Jump to content

La soumission au religieux est un désastre


Recommended Posts

SALAM

AH ce matin j'avais mal compris le titre

Mais Madame Elisabeth Badinter

De quoi je m'occupe

C'est faire de l'ingerence et etre pire que le FN oui

ON DOIT PAS PARLER AU NOM DES RELIGIEUX CA SERAIS SCANDALEUX CA SERAIS LES CROIRE HORPHELIN ET SANS HERITAGE ET SANS GUIDE

:egypt:

La soumission au religieux est un désastre

 

arton58090-36c15.jpg

 

La philosophe française, Élisabeth Badinter dénonce la peur de la gauche devant l’oppression du religieux. Elle appelle aujourd’hui à Bruxelles à se battre pour la laïcité.

 

« Ceux qui me traitent de lepéniste sont de mauvaise foi. Il est évident qu’en citant Marine Le Pen, je voulais souligner sa perversité. Par ailleurs, je ne suis pas l’avocate d’une laïcité dure, ni fermée, ni ouverte, ni même positive. Je milite pour le respect de « la » laïcité.

 

L’obscurantisme est-il de retour, selon vous qui avez consacré votre vie à l’étude des « Lumières » ?

 

Vous appuyez là où ça fait mal. Ce sont d’ailleurs les propos que je vais tenir à l’université ce vendredi. Je pense profondément que nous sommes dans une période de régression et que la philosophie des Lumières est de plus en plus battue en brèche.

 

Ce que nous avons peut-être eu la faiblesse de considérer comme acquis, est remis en cause tous les jours. Il me paraîtrait impensable qu’on puisse annuler la peine de mort, et en même temps, je me dis qu’il pourrait y avoir une volonté de le faire. Cela vaut aussi pour la politique de la justice, le traitement de la délinquance. Et la laïcité.

 

Pourquoi ce retour en arrière ? La faute aux circonstances économiques ?

 

Elles sont de fait la cause essentielle, – quand on a peur, on est en état de régression. La délinquance, qui est réelle, se nourrit de l’absence de travail. Mais la crise économique n’explique pas tout. Pour moi, la diffusion de plus en plus grande dans le monde entier, du multiculturalisme, est un désastre.

 

C’est-à-dire ?

 

Avec le multiculturalisme, on a grignoté peu à peu la raison universelle, qui veut qu’on pense d’abord à ce qui nous unit, avant ce qui nous distingue.

 

Aujourd’hui, on considère que le droit à la différence est le summum de la liberté. La philosophie anglo-saxonne du « différentialisme » domine : chacun, dans sa communauté, fait ce qu’il veut. Cela revient à signer d’une certaine façon la mort de la philosophie des Lumières, qui a résonné en termes tout à fait opposés. Elle proclame en effet que pour avancer, il faut considérer les essentielles ressemblances entre tous les êtres humains, quelles que soient nos différences.

 

Ainsi, en votant le mariage pour tous, la France – un pays qui n’est pas à l’avant-garde –, a – enfin – considéré les homosexuels comme identiques à nous, appartenant au même genre humain avec les mêmes droits. On a appliqué la philosophie de la ressemblance. C’est une victoire. Peut-être la dernière.

 

Vous êtes pessimiste ?

 

Oui, parce que cette philosophie multiculturaliste séduit énormément les jeunes, qui trouvent qu’on appartient d’abord à sa communauté, avant d’appartenir à une collectivité plus large. C’est chacun chez soi. J’ai très peur de régressions. Cet enfermement, cette fierté de la différence sont terribles. Au contraire de la philosophie qui met en exergue ce qui nous unit, et qui est, elle, un puissant facteur de paix entre les hommes.

 

Que faut-il pour renverser cette tendance au repli ?

 

Il faut convaincre et tenir à certains principes. C’est au nom de ces principes que j’ai lutté contre la Burqa. Il faut aussi développer la tolérance.

 

Le multiculturalisme pourrait pourtant être considéré comme le rejet du racisme, puisque la différence est valorisée ?

