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Le faux chercheur qui a berné les revues


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Un journaliste du prestigieux magazine Science, John Bohannon, vient de publier une enquête accablante sur les derives du système de publication d’articles scientifiques en «open acces» (acces libre). Inventant un faux professeur de biologie de l’Institut de Medecine d’Asmara, Ocorrafoo Cobange, le journaliste a ecrit un faux article scientifique sur une molécule capable de lutter contre le cancer.

N’importe quel relecteur avec un niveau supérieur au lycée en chimie et la capacité a comprendre des données basiques aurait du voir immédiatement que cet article n’avait aucune valeur scientifique. Le journaliste a passe 10 mois a soumettre 304 fois son article a des revues en open-Access: plus de la moitie des revues l’ont accepte. Il vient d’être publie dans le Journal of Natural Pharmaceuticals.

Depuis le début des années 2000 et le développement d’Internet, le modele dit open access, ou libre acces, s’est popularise. Un véritable «Far west émergeant de la publication académique», écrit Science. Rien qu’en 2012, 1.000 nouveautés ont été inscrites au DOAJ, qui recense les revues en open-access.

«De debuts modestes et idéalistes il y a une décennie, ecrit-il, les revues scientifiques en open access ont évolue pour devenir une industrie globale, fonctionnant par les frais payes par les auteurs plutôt que par les traditionnelles abonnements. »

John Bohannon raconte comment l’idee de ce canular scientifique lui est venue. Il a découvert la société d'Edition Scientific & Academic Publishing Co. ou SAP, qui edite 200 revues. Une chercheuse nigerienne lui explique alors qu’elle a du payer 150 dollars pour être publiée dans une de ces publications.

Le journaliste s’est penche au hasard sur une des nombreuses revues de la société, l’American Journal of Polymer Science, une sorte de pastiche d’une autre revue, sérieuse quant a elle: le Journal of Polymer Science.

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ca me fait penser a ceux qui veulent devenir mannequins et qui paient pour qu on les prenne en photo

 

tant qu il y aura des pigeons pour croire qu en donnant de l argent, on verra leur merite...

 

La chercheuse nigerienne, non seulement, elle n a pas l air de savoir qu on ne paie pas pour etre publie, mais surtout, elle ne reconnait pas une revue scientifique de qualite. On imagine tout de suite l article.

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Guest rechveret
Tout est devenu n'importe quoi de nos jours.

 

Sauf pour les gens qui fond les choses avec amour

Un diplome en une spécialité on peut l'avoir par triche, par piston, par pousseés des connaissances

Mais c'est pas interessant, le mieux c'est quand on persevere soit meme et on soit récompensé

De meme des imams, des savants religieux donnent des fatawas et explications et peut etre c'est les plus vil des gens, les gens dans n'importe quel domaine ont appris quelques mots techniques et se prennent pour des savants, les vrais savants sont rares

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