Zoubir8 174 Posted September 8, 2013 Partager Posted September 8, 2013 Victoire de la pression populaire avec la campagne internationale BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) sur les élus européens. LISEZ: Israël s'insurge contre les sanctions des Européens Par Cyrille Louis Le Figaro Mis à jour le 08/09/2013 PHOTO: «Nous n'acceptons aucun diktat sur nos frontières», a protesté Benyamin Nétanyahou (ici à Jérusalem, dimanche). Une directive de l'UE prévoit d'interdire tout financement d'institutions israéliennes dans les Territoires occupés. Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, furieux que l'Union européenne ait récemment décidé de ne plus financer les institutions israéliennes opérant dans les Territoires occupés, parviendra-t-il à faire reculer les Vingt-Huit? Samedi, il a en tout cas mobilisé un soutien de poids en la personne du secrétaire d'État américain John Kerry qui, à Vilnius, a appelé ses homologues européens à repousser l'application de la directive contestée. Son entrée en vigueur dès le 1er janvier 2014, a-t-il expliqué en substance, menace de faire échouer les négociations de paix israélo-palestiniennes qui, après trois années d'interruption, viennent tout juste de redémarrer. Si elle est conforme à la position traditionnelle de l'Union européenne, qui ne reconnaît pas l'annexion unilatérale de Jérusalem-Est, ni celle du plateau du Golan, et juge illégale la colonisation en Cisjordanie, la directive publiée le 19 juillet dernier marque, de l'avis général, un durcissement du ton employé à l'égard d'Israël. Elle prévoit qu'un laboratoire, une entreprise ou une université israélienne ayant des activités dans ces territoires occupés lors de la guerre des Six-Jours ne sera plus éligible à des financements ou à des prix octroyés par l'UE. «On ne pouvait se contenter éternellement d'afficher de beaux principes, justifie un diplomate européen à Jérusalem, tout en continuant à financer et à récompenser des structures israéliennes qui ont des activités des deux côtés de la ligne verte…» L'initiative est d'autant plus embarrassante pour les autorités israéliennes qu'elle n'est pas isolée Saluée par les responsables palestiniens, la directive a déclenché un concert de critiques au sein de la coalition gouvernementale israélienne. «Nous n'acceptons aucun diktat sur nos frontières», a protesté Benyamin Nétanyahou, tandis que le ministre de l'Économie, Naftali Bennett, dénonçait «une attaque terroriste» de l'Union européenne «contre toutes les chances de paix». «Depuis lors, explique un haut responsable israélien, nous avons déployé des efforts significatifs pour faire comprendre à nos partenaires que cette directive extrémiste, si elle devait être maintenue, serait un obstacle non seulement aux relations d'Israël avec l'Europe, mais aussi à la relance du processus de paix.» L'initiative européenne est d'autant plus embarrassante pour les autorités israéliennes qu'elle n'est pas isolée. Au printemps, un projet visant à faire étiqueter les produits fabriqués dans les colonies de Cisjordanie et à Jérusalem-Est a ainsi été soutenu par plusieurs ministres européens avant d'être mis en sourdine, déjà à la demande des États-Unis. Pressée par John Kerry de temporiser, la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a exclu samedi de revenir sur la directive tout en annonçant l'envoi d'une mission en Israël afin de s'assurer que les nouvelles règles seront appliquées «avec discernement». Un pas de côté que les Palestiniens ont accueilli avec déception, jugeant que «l'intervention des États-Unis jette un doute sérieux sur sa capacité à jouer un rôle de médiation». «La balle est désormais dans le camp de l'UE, observe un diplomate à Jérusalem. Sa réaction sera un sérieux test de sa capacité à tenir bon sur ses principes.» Citer Link to post Share on other sites
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