 

Le multiculturalisme, c’est le séparatisme, et pas la solidarité, car chacun s’aligne sur sa communauté et l’universalisme se meurt.

 

Mon pessimisme se fonde aussi sur le retour en force du religieux. Les religions, puisque c’est elles qui nous séparent, ne sont pas des facteurs de paix dans une certaine partie de la population. Je dirais même que plus que le religieux, c’est le cléricalisme qui est en cause. La loi religieuse veut de plus en plus imposer sur l’espace public. Et je le dis autant pour les salafistes, les musulmans radicaux que pour la montée en puissance de l’orthodoxie chez les Juifs. J’ai ainsi été stupéfaite par cette tentative des Juifs extrémistes de Jérusalem l’année dernière de séparer les sexes dans les bus et d’instaurer une police de la jupe.

 

Je pense que les Musulmans, Belges ou Français ont besoin aussi qu’on les aide et qu’on les encourage à un Islam des Lumières, qui a pris en compte l’évolution du temps. Mais il ne faut pas être naïf, il existe des sectes – les salafistes – qui mènent une guerre de tranchées visant à enfoncer nos propres principes. C’est inadmissible. Et là, il faut tenir. L’espèce de soumission à la religion, de l’extrême gauche et d’une grande partie de la gauche, est un désastre. Comme si le religieux devait l’emporter sur tout et que tous devaient se soumettre à ses diktats.

 

À l’ULB (Université Libre de Bruxelles), où vous serez prochainement distinguée, ce débat est très vif. Entre les partisans d’une laïcité très stricte et ceux d’une laïcité ouverte aux expressions religieuses ? La journaliste essayiste Caroline Fourest a ainsi été prise à partie ?

 

J’ai vu les images. C’est d’une violence extrême, qui n’a pas sa place à l’université.

 

Qui sont les porteurs de Lumières ?

 

Nos démocraties occidentales sont horrifiées à l’idée d’être accusées d’intolérance. Et comme au moindre mot qui n’est pas conforme à l’acceptation générale, vous êtes taxé d’islamophobe, d’antisémite, de raciste, de lepéniste, la peur d’être stigmatisé ferme la bouche à beaucoup de gens. Ce qui me chagrine le plus, c’est que la gauche, que je respecte, a été saisie par cette terreur. Or il ne faut pas avoir peur, mais avoir le courage de tenir sur ses principes.

 

L’étude du passé vous aide-t-elle à comprendre comment la raison peut se réimposer ?

 

La leçon à tirer du passé est qu’il y a toujours un moment de révolte. Dans l’histoire de la philosophie des Lumières, il y a un moment où l’oppression exercée par les lois religieuses est trop forte, alors qu’elle est appliquée à des gens qui évoluent intellectuellement et socialement. Et ces gens disent « ça suffit ». Cela peut prendre des siècles évidemment. Ce qui me fait peur dans la régression actuelle, c’est le refus de l’enseignement, de la part d’enfants dans certaines écoles publiques. Car c’est à l’école qu’on apprend à exercer sa raison critique, à essayer de mettre un peu à distance ses préjugés et ses croyances.

 

C’est l’école qui s’adapte à ces croyances ?

 

Exactement. On est passé du « cogito » au « credo ». Le mot d’ordre dans beaucoup d’écoles est : « Surtout ne choquez pas les croyances et les préjugés de vos élèves. » Si on ne peut plus apprendre l’esprit critique à l’école, où d’autre ? C’est impossible.

 

Une autre forme de repli sur soi, nationaliste et régionaliste est très présente en Europe ?

 

C’est un repli identitaire – ma région, mon pays d’abord – et c’est affligeant. Que ce soit d’un côté (ma religion) ou de l’autre (ma région), c’est le triomphe du différentialisme.

 

Le politique a encore la capacité à faire changer les choses ?

