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Le tendre et dangereux visage de l'amour...


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Le tendre et dangereux

visage de l'amour

m'est apparu un soir

après un trop long jour

C'était peut-être un archer

avec son arc

ou bien un musicien

avec sa harpe

Je ne sais plus

Je ne sais rien

Tout ce que je sais

c'est qu'il m'a blessée

peut-être avec une flèche

peut-être avec une chanson

Tout ce que je sais

c'est qu'il m'a blessée

blessée au coeur

et pour toujours

Brûlante trop brûlante

blessure de l'amour.

 

Jacques Prévert

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Paris at Night

 

Paris at Night

 

Trois allumettes, une à une allumées dans la nuit

La première pour voir ton visage tout entier

La seconde pour voir tes yeux

La dernière pour voir ta bouche

et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela

en te serrant dans mes bras.

 

Jacques Prévert

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pour moi et rien que pour moi

son visage n'a rien d'un ange

l’amertume d'une perte, le désespoir d'un abandon

le doux souvenir du bonheur qui me torture

j'ai fini par abandonner à mon tour

des comme moi autrefois, des innocente créatures

sacrifiées pour rendre mon coeur plus dur

leur seule erreur c'était de croire

je suis devenu son instrument de torture

sans me vanter, je fut cette pourriture

qui promet et rompt avant d'arriver au détour

mais qui sa victoire ne savoure

que les cieux m'entendent!

je honnie ce que je suis!

et devant le miroir mes lèvres me répètent des injures

et nuls jour...nul jour ne s'écoule sans que j'y songe

j'ai donné ce que l'amour m'avait offert de force

je fus son plus fidèle serviteur

son bourreau

mais maintenant, elles sont à l’abri

mon coeur ne cesse de broyer du gris depuis

je l'ai tué, enfin presque...

oui haïssez moi, faites moi plaisir.

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pour moi et rien que pour moi

son visage n'a rien d'un ange

l’amertume d'une perte, le désespoir d'un abandon

le doux souvenir du bonheur qui me torture

j'ai fini par abandonner à mon tour

des comme moi autrefois, des innocente créatures

sacrifiées pour rendre mon coeur plus dur

leur seule erreur c'était de croire

je suis devenu son instrument de torture

sans me vanter, je fut cette pourriture

qui promet et rompt avant d'arriver au détour

mais qui sa victoire ne savoure

que les cieux m'entendent!

je honnie ce que je suis!

et devant le miroir mes lèvres me répètent des injures

et nuls jour...nul jour ne s'écoule sans que j'y songe

j'ai donné ce que l'amour m'avait offert de force

je fus son plus fidèle serviteur

son bourreau

mais maintenant, elles sont à l’abri

mon coeur ne cesse de broyer du gris depuis

je l'ai tué, enfin presque...

oui haïssez moi, faites moi plaisir.

Très très beau, j'ai bcp aimé, mais dis donc c'est sévère

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