutz Sheva. Il a justifié la Nakba dans une colonne écrite en mai 2013 : «Déloger tous les habitants arabes de zones sensibles à proximité de colonies juives, en établissant une continuité territoriale entre les blocs sous contrôle juif, et assurer le contrôle des voies de transport principales sont des nécessités militaires», écrit-il.

Un autre membre de l'AIPAC pour financer Weiner est Dozoretz Beth, qui a siégé au comité exécutif du lobby pro-israélien. Dozoretz a donné 2 000 dollars en 2008, et a suivi avec une contribution de 3 050 $.

En mars 2007, Arnold Goldstein, un homme d'affaires pro-israélien, a donné 4 000 $ à Weiner. Deux ans plus tard, Goldstein a donné 5 millions de dollars à Technion-Israel, l'Institut de technologie de Haïfa, pour «construire les véhicules aériens sans pilote et le Centre satellite» à l'école, selon le Jewish Week . «Parce qu’Israël est un petit pays entouré par tant d'ennemis, il doit être technologiquement plus avancé que ses voisins hostiles pour continuer à exister», ajoutant : «Le programme de robotique est assez étonnant, et je pense qu'il est essentiel pour l'existence d'Israël.»

Le point de vue de Weiner sur le mouvement BDS («Boycott, désinvestissement et sanctions» , campagne politique appelant à exercer toutes sortes de pressions économiques, académiques, culturelles et politiques sur Israël. BDS a été proposée en 2002 et lancée formellement le 9 juillet 2005 par la société civile palestinienne rassemblant 172 organisations) rejoint celui de Michael Adler, un autre donateur de sa campagne. Adler, ancien vice-président des Fédérations juives d'Amérique du Nord, a donné 2 000 $ à Weiner en 2008. En janvier 2011, Adler a fait un discours à la Fédération juive du Grand Miami, dont il était président, et a dénoncé le mouvement BDS qui cherche «à détruire Israël en tant qu'Etat juif démocratique. Le mouvement BDS est un mouvement politique très sophistiqué. Leur but de détruire Israël est aussi dangereux que n'importe quelle arme ou armée. C'est un mouvement de terrorisme politique et économique que nous arrêterons.»

Un autre donateur belliciste est Irwin Hochberg, qui a donné au candidat 1 000 $ en 2007. Hochberg est le vice-président de ZOA, et siège au comité exécutif du Middle East Forum, un groupe anti-musulman dirigé par le néo-conservateur Daniel Pipes. En juillet 2013, Weiner a reçu un don de 4 950 $ (le maximum autorisé par la loi) de John Merrigan, un lobbyiste pour Al Jazeera.

 

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Relations sexuelles entre Hillary Clinton et Huma Abedin

