k-15 10 Posted September 28, 2013 Partager Posted September 28, 2013 Qui captera les eaux du Nil ? La situation géopolitique du bassin du Nil a brusquement changé avec l’annonce officielle par l’Ethiopie de la mise en chantier du barrage de la Renaissance, sur le Nil Bleu. Cette décision a réveillé en Egypte la peur viscérale de manquer d’eau, avivant les tensions régionales autour du contrôle du fleuve. « L’Ethiopie n’est pas intimidée par la guerre psychologique menée par l’Egypte et ne suspendra pas une seule seconde la construction du barrage », a rétorqué le lendemain Mme Dina Mufti, la porte-parole du ministère des affaires étrangères éthiopien. Le pays rejette l’idée d’un droit historique de l’Egypte sur les eaux du Nil, évoquant plus volontiers des « droits coloniaux illégitimes »…….. par Habib Ayeb, juillet 2013 Ignorée voire méprisée durant les deux derniers siècles, l’Ethiopie — d’oùpartent 80 % des eaux du Nil — entend imposer une vision différente du bassin du fleuve et un autre partage de ses eaux. Après avoir été pendant près de deux siècles la puissance dominante dans le bassin du fleuve, l’Egypte subit les bouleversements récents du Proche-Orient, l’affaiblissement continu de son économie et l’interruption de son développement. Autant de facteurs qui la ramènent au statut de simple Etat riverain du Nil, dépossédé de toute capacité d’action. Pays exutoire du fleuve, l’Egypte dépend totalement de l’étranger pour son approvisionnement en eau, assuré presque exclusivement par le Nil, qui prend ses sources à plusieurs centaines de kilomètres de ses frontières sud : en Ethiopie pour le Nil Bleu, le Sobat et l’Atbara, avec environ 80 % de la crue globale, et en Ouganda pour le Nil Blanc, qui fournit les 20 % restants. Citer Link to post Share on other sites
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