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Tu es parti à l'aube

de nos espérances...

Tu étais digne et probe...

Quelle offense,

en ce jour de fête !

Tu es parti à l'aube

sur la potence

déjà prête...

Tu es parti à l'aube

en toute innocence

Légende émérite

qu'une haine chiite

à l'encontre du prophète

dérobe

très vite

sous la trappe

qui te happe

dans le silence

de tes détracteurs

mis en défaite...

Toi, le mythe,

dans la vaillance

sunnite

d'un peuple qui meurt

dans l'indifférence

la plus parfaite...

Tu es parti à l'aube

avec nonchalance...

Tu as su avec le sourire

et sans un remord

apprendre à tes sbires...

que face à la mort

un homme de ton importance

savait mourir...

Tu es parti à l'aube

sans un espoir...

De ce prétoire de robes

noires

ton destin se balance

et, s'arrête...

La vie est ainsi faite !

 

 

goutdemiel.

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Si beau et si tragique à la fois...tous mes remerciements Gout de Miel

 

Allah yerahmek saddam hussein, tu ne méritais pas une telle fin, personne ne le mérite d'ailleurs surtout en pareille occasion...

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bonjour GOUTDEMIER

 

Te lire est un enchantement et pour vous remercier te remercier je poste ici les paroles du chanson "L'épervier farouche"

 

interprètes: Nathalie Cerda, Catherine Perrier

 

Planant dans l'azur sans nuage,

Quel est cet étrange oiseau noir ?

Son oeil a des reflets sauvages,

Qu'a-t-il pu apercevoir ?

Il décrit des cercles funestes,

Puis, doucement descend, descend,

Comme une malédiction céleste

Sur des oisillons innocents.

 

L'épervier farouche

Vole au-dessus de vos toits,

Son allure est louche

Et son regard est sournois ;

Dans vos nids timides,

Mères, gardez vos petits !

Car le rapace avide

A beaucoup d'appétit.

 

Ainsi, une pauvre ouvrière

Vivait près de son cher trésor ;

C'était sa petite Gisèle :

Une enfant pure, un vrai coeur d'or,

Qui travaillait comme cousette

En haut de la rue des Martyrs,

Et le sam'di à la Galette,

Elle dansait pour se divertir.

 

L'épervier farouche

Te guette, méfie-toi !

Son allure est louche

Et, déjà, tu es sa proie.

Il t'enlace et danse

La valse aux accents troublants ;

Mais l' brigand manigance

Ta perte, pauvre enfant !

 

En effet, au bout d'une semaine

La petite était en maison,

Et dans cette ambiance malsaine

Avait perdu ses illusions.

Prenant un couteau sur la table,

Elle s'en transperça le coeur

En maudissant le misérable

Qui s'enfuit cynique et moqueur.

 

L'épervier farouche

Le souteneur sournois,

Au fond des rues louches

S'envole vers d'autres proies.

Dans vos nids timides,

Mères, gardez vos petits !

Car le rapace avide

A beaucoup d'appétit !

 

.

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