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des enfants cancéreux meurent faute de places à l’hôpital


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Manque crucial de lits, pannes de matériel de radiologie et de radiothérapie, rendez-vous éloignés et par-dessus tout le retard flagrant dans la réalisation des 20 centres de lutte contre le cancer.

 

cancerdesenfants.jpg

 

Vivre son cancer en Algérie est dur même très dur, surtout lorsqu’on est âgé de moins de 15 ans. Les moyens de prise en charge des enfants atteints de cancer font largement défaut. Les spécialistes en oncologie au Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) du CHU Mustapha Pacha d’Alger, ont tiré la sonnette d’alarme, il y a longtemps, sur le sujet, à qui veut l’entendre. Mais la polémique qui enfle le plus ces derniers temps, est la prise en charge des enfants atteints de cancer. Celle-ci découle d’une récente déclaration d’un père d’une fillette qui a été éconduite du CPMC faute d’un lit, qui s’est confié récemment aux médias.

 

Selon lui, les conditions d’accueil des enfants malades et leurs parents laissent à désirer. Le malheureux papa déplore le manque de lits pour les enfants, le traitement, quant à lui, est une autre paire de manches. Il a dû faire le tour des hôpitaux d’Alger pour se procurer une place pour sa fille frappée par une leucémie. En termes de chiffres, 40 000 cas de cancer sont recensés annuellement en Algérie, dont 1 500 cas de cancer par an chez les enfants. Une frange à laquelle, on dédie un seul service spécialisé en cancérologie pédiatrique, il se trouve à Oran.

 

Ailleurs, ils sont souvent confinés dans des unités d’oncologie pédiatrique installées dans les différents services de pédiatrie. Au niveau du CPMC, l’on assure la prise en charge de 300 cas d’enfants cancéreux chaque année, dont 50 % à un stade avancé. Avec un diagnostic précoce et une bonne prise en charge des malades, on peut sauver 25 % des enfants atteints. Dans la plupart des cas, la maladie est diagnostiquée tardivement. Au CPMC, ce n’est pas la joie non plus, sept lits d’hospitalisation et cinq lits d’hôpital de jour seulement réservés à ces fragiles créatures qui proviennent des 48 wilayas. Au bout de trois jours, ils vident les lieux. Mais tout ne se résume pas au manque de places, il existe un autre problème plus inquiétant encore, il s’agit de la panne qui a touché le matériel de radiothérapie au niveau du CPMC, le plus grand centre de lutte contre le cancer, que compte le pays.

 

Autrefois, l’hôpital militaire de Ain Naâdja venait à la rescousse, en assurant des séances de radiothérapie pour enfants, mais actuellement, il ne reçoit plus les civils en raison du grand nombre de malades qui y sont admis. On ne peut faire une IRM ni à l’hôpital Mustapha ni au CPMC, tout simplement parce qu’ils ont installé des appareils sans les équipements d’anesthésie nécessaires. A chaque fois, l’on fait appel aux associations pour prendre en charge ces examens dans des cliniques privées. Aussi, il était question d’installer une unité d’oncologie à Bab El Oued (Alger), en 2001. Le projet a été adressé à plusieurs ministères pour avis.

 

Il est passé en Conseil des ministres, et approuvé par le ministère des Finances, mais en vain. Un appel d’offres a été lancé, le bureau d’études a été choisi, mais les changements des ministres de la Santé ont eu raison de la réalisation du projet.

 

Algerie *****

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On ne peut pas avoir un système de santé à la fois "populiste" ( gratuit et généralisé) et efficace .

 

Encore que le cancer n'est pas la maladie la plus "mal traitée" chez nos gosses ...

DE loin la meilleure réponse, la plus évidente..

Le tout gratuit, le tout est dû n'apporte rien de bon.

Il suffit d’ailleurs d'annoncer un projet de loi pour le paiement des soins à leur juste valeur et des émeutes éclatent un peu partout...C'est le paradoxe Algérien...Il veut tout, mais gratis....lui qui ne cesse de réclamer son baril...( il est convaincu que celui-ci lui est vraiment dû..):confused:

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DE loin la meilleure réponse, la plus évidente..

Le tout gratuit, le tout est dû n'apporte rien de bon.

Il suffit d’ailleurs d'annoncer un projet de loi pour le paiement des soins à leur juste valeur et des émeutes éclatent un peu partout...C'est le paradoxe Algérien...Il veut tout, mais gratis....lui qui ne cesse de réclamer son baril...( il est convaincu que celui-ci lui est vraiment dû..):confused:

 

Merci pour l'appréciation .

