Jump to content

BAGHDAD


Guest Serena1

Recommended Posts

Ce qui fut et ce qu'il en est devenu....

 

Califat abbasside

Le siège de Bagdad par les Mongols en 1258

 

On dit souvent que Bagdad fut fondée au VIIIe siècle, en 762, par le calife abbasside Abou-Djaafar Al-Mansur et construite en quatre ans par 100 000 ouvriers7. Cependant, elle est certainement plus ancienne puisqu’elle est citée dans le Talmud, de deux siècles antérieur9. Après la prise du pouvoir par les Abbassides au détriment des Omeyyades de Damas en 750, la ville est choisie comme capitale du califat, mais a pour rivales dans cette fonction, d’abord Le Caire (avec la dynastie des Fatimides), puis Cordoue avec le nouveau califat des Omeyyades. Bagdad joue le rôle d’une des capitales de l’islam et le restera jusqu’au milieu du XIIIe siècle.

 

Le Bagdad des Abbassides est une ville ronde de quatre kilomètres de diamètre avec quatre portes : Bab Echam, Bab Khorassane, Bab Bassora et Bab Al Koufa2. Elle est protégée par un fossé de vingt mètres de large et une double enceinte circulaire. Le palais, la mosquée et les casernes se trouvent au centre, tandis que la ville constitue un anneau entre les deux remparts.

 

La ville a un dôme vert, de 48,36 mètres de haut, construit sur le palais, dominant la ville. Ce dôme qui fit la gloire de Bagdad se serait effondré en 941 à cause de la foudre. La ville ne tarda pas à s'agrandir et donc à perdre sa forme ronde originelle. Au Moyen Âge, les voyageurs européens confondaient Bagdad avec Babylone. À cette époque, elle était formée de deux grandes parties :

 

La ville ronde d'al-Mansur sur la rive ouest du Tigre ;

La ville fortifiée par Al-Mustazhir en 1095, à l'est. En 1221, le calife An-Nasir rénova les fortifications auxquelles il flanqua des bastions. Une seule porte est encore conservée : Bab al-Wastani dont la tour mesure 14,5 mètres de haut pour une circonférence de 56 mètres10.

 

C'est à Bagdad qu'est fondée en 832 la plus ancienne Maison de la sagesse (Bayt al-hikma), sous le règne d'Al-Mamun. C'est un établissement particulièrement actif, spécialisé dans la traduction d'ouvrages en grec, pehlevi et syriaque. Des savants y viennent de tout l'empire abbasside, facilitant l'introduction de la science perse, grecque et indienne dans le monde arabo-musulman de cette époque. Astronomes, mathématiciens, penseurs, lettrés, traducteurs, la fréquentent, et parmi eux, al-Khwarizmi, Al Jahiz, al Kindi, Al-Hajjaj ibn Yusuf ibn Matar et Thābit ibn Qurra11.

 

Elle devient la plaque tournante du grand commerce :

 

ports du golfe Persique (Ubullah, port de Bassora ou Sirâf) vers l'Inde (épices, pierres précieuses), la Chine (soie), le Yémen (parfums) et l'Afrique orientale (bois précieux, ivoire, or) ;

route de la soie par l'Asie centrale ;

routes terrestres vers les Bulgares de la Volga, le monde scandinave (peaux et fourrures), Constantinople, l'Occident chrétien, le Soudan…

 

Bagdad importe également des esclaves (slaves, turcs, africains) et des matières premières (bois de construction, fer) et exporte des matières première (alun) et des produits de l’artisanat (tissus, objets de verre et de métal, entre autres).

 

Certains historiens de la démographie considèrent Bagdad comme la première ville au monde à avoir atteint une population de un million d'habitants entre les VIIIe siècle et IXe siècle (la capitale chinoise Chang'an (Xi’an), terminus de la Route de la soie, était également une très grande ville à cette époque). Affaiblie par des troubles politiques, sa place de « ville la plus peuplée au monde » lui est probablement ravie par Cordoue au Xe siècle12. On estime la population de l'ancienne « capitale » des Francs, Aix-la-Chapelle, à environ 10 000 habitants à la même époque.

