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Assia Djebar Nobel de littérature ? pourquoi pas


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Le secrétaire perpétuel de l'Académie suédoise annoncera jeudi le nom du lauréat du prix Nobel 2013 de littérature qui pourrait être Murakami ou Joyce Carol Oates. Cependant, les experts voient une femme récompensée cette année, citant l'écrivaine biélorusse Svetlana Alexievitch ou la romancière algérienne Assia Djebar, mais aucun favori n'apparaît avec évidence.

 

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Assia Djebar

 

 

Les délibérations du jury des sages de l'Académie suédoise sont impénétrables. Elles seront rendues publiques dans 50 ans. À peine sait-on que 195 auteurs ont été nominés, dont 48 pour la première fois, a expliqué la Fondation Nobel.

 

 

 

"Ces quinze dernières années, l'Académie a (...) exploré les questions de la qualité littéraire, de l'évolution de la littérature et de sa place dans un contexte historique. C'est un travail fascinant", constate auprès de l'AFP la journaliste culturelle, rédactrice en chef de Hälsingetidningar, Gunilla Kindstrand. "Pour eux, peu importe que le lauréat soit ou non connu", poursuit-elle. L'éditeur suédois Svante Weyler estime que "l'Académie prend un certain plaisir à surprendre, à agir de manière un peu irrationnelle".

 

 

Pourtant, selon lui, après l'attribution du Nobel au Chinois Mo Yan en 2012, deux choix s'offrent à elle cette année. Soit elle récompense quelqu'un qui ne peut être soupçonné de faire de la politique, soit un auteur engagé politiquement, mais sans que cet engagement puisse faire l'objet d'une controverse dans le monde occidental. "Svetlana Alexievitch est un choix parfait", conclut-il.

 

 

source

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Ce que je me demande est pourquoi elle a changé son nom. Je connais des proches à elle qui sont des Imelhayenes mais j'ai jamais osé leur demander ca.

 

Sinon, pour la question...et pourquoi?

 

parce que nul n'est prophète dans son pays :bash: :)

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le verdict

 

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Le prix Nobel de littérature 2013 a été décerné jeudi à la Canadienne anglophone Alice Munro, 82 ans, décrite comme "la maîtresse de la nouvelle contemporaine". Elle est la première ressortissante du Canada à décrocher ce prix de littérature, et la treizième femme au palmarès. C'est également la première fois que le genre de la nouvelle est récompensé par l'Académie suédoise. Depuis plusieurs années, Alice Munro figurait en bonne place parmi les nobélisables, les spécialistes du Nobel estimant que l'élégance de son style en faisait une candidate très sérieuse. "Munro est appréciée pour son art subtil de la nouvelle, empreint d'un style clair et de réalisme psychologique", a indiqué l'Académie dans une biographie.

 

Malgré le succès et une moisson impressionnante de prix littéraires qu'elle engrange depuis quarante ans, Alice Munro est restée discrète, à l'image des personnages de ses nouvelles, essentiellement des femmes, dont ses textes ne mettent jamais en relief la beauté physique. Un écho, peut-être, des influences puritaines ayant marqué le milieu de son enfance. "Ce n'est pas un écrivain mondain, on la voit rarement en public, elle ne court pas les lancements", observe David Homel, écrivain, traducteur et critique littéraire américain établi à Montréal. Autrement dit, involontairement, Alice Munro, toute brillante, digne et élégante qu'elle est, n'en apparaît pas moins comme l'anti-Margaret Atwood, l'autre grande dame de la littérature anglophone canadienne.

 

Née le 10 juillet 1931 à Wingham dans l'ouest de la province de l'Ontario, elle y a connu de près la société rurale. Son père, Robert Eric Laidlaw, était éleveur de renards et de volailles, et sa mère institutrice. À peine adolescente, elle décide de devenir écrivain et ne déviera jamais de sa voie. "Je n'ai aucun autre talent, je ne suis pas intellectuelle et me débrouille mal comme maîtresse de maison. Donc rien ne vient perturber ce que je fais", déclarait-elle il y a quelques années. Sa première nouvelle, The Dimensions of a Shadow, est publiée en 1950, alors qu'elle est étudiante à l'université de Western Ontario. C'est lors de ses études qu'elle rencontre James Munro, l'épouse en 1951 et part avec lui pour Vancouver (ouest du Canada). Le couple aura quatre filles. En 1963, ils s'installent non loin de là, à Victoria, et y ouvrent une librairie, Munro's Books, un magasin devenu depuis célèbre au Canada et aux États-Unis.

 

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Difficile de donner un avis sur ce nobel de litterature...