C’est la question que se sont posée plusieurs organes de presse dont Le Times de Londres, Le Matin (Suisse) et La Stampa (Italie). Le journal suisse reprend de vieilles rumeurs qui courent sur l’ex-première dame depuis l’arrivée de Bill Clinton à la Maison Blanche en 1993. La Stampa avait ouvert le bal avec un long article intitulé «Vingt ans, très belle et amante de Hillary» consacré à Huma Abedin, l’assistante personnelle de la sénatrice de New-York. «La rumeur a été relancée suite à la publication, sur son site internet, d’un article du journaliste indépendant Ron Rosenbaum», raconte Le Matin. Dans son texte daté du 29 octobre 2007, il rapportait une discussion qu’il avait eue avec un fin connaisseur du monde des médias. «Ce dernier m’a dit que le Los Angeles Times couvrait un scandale sexuel impliquant un candidat à la présidentielle. Mon interlocuteur a ajouté que «dans le microcosme politique, tout le monde connaissait l’histoire», écrivait Ron Rosenbaum. Dans son article, ce journaliste ne citait aucun nom, mais on comprenait que le «scandale» concernait Hillary Clinton. «Si tous les journalistes suivant la campagne présidentielle sont au courant, mais n’écrivent pas une ligne, c’est une nouvelle en soi. Je n’aimerais pas me retrouver à la place de mes confrères. Il doit leur être vraiment difficile de savoir s’il faut publier ou non la rumeur», précisait Ron Rosenbaum, cité par Le Matin. Hillary Clinton a toujours démenti ces rumeurs. Elle a réagi lors d’une interview au magazine The Advocate sur sa prétendue homosexualité : «Les gens disent beaucoup de choses sur moi et je n’y prête aucune attention. Ce n’est pas vrai que je suis homosexuelle, mais je n’ai aucun contrôle sur les rumeurs. Les gens continueront à dire ce qu’ils ont envie de dire.» Toujours est-il que la candidate démocrate et Huma ont toujours été très proches. Qualifiée d’arme secrète d’Hillary, la jeune femme a travaillé pour les Clinton depuis 1996. A l’occasion d’un portrait que le très chic Vogue a consacré à Huma, Hillary lui avait rendu un bel hommage : «Huma a l’énergie d’une femme de 20 ans, la confiance en soi d’une femme de 30 ans, l’expérience d’une femme de 40 ans et la grâce d’une femme de 50 ans. Elle est à la fois équilibrée, gentille et intelligente. J’ai vraiment de la chance de l’avoir dans mon équipe depuis dix ans.» Un responsable au niveau supérieur du ministère de la Justice américain a dit à Big Head DC que la rumeur à propos d’Hillary Clinton «qui s'amuserait» avec l'un de ses principaux collaborateurs féminins, Huma Abedin, est un secret de Polichinelle. «Je suis assez proche de Hillary et Huma pour vous dire que cette rumeur est vraie», a dit l'officiel. «Il est bien connu dans l’entourage direct que Hillary et Huma sont amantes.» «Si vous appelez la résidence de Hillary à Washington à la première heure le matin, Huma répond au téléphone», continue le fonctionnaire. «C'est la même chose tard dans la nuit ou sur la route. C'est un secret que le cercle proche d'Hillary garde à tout prix et qui est étroitement surveillé.» Bill Clinton n’a jamais nié la bisexualité de sa femme, disant cette phrase indigne du rang d’un ex-chef d’Etat et parue dans un livre de Gennifer Flowers, actrice et journaliste, ex-maîtresse de Bill Clinton : «Hillary a probablement bouffé plus de chattes que moi.» Ces propos n’ont jamais fait l’objet d’une poursuite judicaire, bien au contraire, c’est G. Flowers qui a attaqué en justice ceux qui la traitaient d’affabulatrice. En outre, la mort plus que suspecte et énigmatique de certains responsables de la sécurité et de la garde rapprochée suite aux révélations concernant les scandales des Clinton nous renseigne sur la gestion plus qu’expéditive de tout témoignage de la vie sexuelle de ce couple et sur les dégâts incommensurables qu’ils ont causés à leur entourage immédiat.

Scandales sexuels à répétition d’Anthony Weiner, alias «Carlos Danger», l’époux sioniste de Huma la Sœur musulmane

