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INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE : L’Algérie tente de rattraper le retard


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INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

L’Algérie tente de rattraper le retard

 

Le ministère de l’Industrie vient de se doter d’une nouvelle division administrative. Celle-ci se consacrera exclusivement à l’élaboration d’une stratégie de défense contre la concurrence féroce, imposée aux entreprises algériennes par les firmes étrangères.

 

Lyès Menacer - Alger (Le Soir) - L’annonce a été faite hier matin par le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, en marge des travaux du Colloque international sur la «gouvernance des institutions et l’intelligence économique», organisé à l’hôtel Sheraton à Alger. La nouvelle institution viendra en appui aux petites et moyennes entreprises qui «sont incapables de mutualiser leurs besoins et leurs moyens en matière d'acquisition et de traitement de l'information», a-t-il expliqué. M. Temmar a ajouté que les PME/PMI ne peuvent que recourir à l’aide de l’Etat, à défaut de pouvoir créer des services spécialisés dans la collecte et le traitement de l'information. C’est pour répondre à ce besoin de compétitivité que ce colloque a été organisé par l’Université de la formation continue (UFC).

 

La non-maîtrise de l’information économique et de sa gestion fait que «nos PME/PMI se trouvent en situation de dépendance vis-à-vis d'entreprises concurrentes bien plus grandes ou d'isolement, ce qui affaiblit leur position stratégique et leur compétitivité», a déclaré le ministre de l’Industrie. Pour pouvoir faire face donc à cette concurrence, une réorganisation urgente de nos entreprises demeure le seul garant de leur développement. «Pour pouvoir capter les parts de marché, l’entreprise algérienne doit opérer une mise à niveau en matière de collecte et de gestion de l’information. L’action de l’Etat est nécessaire et elle consiste à mettre en place les conditions adéquates pour aider nos entreprises à la compétitivité», a-t-il précisé. «Dans ce cas de figure, et en tant qu’instrument efficient de management des connaissances, l’intelligence économique est la principale démarche à garantir la défense et la protection du potentiel de l’entreprise», a-t-il ajouté. M. Temmar a, toutefois, indiqué que le système d’intelligence économique ne doit pas servir seulement d’instrument de défense de l’entreprise.

 

La maîtrise de l’information doit participer à l’augmentation des capacités des entreprises nationales et à l’accroissement de leurs parts de marché, d’une part, et à celle du patrimoine national, d’autre part, a insisté le ministre. Pour sa part, le recteur de l’UFC, M. A. Lemnouar, a déclaré qu’une post-graduation sur l’intelligence économique a été ouverte. Quarante étudiants y sont inscrits, a-t-il dit. Une seconde promotion dans la même formation sera lancée en septembre prochain, a-t-il ajouté. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, présent lui aussi à cette rencontre, a affirmé par ailleurs que «l’intégration des outils de l’intelligence économique dans le mode de gestion des entreprises et administrations contribuera au développement du système universitaire actuel en le transformant progressivement en un système d’information stratégique».

 

La Soir d'Algérie

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L’Algérie tente de rattraper le retard

 

Le ministère de l’Industrie vient de se doter d’une nouvelle division administrative. Celle-ci se consacrera exclusivement à l’élaboration d’une stratégie de défense contre la concurrence féroce, imposée aux entreprises algériennes par les firmes étrangères.

 

Lyès Menacer - Alger (Le Soir) - L’annonce a été faite hier matin par le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar, en marge des travaux du Colloque international sur la «gouvernance des institutions et l’intelligence économique», organisé à l’hôtel Sheraton à Alger. La nouvelle institution viendra en appui aux petites et moyennes entreprises qui «sont incapables de mutualiser leurs besoins et leurs moyens en matière d'acquisition et de traitement de l'information», a-t-il expliqué. M. Temmar a ajouté que les PME/PMI ne peuvent que recourir à l’aide de l’Etat, à défaut de pouvoir créer des services spécialisés dans la collecte et le traitement de l'information. C’est pour répondre à ce besoin de compétitivité que ce colloque a été organisé par l’Université de la formation continue (UFC).

 

La non-maîtrise de l’information économique et de sa gestion fait que «nos PME/PMI se trouvent en situation de dépendance vis-à-vis d'entreprises concurrentes bien plus grandes ou d'isolement, ce qui affaiblit leur position stratégique et leur compétitivité», a déclaré le ministre de l’Industrie. Pour pouvoir faire face donc à cette concurrence, une réorganisation urgente de nos entreprises demeure le seul garant de leur développement. «Pour pouvoir capter les parts de marché, l’entreprise algérienne doit opérer une mise à niveau en matière de collecte et de gestion de l’information. L’action de l’Etat est nécessaire et elle consiste à mettre en place les conditions adéquates pour aider nos entreprises à la compétitivité», a-t-il précisé. «Dans ce cas de figure, et en tant qu’instrument efficient de management des connaissances, l’intelligence économique est la principale démarche à garantir la défense et la protection du potentiel de l’entreprise», a-t-il ajouté. M. Temmar a, toutefois, indiqué que le système d’intelligence économique ne doit pas servir seulement d’instrument de défense de l’entreprise.

 

La maîtrise de l’information doit participer à l’augmentation des capacités des entreprises nationales et à l’accroissement de leurs parts de marché, d’une part, et à celle du patrimoine national, d’autre part, a insisté le ministre. Pour sa part, le recteur de l’UFC, M. A. Lemnouar, a déclaré qu’une post-graduation sur l’intelligence économique a été ouverte. Quarante étudiants y sont inscrits, a-t-il dit. Une seconde promotion dans la même formation sera lancée en septembre prochain, a-t-il ajouté. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, présent lui aussi à cette rencontre, a affirmé par ailleurs que «l’intégration des outils de l’intelligence économique dans le mode de gestion des entreprises et administrations contribuera au développement du système universitaire actuel en le transformant progressivement en un système d’information stratégique».

 

La Soir d'Algérie

 

Oui, mais avec une organisation telle que le scandale de la dernière foire internationale, ils ne sont pas prêts d'aller loin!

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