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Mohand Ben Bournane sauve la fonderie de Nouzonville.


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Un Algérien qui sauve une usine française. Bravo!

J'espère que des relations vont se développer avec l'Algérie.

 

La Fonderie Nicolas poursuit sa saga

Publié le 05/02/2013 L'union-L'Ardennais

 

Sortie du groupe Delachaux, elle a un nouveau patron.

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Mohand Ben Bournane : « Mes différentes expériences m'ont donné une réelle légitimité à la reprise de la fonderie Nicolas. »

 

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Installée à Nouzonville depuis 1880 _elle s'appelait alors Hardy Capitaine_, la Fonderie Nicolas a bien failli disparaître fin 2012.

Touché par un changement d'actionnariat, le groupe Delachaux auquel elle était intégrée voulait, en effet, se séparer de sa branche « fonderies » et par ricochet de sa filiale ardennaise, spécialisée dans la fabrication en petite et moyenne série de pièces en fonte de 10 à 35 kg.

Il a fallu la ténacité de son responsable de production, Mohand Ben Bournane, 49 ans, pour empêcher une nouvelle défaillance d'entreprise dans la Vallée de la Meuse.

« J'avais déjà vécu cette triste expérience chez Grandry lors de la liquidation de l'entreprise carolo. Je n'ai pas voulu connaître ça une deuxième fois. Je ne me faisais pas à l'idée qu'on puisse sacrifier une PME qui avait le savoir-faire, un marché spécifique et les capacités (1) pour continuer de tourner. Soit j'allais voir le psy, soit j'utilisais mes réseaux et mon expérience pour sauver une boîte qui a régulièrement eu des résultats satisfaisants mais n'intéressait aucun repreneur ».

Fort de la reconnaissance du personnel en place (32 salariés repris dans les mêmes conditions), Mohand « tombe dans la réflexion » pour éviter un énorme gâchis.

Avec le soutien d'un chargé de mission au cabinet d'expertise comptable KPMG, il met un an à réaliser une étude de faisabilité et un business plan et à collecter diverses aides (2).

« Car, je n'ai pas repris l'entreprise pour l'euro symbolique ».

Et le 21 décembre 2012, il rachète les bâtiments, le fonds de commerce et les matériels des Fonderies Nicolas.

Il confesse pourtant être passé par des moments difficiles.

« Les négociations avec la maison mère ont été éprouvantes mais j'ai senti un souffle derrière moi en rencontrant des gens qui m'ont encouragé et aidé : Mm. Guillaumin et Ravignon et des industriels ardennais m'ayant assuré leur partenariat et un premier volant d'affaires. Ce qui témoigne d'un changement de mentalité dans l'industrie locale où, face à la crise, les entreprises sont plus complémentaires ».

Désormais patron de la fonderie de fontes nouzonnaise, Mohand Ben Bournane espère maintenir en vie l'outil de travail et vise un chiffre d'affaires de 4 millions d'euros à l'horizon 2016. « En restant à la pointe de la technologie, en étoffant un service commercial longtemps en somnolence et en s'ouvrant de nouveaux horizons. A ce titre, l'investigation vers les pays du Maghreb peut constituer une voie d'amélioration intéressante ».

Ce fils d'ouvrier dont les parents ne savaient ni lire, ni écrire avait, antérieurement, exercé à La Fonte Ardennaise et chez Thyssen puis contribué à la création de Chooz Techni Finition. Un nouveau challenge s'ouvre à lui. Mais Mohand Ben Bournane sait aussi le défi qui l'attend : « c'est à la fin du bal qu'on paiera les musiciens ».

 

Pascal Remy

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Un Algérien qui sauve une usine française. Bravo!

J'espère que des relations vont se développer avec l'Algérie.

 

La Fonderie Nicolas poursuit sa saga

Publié le 05/02/2013 L'union-L'Ardennais

 

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20130205511081ba34f9d-0-725635.jpg

 

Installée à Nouzonville depuis 1880 _elle s'appelait alors Hardy Capitaine_, la Fonderie Nicolas a bien failli disparaître fin 2012.

Touché par un changement d'actionnariat, le groupe Delachaux auquel elle était intégrée voulait, en effet, se séparer de sa branche « fonderies » et par ricochet de sa filiale ardennaise, spécialisée dans la fabrication en petite et moyenne série de pièces en fonte de 10 à 35 kg.

Il a fallu la ténacité de son responsable de production, Mohand Ben Bournane, 49 ans, pour empêcher une nouvelle défaillance d'entreprise dans la Vallée de la Meuse.

« J'avais déjà vécu cette triste expérience chez Grandry lors de la liquidation de l'entreprise carolo. Je n'ai pas voulu connaître ça une deuxième fois. Je ne me faisais pas à l'idée qu'on puisse sacrifier une PME qui avait le savoir-faire, un marché spécifique et les capacités (1) pour continuer de tourner. Soit j'allais voir le psy, soit j'utilisais mes réseaux et mon expérience pour sauver une boîte qui a régulièrement eu des résultats satisfaisants mais n'intéressait aucun repreneur ».