 

Le déclin de Bagdad s'amorça lorsqu'elle fut ravagée par les Mongols de Houlagou Khan en 1258, après un siège de 20 jours du 20 janvier jusqu'au 10 février, épisode de la Bataille de Bagdad. La ville tout entière est désarmée et sa population est massacrée. Le Bayt al-Hikma, ou maison de la sagesse, fut pillé et son contenu jeté dans le Tigre : traités philosophiques, livres d'art, de poésie et d'histoire, ouvrages scientifiques et mathématiques - la richesse intellectuelle de plusieurs siècles. On dit que quand le pillage mongol prit fin, le Tigre était noir d'encre. La bataille de Bagdad marque également la fin des Abbassides en Irak quand le calife Al-Musta'sim est tué par les envahisseurs13.

 

La ville est de nouveau ravagée par Tamerlan en 1410, puis par les Turcs ottomans (Soliman le Magnifique) en 1534 ; se révolta contre eux en 1623, soutint un long siège, et ne fut prise qu'en 1638, par Mourad IV. Ce siège qui dura 39 jours et mobilisa des dizaines de milliers d'hommes14 a eu un retentissement jusqu'en France, puisqu'il apparaît dans le premier numéro de la Gazette de Théophraste Renaudot.

Link to post
Share on other sites
Eux bombardent et pillent et nous on chante et on s'entretue..

 

Tout a fait..

 

Mais ecrire sur nos malheurs nous aide a ne JAMAIS oublier

Chanter nos malheurs nous fait revivre en tant que peuple

qui SAIT CE QU'EST LA DIGNITE

ET QUE JAMAIS

AU GRAND JAMAIS

NE NE FERONT PARTIE D'EUX.

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère

Bagdad n'est autre que Babylone

 

Babylone

 

en akkadien Babilou (que l'on a interprété, plus tard et à tort, comme « Porte du dieu »)

Porte d'Ishtar, Babylone

Cet article fait partie du dossier consacré à la

Mésopotamie

.

 

Cité du pays d'Akkad (en Iraq).

 

Ville de Mésopotamie dont les ruines se trouvent à 90 km au sud de Bagdad (près de l'actuelle Hilla, en Iraq), Babylone fut la capitale d'une vaste région de Mésopotamie. Arrosée par le Tigre et l'Euphrate, elle connut l'une des plus brillantes civilisations du monde antique, qui se développa pendant près de douze siècles.

HISTOIRE

Le premier Empire babylonien (xixe-xviie s. avant J.-C.)

 

La ville de Babylone existe dès le xxiiie s. avant J.-C., au temps de la splendeur d'Akkad. Le premier texte cunéiforme qui mentionne le nom de Babylone date du règne du roi d'Akkad Sharkali-Sharri (2220-2200 avant J.-C.). La cité, alors bien modeste, n'a pas le prestige de ses voisines du Sud : Nippour, Our, Éridou et Ourouk. Son entrée dans l'histoire ne débute véritablement qu'avec l'arrivée des Amorrites, ces Sémites occidentaux qui, à la fin du xxe s., submergent les pays de Sumer et d'Akkad. Parmi ces envahisseurs, un certain Sumou-aboum s'installe à Babylone et y fonde une dynastie qui régne pendant trois siècles (1894-1595). Les Amorrites, jusque-là nomades, se laissent alors assimiler par les Babyloniens, adoptent leur langue et sacrifient à leurs cultes. Les premiers rois amorrites prennent le plus grand soin de leur capitale ; les inscriptions qu'ils ont laissées font état de nombreux travaux de construction, de restauration et de fortification.