 

Le problème , c'est que nous ne mettont jamais les moyens adequats à nos ambitions .

Un système populiste ( qui marche plus ou moins) voudrait qu'on construise 10 fois plus d'hopitaux , former 10 fois plus et mieux le personnel médical et administratif et surtout , surtout , surtout aider le secteur privé pour la promotion d'une médecine de trés haute qualité et technicité , pour nous débarrasser au moins de la dépendance vis à vis de l'étranger pour les soins d'urgence et d'anesthésie-réanimation.

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Merci pour l'appréciation .

 

Le problème , c'est que nous ne mettont jamais les moyens adequats à nos ambitions .

Un système populiste ( qui marche plus ou moins) voudrait qu'on construise 10 fois plus d'hopitaux , former 10 fois plus et mieux le personnel médical et administratif et surtout , surtout , surtout aider le secteur privé pour la promotion d'une médecine de trés haute qualité et technicité , pour nous débarrasser au moins de la dépendance vis à vis de l'étranger pour les soins d'urgence et d'anesthésie-réanimation.

très juste en effet, même si le secteur privé à fait et il faut le reconnaître de gros progrès...Mais il n'est pas accessible à tous...C'est le prix à payer, et il faut en être conscient..

Le problème du public est certes du en grande partie aux autorités mais aussi et il ne faut pas le négliger au personnel qui y travaille, du plus petit au plus gros..La conscience professionnelle fait défaut, même si il ne faut pas généraliser...la recherche de la "planque" est source de motivation...Il suffit d'être allé au moins une fois dans sa vie à l’hôpital....

Pour la dépendance vis à vis de l'étranger je crains fort qu'il faille attendre encore très très longtemps.:confused:

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très juste en effet, même si le secteur privé à fait et il faut le reconnaître de gros progrès...Mais il n'est pas accessible à tous...C'est le prix à payer, et il faut en être conscient..

Le problème du public est certes du en grande partie aux autorités mais aussi et il ne faut pas le négliger au personnel qui y travaille, du plus petit au plus gros..La conscience professionnelle fait défaut, même si il ne faut pas généraliser...la recherche de la "planque" est source de motivation...Il suffit d'être allé au moins une fois dans sa vie à l’hôpital....

Pour la dépendance vis à vis de l'étranger je crains fort qu'il faille attendre encore très très longtemps.:confused:

 

C'est vrai mais tu n'expliques pas vraiment pourquoi !

Le problème des hôpitaux ou de toute autre structure économique ou de service public comme air algérie, l'ENTMV, l'ENTV, la SNTF etc est un problème de gestion. Les travailleurs n'ont rien à voir. On ne peut pas continuellement demander aux travailleurs de faire preuve de patriotisme alors qu'ils ont des collègues à eux, ne travaillant pas parcequ'ils font parti de l'effectif pléthorique, qui reçoivent le même salaire avec moins d'emmerdes parcequ'ils ne commettent jamais d'erreurs.

Le problème avec ces entités c'est l'absence de sanctions : pour le gestionnaire qui n'est jamais sanctionné pour son bilan et pour le travailleurs parcequ'il est protégé par un syndicat qui fait de la co-gestion avec le DG.

Un DG qui n'a aucun pouvoir sur le travailleur si ce n'est une influence sur les quelques primes. Il n'a pas de pouvoir de licenciement ni de recrutement sur la base de critères de compétences !

Tout le problème est là ! L'efficacité reste nulle !!!

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C'est vrai mais tu n'expliques pas vraiment pourquoi !

Le problème des hôpitaux ou de toute autre structure économique ou de service public comme air algérie, l'ENTMV, l'ENTV, la SNTF etc est un problème de gestion. Les travailleurs n'ont rien à voir. On ne peut pas continuellement demander aux travailleurs de faire preuve de patriotisme alors qu'ils ont des collègues à eux, ne travaillant pas parcequ'ils font parti de l'effectif pléthorique, qui reçoivent le même salaire avec moins d'emmerdes parcequ'ils ne commettent jamais d'erreurs.

Le problème avec ces entités c'est l'absence de sanctions : pour le gestionnaire qui n'est jamais sanctionné pour son bilan et pour le travailleurs parcequ'il est protégé par un syndicat qui fait de la co-gestion avec le DG.

Un DG qui n'a aucun pouvoir sur le travailleur si ce n'est une influence sur les quelques primes. Il n'a pas de pouvoir de licenciement ni de recrutement sur la base de critères de compétences !

Tout le problème est là ! L'efficacité reste nulle !!!