Contraint de démissionner et de quitter le Congrès en 2011, après la mise en ligne des images de son pénis et après avoir échangé des courriels très explicites avec quelques «amantes numériques», Weiner avait fait son mea culpa et promis de devenir une personne différente : un mari et un homme politique capable d'apprendre de ses erreurs. Il avait présenté ses excuses à sa femme et à ses électeurs, demandant à chacun de lui donner une seconde chance. Mais voilà que Weiner était de retour cette semaine dans une conférence de presse, accompagné par sa femme Huma Abedin qui continue à le soutenir malgré les dernières divulgations de textes et de photos scabreux sur Internet et qui démontrent qu’il est allé bien au-delà de ce qui avait mis fin à sa carrière à Washington. Anthony Weiner est tombé dans les sondages en avouant trois relations sexuelles en ligne après sa sortie du Congrès. Secoué par sa chute dans les sondages après la diffusion de nouvelles photos torrides, dont l’une montrant son entrejambe en gros plan, Anthony Weiner a lutté pour sauver sa course chancelante à la mairie. Malgré les appels des rivaux pour cesser sa campagne, des critiques croissantes de la part des dirigeants du parti et de la possibilité que des révélations plus embarrassantes pourraient encore émerger, Weiner a affirmé catégoriquement qu'il ne voulait pas quitter la course à la mairie. Cet autre scandale sexuel de Weiner fait grand bruit outre-Atlantique. Les photos scabreuses, publiées sur le site Dirty.com (site porno), le mettent dans l’embarras. «Weiner a menti à nouveau aux Américains», telle est l’impression dominante. «Ce qu’on nous demande maintenant, ce n'est pas une seconde, mais une troisième chance.» Même le New York Times l'attaque et lui a demandé de se retirer de la course pour le poste de Bloomberg dans un éditorial très dur. Pendant ce temps, des psychiatres interviewés décrivent Weiner comme un homme malade, incapable de contrôler ses instincts. Mais Weiner ne renonce pas, il savait qu'il y aurait un deuxième «round» au scandale et insiste : «Rien n'a changé. Tout est derrière moi, je vois tout dans le rétroviseur, nous nous tournons vers l'avenir, pas vers le passé.» Sa femme Huma Abedin vient de se jeter dans l’arène en participant avec lui à une conférence de presse et a même écrit un article pour la revue Harper : «Tout cela a pesé lourdement sur notre mariage. Il m'a été difficile de pardonner Anthony. Cela nous a demandé beaucoup de travail et de nombreuses thérapies. Mais à la fin, j'ai sauvé notre mariage pour moi, mon fils, et notre famille. J'aime Anthony, je sais qu'il est un homme de valeur et je veux lui donner une seconde chance. C'est quelque chose que vous devriez vous décider à faire également, vous les électeurs de New York. Je crois en lui et je sais qu'il aime sa famille et sa ville.»

Huma a été une figure centrale dans la campagne de son mari Anthony Weiner, l’accompagnant à des défilés, utilisant ses connexions Clinton pour amasser l'argent de sa campagne et restant à ses côtés lorsqu’il a du mal à expliquer comment et pourquoi il a repris ses frasques sexuelles sur Internet alors que des révélations du même ordre l’avaient déjà contraint à démissionner du Congrès. Les Clinton soutiennent Huma Abedin et gardent leurs distances envers Weiner qu’ils n’ont jamais apprécié. «Nous voulons tous ce qu'il y a de mieux pour Huma», a déclaré un ami qui est proche à la fois des Clinton et d’Abedin. «Elle a le soutien de tout le monde pour tout ce qu'elle a été et fait pendant plus de dix ans», a déclaré ce témoin, qui parlait sous couvert d'anonymat. «Dans Hillaryland, il a été pénible de voir Abedin comme un soldat au milieu des révélations embarrassantes sur les transgressions sexuelles de son mari.» Les initiés savent que les Clinton n'ont pas levé le petit doigt pour aider à amasser des fonds pour la campagne de Weiner, alors qu’Abedin a fait la manche auprès des anciens donateurs des Clinton. Elle a ainsi amassé près de 150 000 $ pour financer la candidature de son mari à la mairie en seulement deux mois, montrent les dossiers. Certains pensent que plusieurs de ces donateurs auraient payé parce qu'ils craignaient de compromettre leur relation avec Hillary Clinton s’ils ne le faisaient pas.

On parle de plus en plus chez les démocrates que les ennuis de Weiner pourraient forcer les Clinton à pousser le mari d’Huma hors de la course car le scandale Weiner ternit Abedin et, par extension, Hillary Clinton, qui veut courir à la présidentielle en 2016. «Il faudrait un mot de leur part publiquement ou en privé pour mettre fin à la carrière de Weiner », a déclaré une source ayant des liens avec les Clinton. Hank Sheinkopf, un stratège démocrate qui travaille pour la campagne à la mairie de William Thompson, a dit qu’une telle mesure serait faite en privé. «Personne ne saura jamais», a-t-il dit. Plusieurs initiés rejettent toute idée que le scandale Weiner puisse ternir la marque Clinton, bien que l'on dise que la préoccupation des Clinton pour Abedin pourrait les inciter à agir. «Je ne pense pas qu'il y ait des implications politiques pour eux, mais il peut y avoir des conséquences personnelles et émotionnelles qui les poussent à s'impliquer.»