 

Hier j'ai pesté mais finalement c'est pas trop mal même si je n'ai jamais lu et même entendu parler de cette écrivaine avant hier.

C'est une nouvelliste ça change de ce a quoi l'on est habitué et ça fera peut être connaitre et changer d'avis les gens (dont moi) sur la Nouvelle ...

D'ailleurs je n'ai jamais fini Fictions...

 

:D

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... Je n'ai jamais pu la lire... je trouve son style fade et redondant... comme beaucoup d'écrivains algériens de sa génération.

 

Je suis assez d'accord avec toi Sissa. Je ne suis pas une grande fan d'Assia Djebar. Je trouve ça pas mal, mais pas grandiose non plus.

 

Cela dit, il y a eu bien plus "mauvais" (ce qu'elle n'est pas) à recevoir le prix Nobel de littérature. L'Algérie n'a pas fait assez de publicité et de promotion autour d'elle. C'est comme ça que ça marche le Nobel.

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Guest Mandragora
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Le prix Nobel de littérature 2013 a été décerné jeudi à la Canadienne anglophone Alice Munro, 82 ans, décrite comme "la maîtresse de la nouvelle contemporaine". Elle est la première ressortissante du Canada à décrocher ce prix de littérature, et la treizième femme au palmarès. C'est également la première fois que le genre de la nouvelle est récompensé par l'Académie suédoise. Depuis plusieurs années, Alice Munro figurait en bonne place parmi les nobélisables, les spécialistes du Nobel estimant que l'élégance de son style en faisait une candidate très sérieuse. "Munro est appréciée pour son art subtil de la nouvelle, empreint d'un style clair et de réalisme psychologique", a indiqué l'Académie dans une biographie.

 

Malgré le succès et une moisson impressionnante de prix littéraires qu'elle engrange depuis quarante ans, Alice Munro est restée discrète, à l'image des personnages de ses nouvelles, essentiellement des femmes, dont ses textes ne mettent jamais en relief la beauté physique. Un écho, peut-être, des influences puritaines ayant marqué le milieu de son enfance. "Ce n'est pas un écrivain mondain, on la voit rarement en public, elle ne court pas les lancements", observe David Homel, écrivain, traducteur et critique littéraire américain établi à Montréal. Autrement dit, involontairement, Alice Munro, toute brillante, digne et élégante qu'elle est, n'en apparaît pas moins comme l'anti-Margaret Atwood, l'autre grande dame de la littérature anglophone canadienne.

 

Née le 10 juillet 1931 à Wingham dans l'ouest de la province de l'Ontario, elle y a connu de près la société rurale. Son père, Robert Eric Laidlaw, était éleveur de renards et de volailles, et sa mère institutrice. À peine adolescente, elle décide de devenir écrivain et ne déviera jamais de sa voie. "Je n'ai aucun autre talent, je ne suis pas intellectuelle et me débrouille mal comme maîtresse de maison. Donc rien ne vient perturber ce que je fais", déclarait-elle il y a quelques années. Sa première nouvelle, The Dimensions of a Shadow, est publiée en 1950, alors qu'elle est étudiante à l'université de Western Ontario. C'est lors de ses études qu'elle rencontre James Munro, l'épouse en 1951 et part avec lui pour Vancouver (ouest du Canada). Le couple aura quatre filles. En 1963, ils s'installent non loin de là, à Victoria, et y ouvrent une librairie, Munro's Books, un magasin devenu depuis célèbre au Canada et aux États-Unis.

 

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Bonsoir,

 

Bravo à cette femme. Je ne la connaissais pas. Je vais essayer de la lire prochainement...

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Je suis assez d'accord avec toi Sissa. Je ne suis pas une grande fan d'Assia Djebar. Je trouve ça pas mal, mais pas grandiose non plus.

 

Cela dit, il y a eu bien plus "mauvais" (ce qu'elle n'est pas) à recevoir le prix Nobel de littérature. L'Algérie n'a pas fait assez de publicité et de promotion autour d'elle. C'est comme ça que ça marche le Nobel.

 

@ Sissa et Thourya : J'ai lu un seul roman : Femme d'Alger dans leur appartement, j'ai été déçue et je n'ai jamais eu envie de replonger dans un autre roman (même sentiment décrit par Sissa). Je pense que j'aurais dû ne pas m'arrêter à cette seule oeuvre, mais déjà je ne lis pas beaucoup, du coup quand je veux lire je préfère un autre auteur, un classique de préférence.

 

Je n'ai cependant jamais compris cet engouement de lancer chaque année des rumeurs d'une éventuelle distinction de l'écrivaine par un prix Nobel :D

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