algerino116 10 Posted August 10, 2013 Partager Posted August 10, 2013 La lenteur des procédures administratives, le classement des terres agricoles et l’indemnisation sont autant de problèmes que rencontre l’Agence nationale d’intérmédiation et de régulation foncière (ANIREF) concernant la réalisation du programme de 42 nouveaux parcs industriels dotésd’une enveloppe financière de 88 milliards de DA.C’est ce qu’a indiqué Mme Hassiba Mokraoui, qui a souligné que les premières zones industrielles seront normalement réceptionnées en 2014. L’Econews : vous venez de présenter le bilan des opérations de l’ANIREF au premier semestre 2013. Pouvez-vous nous en parler? Mme Hassiba Mokraoui : il y a trois indicateurs qui ressortent de ce bilan. Il s’agit, premièrement, de l’augmentation de 53% de dossiers traités par rapport au premier semestre 2012. Deuxièmement, c’est l’activité qu’on ne voyait pas avant et qu’on voit maintenant. C’est tout ce qui est industrie manufacturière, chaussure, cuire, et autres. Et aussi la part de la production industrielle qui est très importante. Elle est en augmentation par rapport à l’année dernière. Le troisième point, c’est l’orientation des investisseurs vers les hauts plateaux, ce qui représente quand même 49% des dossiers traités. Il y a plus de demandes au niveau de cette région qu’au niveau du nord du pays. Quelles sont les principales actions qui ont été réalisées durant ce premier semestre de 2013? Notre préoccupation est surtout de lancer les 42 parcs industriels. Le plus important c’est de régler toute la partie juridique, lancer les études et les travaux. Sur le plan juridique, nous avons réglé tous les problèmes. Sur le plan financier, nous avons procédé, entre autres, à la signature de l’accord-cadre de financement du programme avec le FNI, ainsi que des conventions de crédits pour chacun des 42 projets. Là, on est à la partie opérationnelle, c'est-à-dire le lancement des avis d’appels d’offres nationaux et internationaux. Quand est-ce qu’on pourrait réceptionner la totalité de ces 42 zones industrielle ? Nous allons commencer à réceptionner les premières zones en 2014. Mais cela reste prévisionnel. Quel sera l’impact de ces zones sur l’économie nationale ? C’est un impact très important. Ce sont ces zones qui vont régler le problème des investissements dont souffre notre pays. Si on ne règle pas la question du foncier, on ne règle pas la question de l’investissement. Quels sont les problèmes majeurs que vous rencontrez lors de la concrétisation de ces zones ? Ce ne sont pas des problèmes majeurs mais généralement c’est des problèmes de lenteur des procédures administratives, le classement des terres agricoles et l’indemnisation. Nous voulons aller vite. Y-a-t-il des partenaires étrangers pour la réalisation de ces zones industrielles? Oui. Pour l’instant, nous n’avons pas encore désigné d’entreprises, parce que la commission d’évaluation est en train de faire son travail. Mais c’est des entreprises étrangères en groupement avec des entreprises algériennes qui vont concrétiser ces parcs industriels. Citer Link to post Share on other sites
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