Jump to content

psychanalyser dans une seule journé


Recommended Posts

L'Iboga : Les mystères du Bwiti

 

par Sylvain

 

 

 

NOTA : CE DOSSIER N'A PAS POUR BUT D'INCITER QUICONQUE A CONSOMMER DE L'IBOGA. RAPPELLEZ VOUS QUE SA CONSOMMATION PEUT ETRE DANGEUREUSE ET NECESSITE LA PRESENCE D'UN TIERS QUALIFIE. SON UTILISATION ET SON IMPORTATION EST FORMELLEMENT INTERDITE DANS LES PAYS SUIVANTS : USA, BELGIQUE, SUISSE. L'AUTEUR DE CES LIGNES NE SAURAIT ETRE TENU POUR RESPONSABLE DES EVENTUELS ACCIDENTS SURVENUS A LA SUITE D'UNE PRISE D'IBOGA

 

Tout d'abord qu'est ce que l'Iboga ?

 

Si vous avez un problème dans votre vie qui vous paraît difficilement résoluble, et d'autant plus si il s'agit d'une addiction (alcoolisme, boulimie, drogue, obsessions), vous vous devez au moins de faire connaissance avec cette plante…

 

L'iboga (nom scientifique : Tabernanthe Iboga) est une plante africaine issue de la religion Bwiti (voir notre dossier), répandue au Gabon et au Cameroun notamment, où elle pousse en abondance. On consomme l'écorce de la racine de l'iboga, bien souvent réduite en poudre. A faible dose (> de 3 grammes) c'est un excitant et aphrodisiaque, dont se servent les chasseurs qui partent pendant de longues journées. A dose moyenne (> de 10 grammes), c'est un puissant hallucinogènes au sens médical du terme, vous avez des visions oniriques et effectuez des voyages astraux. La réalité elle, n'est que très peu altérée. A forte dose, c'est-à-dire entre 20 et 30 grammes, on a des visions oniriques et régressives, on pénètre dans son inconscient et bien souvent on revit les tranches de vie de sa petite enfance, voire de vies antérieures. Mais vous restez conscient de votre environnement, contrairement aux champignons hallucinogènes et au LSD.

 

 

L'iboga n'est pas une drogue

 

Popularisée aux Etats-Unis pour ses propriétés anti-addictives par un certain Edward Losoft, ancien héroïnomane, l'iboga est justement tout le contraire d'une drogue. Elle est d'ailleurs utlisée en médecine traditionnelle depuis quelques années : on synthétise son principe actif, l'ibogaïne, sous forme de pilule, pour guérir les toxicomanes les plus sévères. Les résultats sont indiscutables : la quasi-totalité des toxicomanes prescrits n'ont pas replongé, pour une simple et bonne raison ; l'iboga enlève toute sensation de manque, tout sevrage ! Après administration, le toxicomane ne ressent tout simplement plus le besoin de se « faire un fix » ou de se « rouler un joint ». Au niveau neuronal, l'iboga prend place et nettoie les zones du cerveau reliées à la dépendance. A noter aussi qu'il n'y pas à priori de dose létale et que ce produit n'est pas toxique : certains initiés Bwiti en consomment plus de 100 grammes lors des rituels d'initiation. Ce qui n'exclut pas de grandes précautions d'emploi (voir plus bas).

 

 

Iboga et psychothérapie

 

Au fil des ans on a trouvé d'autres propriétés à l'iboga : celle de vivre des expériences régressives et de comprendre ainsi ses traumas les plus profonds. Certains disent que prendre de l'iboga à dose initiatique, c'est comme faire une psychanalyse en deux jours ! Ainsi certains témoignent s'être non seulement débarrassés de leur addiction, mais aussi avoir guéri d'une dépression ou tout autre symptôme névrotique. Attention l'iboga n'est pas cependant un produit miracle ! Même si elle « purge » l'esprit, il faut pouvoir maintenir l'état après la prise. Ce n'est pas une rédemption, juste un outil supplémentaire pour nous comprendre mieux et accéder à la sérénité pendant quelques temps. Pour réussir parfaitement son « voyage » il faut que la démarche s'inscrive dans une optique thérapeutique. Tout ce qui sera entrepris dans l'esprit « trip » semble voué à l'échec.

 

 

Les effets secondaires de l'Iboga

 

L'Iboga vous met dans un état de transe très particulier, et comme tout état de conscience modifié, le corps subit quelques désagréments. Un des points important dans l'iboga est son goût : tout simplement infâme. La légende dit que la plante s'est armée de ce goût si incroyablement amer pour éviter que les animaux l'absorbent… Comme on dit, même les cochons n'en veulent pas ! Et ils ont bien raison. C'est tellement infect que le rôle du Nganga (nom du maître qui encadre le rituel) est notamment de faire preuve si besoin d'autorité pour administrer les cuillères de poudre… Sans quoi si on est pas encadré, on risque fort d'abandonner avant d'avoir atteint la dose initiatique. Après tout dépend de votre sensibilité et des caprices de votre estomac, mais à force urie : vous aller vomir. Ce sera douloureux, vous aller avoir l'impression de vous vider dans de longs râles d'agonie. Mais d'après mon humble expérience, ce n'est pas le goût qui fait vomir mais plutôt la sensation de mal de mer constant que l'on ressent durant la prise. Vous aller avoir l'impression d'être sur un bateau qui tangue sans arrêt. Le but du jeu est d'essayer de vomir le moins possible, de sorte à ce que le maximum d'iboga reste dans votre corps. Plus vous aller vomir, plus il vous faudra prendre d'iboga, et plus le goût vous paraîtra insupportable ! Sinon voici les quelques effets secondaires, beaucoup moins méchants :

 

 

• Troubles visuels et auditifs

 

• Ataxie (difficulté à coordonner vos mouvements)

 

• Insomnie (vous ne dormirez pas pendant 2 jours et vous autre quelques difficultés pendant une semaine après la prise)

 

• Légère déshydratation

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...