Du règne d'Hammourabi aux Hittites

 

Toutefois, cette première dynastie babylonienne ne devient une puissance que sous le règne de son sixième roi Hammourabi (1793-1750), qui en fait la capitale de son Empire. Hammourabi, connu surtout pour son œuvre de législateur, est aussi un grand conquérant. Par des efforts continus, il parvient à dominer les anciennes « villes de royauté » : Isin, Ourouk, Our et Larsa. Plus au nord, il met fin à l'existence du royaume de Mari (1758), annexe Eshnounna (1755) et impose sa souveraineté à Ishmé-Dagan Ier, roi d'Assour. Sous son règne, la Babylonie (pays de Sumer et d'Akkad unifiés) tient le devant de la scène mésopotamienne. Si, après Hammourabi, la civilisation babylonienne continue de rayonner, l'empire, lui, se révèle fragile. Samsou-ilouna (1750-1712) fait face à de nombreuses révoltes – dont celle de Larsa en 1738 – et perd une partie de l'ancien pays de Sumer. Ses successeurs tentent en vain de refaire l'unité de l'Empire mais en 1595, les Hittites s'abattent sur Babylone.

La Babylonie kassite (1595-vers 1153 avant J.-C.)

 

À la faveur de ce raid hittite, d'autres envahisseurs, les Kassites, descendus des montagnes de l'Est et du Nord-Est, s'emparent à leur tour de Babylone et y fondent leur propre dynastie. Tout comme leurs prédécesseurs, les Kassites adoptent la culture suméro-akkadienne et tentent de rendre à Babylone tout son prestige : Agoum II, premier souverain de la dynastie, rapporte les statues du dieu Mardouk et de sa parèdre (déesse à laquelle il est associé) Sarpanitou, enlevées par les Hittites. Vers 1530, les Kassites récupèrent Sumer ; la Babylonie à nouveau reconstituée retrouve sa suprématie d'autrefois.

 

Mais, à partir du xive s., harcelé par l'Assyrie, le royaume babylonien décline ; en 1203, le roi d'Assour Toukoulti-Ninourta Ier prend Babylone et s'empare des statues de Mardouk et de Sarpanitou. Humiliés, les Kassites parviennent un moment à redresser la situation et chassent les Assyriens, mais en 1153, à la suite d'un raid élamite, leur dernier représentant est emmené captif en Élam.

 

De l'invasion araméenne à la domination assyrienne (1153-626 avant J.-C.)

 

Dès lors, une dynastie locale – dite, d'après son lieu d'origine, dynastie d'Isin – prend la relève. Ses deux premiers rois reconduisent la politique de lutte contre l'hégémonie assyrienne et parviennent à rendre à Babylone ses divinités Mardouk et Sarpanitou (1136). Mais à peine ces statues ont-elles réintégré l'Esagila (temple principal de Babylone) que les Élamites, réitérant leurs pillages, les emportent à nouveau (1129). Avec Nabuchodonosor Ier (1129-vers 1106), troisième roi de la dynastie, la ville atteint le faîte de sa puissance. Il fait campagne dans le Zagros et rapporte en triomphe les statues divines. C'est probablement alors, au terme d'une ascension commencée sous le règne d'Hammourabi, que Mardouk achève de supplanter Enlil (dieu de Nippour) ainsi que les autres divinités des différentes cités de basse Mésopotamie.

 

À partir du xie s., le royaume babylonien, en butte aux invasions des nomades araméens, entre dans une très longue période d'instabilité. Cette situation est habilement exploitée par les Assyriens qui parviennent, au viiie s., à annexer la Babylonie. Au siècle suivant, la ville de Mardouk, alors défendue par les Chaldéens – tribu d'origine araméenne –, est par deux fois saccagée, par les armées assyriennes de Sennachérib (689) puis d'Assourbanipal (648).

La cité de Babylone au temps des Chaldéens

 

Restaurée, embellie et fortifiée après les ravages assyriens, Babylone est aux viie et vie s. avant J.-C. la plus grande ville de l'Orient. La splendeur babylonienne, reconnue par les prophètes juifs Isaïe et Jérémie, décrite, entre autres, par le Grec Hérodote et l’historien arabes Tabari, est aussi attestée par l'archéologie.