Le New York Times, le Wall Street Journal et le New York Daily News appellent le candidat à la mairie Anthony Weiner à abandonner la course à la mairie de New York après les messages et les photos d’ordre sexuel qu'il a envoyés à l’ancienne collaboratrice de campagne d'Obama, Sydney Elaine. Le comité de rédaction du New York Times a publié une réprimande cinglante à Weiner, Le Wall Street Journal a publié un article acerbe disant crûment qu’Anthony Weiner «n'est pas un être humain normal». Le Daily News titrait en Une : «Assez de tous ces mensonges et révélations salaces, Weiner n’est pas digne de diriger la première ville américaine. Battez-le !»

A la parade de la Journée d’Israël du 3 juin 2013, on l’a vu brandir le drapeau israélien en appelant la population à voter pour lui lors des élections à la mairie de New-York. «Je suis un peu comme un pur-sang sur la ligne de départ», a-t-il déclaré avant le défilé. Selon Le Washington Times, les réactions sur son passage étaient mitigées : «Ce qu'il a fait dans sa vie privée et tout ce qu'il a fait dans le passé, je suis prêt à l’oublier pour l'amour de New York City», a dit un spectateur. D’autres sont moins enthousiastes : «Il a abusé de femmes partout dans New York et partout dans le monde en faisant ce qu'il a fait. Il n'a aucun droit d'être ici.» Le Daily News rapporte quant à lui : «Anthony Weiner est le seul candidat juif dans la course du maire, mais l’ancien membre du Congrès ballotté a été hué et raillé à la célébration dimanche du défilé de l’Israël Day.» C'était la première hostilité ouverte qu'il a rencontrée sur le chemin de la mairie. Beaucoup de spectateurs ont applaudi Weiner en lui souhaitant bonne chance, mais d'autres ont crié : «Rentrez chez vous, Anthony» ou «Vous ne nous représentez pas !» Un homme se moqua de lui sur le scandale sexuel qui avait forcé sa démission du Congrès, en criant «Tweet it !». «Le judaïsme croit en la rédemption» a dit un rabbin. « Beaucoup de gens ont dit que les médias font une fixation sur le malheureux épisode sur Internet. Si l'on considère les personnes qui sont au Congrès et qui ont violé les lois, comme les lois fiscales, les gens pensent qu'il n’aurait pas dû démissionner.» Weiner quant à lui, a déclaré qu'il n'était pas trop préoccupé par un tassement dans son soutien juif, puisqu’il il vise un large appui : «J'ai représenté un district qui comptait une grande population juive dans l'ensemble de ma carrière», a-t-il ajouté.

L’impunité à l’égard de cette caste répugnante, méprisable et malfaisante qui domine le monde est-elle une fatalité au vu des désastres monstrueux que ses conspirations machiavéliques ont provoqués, ravageant des pays entiers et massacrant des populations ? Le monde arabo-musulman, voire le monde entier, est-il condamné à être un terrain de jeu pour les différentes puissances de l’argent et du pouvoir ? Telles sont quelques-unes des questions que l’on se pose en conclusion.

Mohsen Abdelmoumen

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je n'ai pas eu la force de tout lire n'empêche que j'y ai relevé une contradiction de taille: les frères musulmans sont les alliés du Qatar pas de l'Arabie Saoudite puisque les saoud ont été les 1ers à se féliciter de la déposition de Morsi.

Aucun complot au monde ,sioniste ou autre, n'auraient d'emprise sur des pays avec des sociétés éduquées et des citoyens mobilisées derrière des dirigeants compétents et légitimes.

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je n'ai pas eu la force de tout lire n'empêche que j'y ai relevé une contradiction de taille: les frères musulmans sont les alliés du Qatar pas de l'Arabie Saoudite puisque les saoud ont été les 1ers à se féliciter de la déposition de Morsi.

Aucun complot au monde ,sioniste ou autre, n'auraient d'emprise sur des pays avec des sociétés éduquées et des citoyens mobilisées derrière des dirigeants compétents et légitimes.

Il n'y a aucune société éduquée...les gens sont "éduqués" par le système et la télévision...

Il n'y a qu'à regarder les reality shows pour comprendre a quel point sont éduqués les gens...

:confused:

 

Dirigeant et légitimité et compétences sont antinomiques...;)

 

PS/ Ce complot existe bel et bien, et je t'invite à lire les protocoles de Sion...

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