Fort de la reconnaissance du personnel en place (32 salariés repris dans les mêmes conditions), Mohand « tombe dans la réflexion » pour éviter un énorme gâchis.

Avec le soutien d'un chargé de mission au cabinet d'expertise comptable KPMG, il met un an à réaliser une étude de faisabilité et un business plan et à collecter diverses aides (2).

« Car, je n'ai pas repris l'entreprise pour l'euro symbolique ».

Et le 21 décembre 2012, il rachète les bâtiments, le fonds de commerce et les matériels des Fonderies Nicolas.

Il confesse pourtant être passé par des moments difficiles.

« Les négociations avec la maison mère ont été éprouvantes mais j'ai senti un souffle derrière moi en rencontrant des gens qui m'ont encouragé et aidé : Mm. Guillaumin et Ravignon et des industriels ardennais m'ayant assuré leur partenariat et un premier volant d'affaires. Ce qui témoigne d'un changement de mentalité dans l'industrie locale où, face à la crise, les entreprises sont plus complémentaires ».

Désormais patron de la fonderie de fontes nouzonnaise, Mohand Ben Bournane espère maintenir en vie l'outil de travail et vise un chiffre d'affaires de 4 millions d'euros à l'horizon 2016. « En restant à la pointe de la technologie, en étoffant un service commercial longtemps en somnolence et en s'ouvrant de nouveaux horizons. A ce titre, l'investigation vers les pays du Maghreb peut constituer une voie d'amélioration intéressante ».

Ce fils d'ouvrier dont les parents ne savaient ni lire, ni écrire avait, antérieurement, exercé à La Fonte Ardennaise et chez Thyssen puis contribué à la création de Chooz Techni Finition. Un nouveau challenge s'ouvre à lui. Mais Mohand Ben Bournane sait aussi le défi qui l'attend : « c'est à la fin du bal qu'on paiera les musiciens ».

 

Pascal Remy

 

3ala slamtek

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non ce n'est pas une premiere ,mais la vraie premiere vient d'algerie il faut le souligner c'est Issad Rabrab le patron de cevital

 

Rebrab rachète une importante usine en France

 

Le groupe algérien Cevital, présidé par Issad Rebrab, reprend Oxxo, le fabricant de menuiseries de Cluny en France. Selon Magazine Verre & Protections qui a donné l’information, dans son offre de reprise, l'entreprise verrière algérienne propose de conserver 288 des 407 salariés et réalisera un investissement de 12 millions d'euros.

Le rachat d'Oxxo par ce très important groupe algérien (3,6 milliards de dollars de chiffre d'affaires, 13 800 employés) s'inscrirait, pour ce dernier, dans un vaste plan visant à créer un géant français, puis européen de la menuiserie, avec notamment le rachat d'autres fabricants de fenêtres en France et dans d'autres pays d'Europe.

 

Une activité de menuiserie aluminium sera également créée en 2014 par Cevital sur le site même de Cluny.

 

Il faut noter que le contrat d'extrusion qui liait Oxxo avec la firme Veka est reconduit par le repreneur. Cette acquisition est pour le groupe Cevital l'amorce d'un ambitieux projet visant à réaliser un chiffre d'affaires de 200 millions d'euros sur le seul marché français.

 

Rappelons qu'Oxxo réalisait un chiffre d'affaires de 67 millions d'euros, et employait 420 salariés qui produisaient plus de 160 000 menuiseries PVC par an et équipait près de 170 logements par jour.

 

Le 5 février dernier, le tribunal de commerce de Mâcon avait placé la société Oxxo en redressement judiciaire, avec une période d'observation de six mois. Ce même tribunal vient, vendredi 31 mai, de rendre son verdict.

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non ce n'est pas une premiere ,mais la vraie premiere vient d'algerie il faut le souligner c'est Issad Rabrab le patron de cevital

 

Moi ce qui me gène avec Mr REBRAB, c'est:

- d'où vient son capital de départ?

- pourquoi n'aide t-il pas au développement de l'huile d'olive et de colza au lieu d'importer 100% des graines qu'il triture dans ses moulins?

 

Sinon, pas mal les emplois créés avec l'usine de verre et le rachat de l'usine de fenêtres.

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non ce n'est pas une premiere ,mais la vraie premiere vient d'algerie il faut le souligner c'est Issad Rabrab le patron de cevital
Rebrab, tabel ya bou m'tabel ... Personnellement j'accuse Boumedienne peut être de tout sauf d’avoir expédier le pays à l’ère préindustrielle !
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Rebrab, tabel ya bou m'tabel ... Personnellement j'accuse Boumedienne peut être de tout sauf d’avoir expédier le pays à l’ère préindustrielle !

 

pARCE QUE eL hADJAR, les usines Sonacome de tracteurs, camions, ce n'est rien? Arzew et les engrais? Et à Annaba l'azote?

Seriez vous aveugle?

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