 

Le site couvre environ 975 ha délimités par une enceinte extérieure longue de 11,5 km ; celle-ci, construite à l'époque de Nabuchodonosor, se compose de deux murs : l'un, intérieur, épais de plus de 7 m, est fait de briques séchées au soleil ; l'autre, extérieur, large d'une dizaine de mètres, est édifié à partir de briques cuites. C'est au centre de cet espace que s'étend, à cheval sur le cours ancien de l'Euphrate, le cœur de la ville de Babylone.

La splendeur architecturale de la cité

Porte d'Ishtar, BabylonePorte d'Ishtar, Babylone

 

Ce noyau (2,5 × 1,5 km), qui abrite les palais royaux, les temples, une voie dite « processionnelle » ainsi que des quartiers d'habitation, est également entouré d'un rempart. Son enceinte, en briques crues, percée de huit portes, est faite de deux murs parallèles flanqués de tours et séparés par un fossé rempli d'eau. La porte d'Ishtar, haute d'au moins 15 m, est remarquable par la richesse de son décor ; sa façade flanquée de deux tours est ornée de dragons (symboles de Mardouk) et de taureaux (symboles d'Adad), motifs en briques moulées en relief et émaillées en blanc et en jaune sur fond bleu réalisés à l'époque de Nabuchodonosor.

 

Parmi les bâtiments alignés de part et d'autre de la voie processionnelle, le palais sud, construit pour l'essentiel sous les règnes de Nabopolassar et de Nabuchodonosor, étonne par ses majestueuses dimensions (322 × 190 m). Au sud de ce palais se dresse la ziggourat appelée Etemenanki (« Maison du fondement du ciel et de la terre »). Cette tour à étage, assimilée à la tour de Babel, dont la destruction a été achevée par Alexandre le Grand, n'existe plus. On sait seulement qu'elle était construite sur un plan carré de 91 m de côté ; ses étages, peut-être au nombre de sept, supportaient une chapelle qui, selon Hérodote, était rehaussée de briques émaillées. À proximité de la ziggourat, toujours dans cette même partie de la ville, se dressait l'Esagila, énorme sanctuaire dédié à Mardouk.

L'Empire néobabylonien (626-605 avant J.-C.)

 

Le Chaldéen Nabopolassar (626-605) fonde la Xe et dernière dynastie de Babylone. Allié des Mèdes dès 625, il attaque l'Assyrie, qui s'écroule en 612, rendant ainsi à Babylone son prestige. Son fils, Nabuchodonosor II (604-562) – célèbre pour avoir pris Jérusalem et déporté l'élite juive sur les bords de l'Euphrate –, échoue à s'emparer de l'Égypte mais réussit à dominer toute la Mésopotamie, la Syrie et la Palestine. La Babylonie, désormais maîtresse du couloir syrien et du nord de l'Arabie, détient le monopole du grand commerce. Les revenus considérables de l'empire sont en grande partie consacrés à l'embellissement des cités ; outre Babylone, Our, Ourouk, Nippour, Sippar, Kish, Larsa et Barsippa connaissent une intense activité architecturale.

Le déclin de Babylone

 

Parmi les successeurs de Nabuchodonosor, Nabonide (556-539) est le seul qui se maintienne quelque temps sur le trône, mais il ne peut repousser l'attaque du Perse Cyrus. Babylone prise en 539 est néanmoins traitée avec le plus grand respect ; ses dieux, entourés des égards de l'envahisseur, sont maintenus dans leurs temples. Cyrus restaure même des sanctuaires à Our et à Ourouk ; à Babylone, où il établit sa résidence d'hiver, il fait construire un arsenal, un palais pour le prince héritier et un immense apadana (salle soutenue par des colonnes) pour son propre palais.