Tu résumes bien les choses, les sanctions sont impossibles à mettre en place, tellement il y a l'esprit de collusion.. tellement l'arme du chantage est ancrée en Algérie...

Récemment dans l’hôpital dont je tairerai le nom, il y eu un soignant qui a commis une bourde majeure, pour le protéger, tout le personnel soignant à menacé de faire grève..si jamais il lui arrivait des bricoles...

 

C'est ainsi que lorsque tu te rends aux urgences en pleine nuit, et qu'une fois arrivé sur les lieux, tu cherches sans jamais trouver le médecin de garde, qui est de garde oui,mais en théorie...Et lorsque la colère te prend légitimement, on te menace de faire appel à la sécurité..

Un exemple parmi d'autres..

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Tu résumes bien les choses, les sanctions sont impossibles à mettre en place, tellement il y a l'esprit de collusion.. tellement l'arme du chantage est ancrée en Algérie...

Récemment dans l’hôpital dont je tairerai le nom, il y eu un soignant qui a commis une bourde majeure, pour le protéger, tout le personnel soignant à menacé de faire grève..si jamais il lui arrivait des bricoles...

 

C'est ainsi que lorsque tu te rends aux urgences en pleine nuit, et qu'une fois arrivé sur les lieux, tu cherches sans jamais trouver le médecin de garde, qui est de garde oui,mais en théorie...Et lorsque la colère te prend légitimement, on te menace de faire appel à la sécurité..

Un exemple parmi d'autres..

 

 

en matière de soins et contacts directs avec le malade, le médecin est l'exemple à suivre. Si dans un service, le chef est injoignable et qu'en plus au su de tous ses subordonnés il ne s'intéresse qu'aux malades pistonnés ou rentables pour lui , c'est l'anarchie garantie. Le code de déontologie existe mais est ignoré par les intéressés qui à l'image de tous les Algériens ne veulent aucun contrôle de leurs activités et un pouvoir bien content de détenir des armes de chantage pour mieux se maintenir en place.

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Merci pour l'appréciation .

 

Le problème , c'est que nous ne mettont jamais les moyens adequats à nos ambitions .

Un système populiste ( qui marche plus ou moins) voudrait qu'on construise 10 fois plus d'hopitaux , former 10 fois plus et mieux le personnel médical et administratif et surtout , surtout , surtout aider le secteur privé pour la promotion d'une médecine de trés haute qualité et technicité , pour nous débarrasser au moins de la dépendance vis à vis de l'étranger pour les soins d'urgence et d'anesthésie-réanimation.

 

selon quels critères ? Si tu prends les normes occidentales des pays développés ton raisonnement tiendrait. La Chine et la Russie ne font guère mieux que l'Algérie. Durant la période de coopération qui a vu les médecins soviétiques travailler en Algérie, ces derniers repartaient chez eux avec des valises bourrées de médicaments achetés en Algérie. Dans la Chine actuelle, sidéens et cancéreux sont laissés pour compte et ne bénéficient pour les plus chanceux que de sérum physiologique.

 

La santé en Algérie comme le reste est victime du système pourri imposé par ses nouveaux colonisateurs. Avec ce qui existe si on supprime les soins à l'étranger et que les voleurs qui gouvernent se trouvent exposés aux mêmes aléas que le peuple, ils sauront remédier aux déficits. Que l'on applique un code de déontologie remanié tel que voulu par les médecins avant sa transformation par les DAF- code de l'UMA - et nous aurons une médecine privée séparée de la publique avec des praticiens responsabilisés et des patients rassurés.

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selon quels critères ? Si tu prends les normes occidentales des pays développés ton raisonnement tiendrait. La Chine et la Russie ne font guère mieux que l'Algérie. Durant la période de coopération qui a vu les médecins soviétiques travailler en Algérie, ces derniers repartaient chez eux avec des valises bourrées de médicaments achetés en Algérie. Dans la Chine actuelle, sidéens et cancéreux sont laissés pour compte et ne bénéficient pour les plus chanceux que de sérum physiologique.

 

La santé en Algérie comme le reste est victime du système pourri imposé par ses nouveaux colonisateurs. Avec ce qui existe si on supprime les soins à l'étranger et que les voleurs qui gouvernent se trouvent exposés aux mêmes aléas que le peuple, ils sauront remédier aux déficits. Que l'on applique un code de déontologie remanié tel que voulu par les médecins avant sa transformation par les DAF- code de l'UMA - et nous aurons une médecine privée séparée de la publique avec des praticiens responsabilisés et des patients rassurés.

 

Evidement qu'on prend comme modèle celui des occidentaux et non pas le système Burkinabe ou Tchadien ! :D

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