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pleur nom de dieu, pleur!


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désolé les copain(e)s suis un peu débordé en ce moment, dès le départ c'était prévu que je termine ce truc une fois à la maison (c'est à dire ce soir) ^^

 

merci saby ;) Coucou Grum :o

 

ah je comprends mieux mnt tu te conncte depuis l'hopital :22:

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De très belles plumes Risk et Rihame!

 

Allah yerham la maman de ton ami Risk, je n'ose imaginé combien ça doit être dur de perdre sa maman, c'est notre repère dans la vie, une personne m'a dit à juste titre un jour : " Fi hed eddenya, mat'7ebbek ghir yemmak " (Dans cette vie, la seule personne qui t'aime vraiment c'est ta maman) Sans condition, sans aucune attente, sans rien demander en retour!

 

Que le bon Dieu leur donne le courage et la patience dans cette épreuve!

 

Rihame,que le bon Dieu te garde à tes enfants le plus longtemps possible, et eux à toi également!

 

"ma tebki 3lik ghir yémmak" :)

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ton ami Risk est quelqu'un est plein de sagesse, c'est pour te préserver et te protéger qu'il a préféré taire cet absolu malheur qui s'est abattu sur lui, il est resté digne face à toi....je trouve..

 

il parle souvent des "Self made man", il n'aime pas dépendre des autres, mais aime bien que les autres dépendent de lui. :D

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triste et beau a la fois Risk , allah yerhamha

 

desolé de le dire en retard j'étais au bled pour un bœuf malade :)

 

en faite tout en lisant, dans mon imagination la défunte était la tante aux grosses fesses de ton autre beau texte, j'espere que ce n'est pas elle

 

non ce n'est pas elle, Tati était prof de biochimie, éplucher des pommes de terre sur un tabouret grinçant n'était pas dans son répertoire :D

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je finis par trouver où me stationner, le rituel fastidieux des embrassades et des condoléances finit par me lasser, l'ainé des enfants de tati s'est placé devant l'entrée de l'immeuble, une ligne de gens s'était dessinée, je le voyais répéter les mêmes gestes, recevoir les mêmes tapes sur l'épaule, la sueur en perle sur le front, les lunettes toujours sur le point de tomber, la chenille humaine avançait sans avancer, petit à petit elle devint une entité qui se mouvait et qui ne finissait pas de se rallonger.

 

le menteur me rejoignit pour m'informer que l'enterrement allait avoir lieu à Setif, ville natale de tati ... elle aimait beaucoup cette ville, elle n'a jamais réussi à se débarrasser de cet accent particulier et amusant, je doute qu'elle ait essayé de le faire d'ailleurs ... le menteur eut à peine le temps de respirer que l'un des présents l’aperçu, il le dénonça immédiatement et la chenille muta et se divisa en deux.

 

... le ciel devint rougeâtre et les gens affluaient toujours, dans le tas je reconnus quelques amis qui vinrent me rejoindre, après une discussion banale sur la fatalité du destin et les yaourts nous rompîmes le jeûne avec de l'eau, j'ai pris avec eux un café avant de me dérober et de retrouver mon pote encerclé par un autre groupes d'amis, le connaissant il serait resté en leur compagnie jusqu'à ce qu'ils se fatiguent, j'intervins en le trainant par l'épaule.

 

à la maison, la table était remplie de plats généreusement déposés là par les voisines, bizarrement l'appétit était au rendez vous... je découvrit une nouvelle façon de faire cuire du poisson ... le départ pour la wilaya 19 était prévu pour 4 heures, j'implorais le sommeil mais il restait indifférent ... dans le noir de la maison l'insomnie m'accorda malgré elle le temps de réfléchir à la journée et à ce qui s'y était passé ... confusion.

 

je me suis rappelé que ... vers la fin de l'après midi, une ambulance était arrivée, les cousins de sétif ont du faire jouer leur relation pour pouvoir disposer d'une ambulance afin de conduire la dépouille vers l'endroit où le sol allait la cacher des yeux ... les gendarmes se sont montrés très compréhensifs et la paperasse vite expédiée...puis, une lumière... une douleur aux yeux, le menteur me balança un coussin sur le visage en allumant et en lâchant "faut qu'on y aille".

 

à sétif je ne connaissais presque personne, mais tout le monde semblaient me connaitre, j'entendais mon prénom fréquemment ... et puis je finis par reconnaitre quelques cousins que j'ai rencontré par le passé, je laissai entendre que j'étais épuisé et on me conduisit vers une chambre où un merveilleux matelas était disposé, l'heure à laquelle était sensée arriver l'oncle des USA était assez éloignée, j'avais largement le temps de récupérer avant l'enterrement.

 

vers midi le menteur vint me réveiller, la chambre allait être utilisée, on s'est alors réfugiés dans une mosquée ...après la prière, on s'est endormi ... je me réveilla avant lui et comme il n'avait pas dormi, je décidai de le laisser tranquille ... encore "seul" je me suis de nouveau rappelé un autre événement auquel j'avais assisté et que j'avais presque oublié..les cousins, sa soeur, son frère m'avaient demandé pendant qu'ils m'installaient dans la chambre quelques heures plus tôt en profitant de son absence: comment va t-il? est-ce qu'il parle? a t-il pleuré?...sur le coup je les ai envoyé balader, mais ca m'a travaillé ... il n'avait pas versé la moindre larme. non que ce soit une obligation mais ca m'a ... inquiété,

 

je me rendormis de nouveau décidé à faire quelque chose ,à mon réveil il était toujours endormi... presque 15h ... je pris la décision de le réveiller:

 

- aller, debout ... c'est presque l'heure

- je sais - il était déjà réveillé -

- écoutes, je sais que ca ne signifie pas grand choses mais ... as-tu pleuré? -en regardant ailleurs-

- non

- pourquoi? -question vraiment .... vraiment stupide-

- je ne sais pas.

- ta mère est morte, tu ne la reverras plus, fini ces coups de fils pour te demander si tu as bien mangé, si tu va bien, avec qui tu es - je fut envahi par le chagrin ... tsss ... c'est lui qui doit chialer pas moi, mais pleur nom de dieu! ...je cherchais sur son visage des signes de tristesse, de détresse mais rien n'y faisait... et il finit par parler:

 

- .... on y va.

 

 

3/4

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Je vis la même chose en ce moment, ma meilleure amie a perdu son papa il y a quelques jours, et je la vois tellement forte pour sa maman, c'est devenu en quelque sorte elle l'homme de la famille!

 

Et en pensant à ce qu'elle a perdu, c'est moi même qui pleure! et j'ai souvent envie de lui dire la même chose : pleure nom de Dieu, pleure!!!

 

Il faut croire que chacun de nous a sa manière d'exprimer sa tristesse, il y a ceux qui pleurent, et il y a ceux qui au contraire, gardent leurs émotions à l'intérieur, car ils se disent qu'il faut bien qu'il y en est un qui garde la tête froide!

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Tu devrais faire conteur a winet!

Toute fainéante que je suis , j'ai lu et relu ton récit ! Ah si j'avais une fille:)

 

 

je sais vraiment pas quoi répondre Riri, tu sais ... j'ai toujours ce malaise lorsqu'on me dit de belle chose, face à de la gentillesse je perd mes mots, alors je dis parfois n'importe quoi en espérant refléter de la politesse.

 

tu te rappel la première fois que je suis mis à écrire des poèmes? on aurait dit une salle de classe avec toi comme proff :D

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