 

Cependant, les autres rois de Perse, accaparés par la guerre contre les Grecs, s'intéressent peu à leur nouvelle satrapie. En 482, Xerxès Ier, irrité par l'esprit « national » de ses sujets babyloniens, démantèle leur capitale et emporte la statue d'or de Mardouk. À partir du ve s., écartée du grand commerce, écrasée sous les charges fiscales, la Babylonie connaît un grand marasme économique. Sa situation culturelle est aussi peu brillante : les Perses, accourus en grand nombre sous les règnes de Darios et de Xerxès, imposent dans les vallées du Tigre et de l'Euphrate les divinités iraniennes ; l'araméen, devenu la langue officielle de l'Empire achéménide, achève de supplanter le dialecte babylonien. La culture suméro-akkadienne ne survit que dans les cercles étroits des scribes et des savants.

 

En 331, Babylone, amoindrie, opprimée et appauvrie, acclame Alexandre le Grand, qui en fait la capitale de l'Asie et voudrait lui redonner sa splendeur ; mais il la délaisse pour d'autres conquêtes. De retour neuf ans après, il a tout juste le temps d'y mourir. Dès lors, Babylone continue à courir vers son déclin ; peu après 301, la fondation macédonienne de Séleucie du Tigre lui ravit son statut de capitale. Les Parthes, indifférents à son sort, la laissent décliner.

 

Au ier s. avant J.-C., le géographe grec Strabon trouva le site désert.

ARCHÉOLOGIE

BabyloneBabylone

 

Les premières fouilles systématiques du site de l’antique Babylone ont été menées entre 1899 et 1917. La ville mise au jour date surtout de l’époque néobabylonienne. De plan rectangulaire, la cité du Ier millénaire avant J.-C. était parcourue de canaux reliés à l'Euphrate et entourée de fortifications colossales. Ouvrant la voie processionnelle, la porte d'Ishtar (reconstituée à Berlin) était la plus importante. D'autres monuments étaient célèbres dans l'Antiquité : ziggourat, jardins de la légendaire Sémiramis, palais et jardins de Nabuchodonosor, Esagil, ou grand temple du dieu Mardouk, qui couvrait une surface de 550 × 450 m. Les dimensions et proportions de ces édifices obéissaient aux règles rigoureuses des nombres sacrés.

 

Encyclopédie Larousse en ligne - Babylone en akkadien Babilou que l'on a interprété plus tard et à tort comme Porte du dieu

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère

Babylone (akkadien : Bāb-ili(m)1, sumérien KÁ.DINGIR.RA1, arabe بابل Bābil, araméen Babel) est une ville antique de Mésopotamie située sur l'Euphrate dans ce qui est aujourd'hui l'Irak, à environ 100 km au sud de l'actuelle Bagdad, près de la ville moderne de Hilla. À partir du début du IIe millénaire av. J.-C., cette cité jusqu'alors d'importance mineure devient la capitale d'un royaume qui étend progressivement sa domination à toute la Basse Mésopotamie et même au-delà. Elle connaît son apogée au VIe siècle av. J.-C. durant le règne de Nabuchodonosor II qui dirige alors un empire dominant une vaste partie du Moyen-Orient. Il s'agit à cette époque d'une des plus vastes cités au monde, ses ruines actuelles occupant plusieurs tells sur près de 1 000 hectares. Son prestige s'étend au-delà de la Mésopotamie, notamment en raison des monuments célèbres qui y ont été construits, comme ses grandes murailles, sa ziggourat (Etemenanki) qui pourrait avoir inspiré le mythe de la tour de Babel et les jardins suspendus dont l'emplacement n'a toujours pas été identifié. Wiki

Link to post
Share on other sites
Guest L'étrangère

J'ai une amie, une dame âgée que je rencontre à la mosquée qui me raconte l'Irak des jours de paix et sa tristesse d'aujourd'hui.

 

Comment une ville du passé détruite par les armes du présent.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...