 

Bien sûr. Il suffit d’un homme de grand talent et doté de charisme. Pour le moment, on en manque sérieusement. Partout. Nous sommes dans une « honnête médiocrité  ». Il y a de grandes personnalités qui émergent, mais pour l’instant, il n’y a pas de parole fédératrice forte autour d’un projet. En France notamment, tous sont un peu tirés du même moule, soumis au politiquement correct : on a du mal à avoir une parole totalement sincère parce qu’on a peur de heurter l’un ou l’autre. Du coup, on a une espèce d’eau tiède un peu partout.

 

On a cru en Obama ?

 

Quelle déception  ! Il avait séduit le monde entier, tous voulaient un Obama chez eux. Ah  ! S’il avait eu un peu plus de consistance politique. On peut changer le monde avec la parole. La politique n’est pas morte, à condition d’avoir du courage.

 

Le Premier ministre belge Di Rupo essaye depuis trois ans d’éviter une séparation et de faire vivre ensemble deux communautés déchirées. Cela vous inspire-t-il un commentaire ?

 

Je vois cela de très loin, mais j’admire ceux qui ont l’art du consensus. »

 

Propos recueillis par Béatrice Delvaux, publié dans le journal belge Le Soir.

 

 

Source

Blog d'information participatif | Mediapart (...)

Link to post
Share on other sites
PMAT ???

 

Soit tu n'as pas lu l'article...soit tu l'as mal compris..

 

Parce que ce qu'elle dit est à l'opposé de ce que tu nous raconte dans tes post....

 

ALORS TU M'A MAL COMPRIS

 

MOI CE QUE JE DISAIT DEPUIS 2000 sur la laicité et ses faux defensseurs

peu de gens me comprenais

Car quand il entendent le mot LAICITE

 

pour eux cela voulait dire L'ISLAM INTERDIT

LA PRATIQUE DE L'ISLAM INTERDIT

 

 

ALORS QUE LA LOI DE 1905

 

RESPECTE ET FAIT RESPECTER LES RELIGION

Contrairement a ce que les elus de gauche de 2005 ont laiser entendre

 

Eux interdissait la religion a l'ecole et puis un peu partout ou ils pouvaient le faire (lescreche ect..)

 

Le TITRE LE DIS D'AILLEUR

LA SOUMISSION AU RELIGIEUX

 

Le titre oui il sonne bien on oblige et on IMPOSE au RELIGIEUX de ce pays

Link to post
Share on other sites
PMAT ...relis bien ce qu'elle dit ...c'est vraiment très loin de ce que tu raconte

AH je comprend ce que tu a voulu dire

 

ce passage la par exemple

 

<

 

C’est-à-dire ?

 

Avec le multiculturalisme, on a grignoté peu à peu la raison universelle, qui veut qu’on pense d’abord à ce qui nous unit, avant ce qui nous distingue.

 

Aujourd’hui, on considère que le droit à la différence est le summum de la liberté. La philosophie anglo-saxonne du « différentialisme » domine : chacun, dans sa communauté, fait ce qu’il veut. Cela revient à signer d’une certaine façon la mort de la philosophie des Lumières, qui a résonné en termes tout à fait opposés. Elle proclame en effet que pour avancer, il faut considérer les essentielles ressemblances entre tous les êtres humains, quelles que soient nos différences.

 

Ainsi, en votant le mariage pour tous, la France – un pays qui n’est pas à l’avant-garde –, a – enfin – considéré les homosexuels comme identiques à nous, appartenant au même genre humain avec les mêmes droits. On a appliqué la philosophie de la ressemblance. C’est une victoire. Peut-être la dernière.>>

 

OUI L'ISLAM EST CONNTRAIRE

 

MAIS MOI PAR SONT TITRE JE M'EXCLAMERAIS

SUR MON DROIT

 

ET PAS QUE LE SIEN

 

LE SIEN EST NORMAL ELLE EST DANS LE PARTI QUI EST POUR LE MARIAGE POUR TOUS

 

et tu sais que dans ce cas la, les adherent et les sympatisants deviennent des girouetes

c'est electoraliste et sa fait VIVRE

beaucoup ,ils ecrivent par monsonges

 

Link to post
Share on other sites
Guest OsiriaS
PMAT ???

 

Soit tu n'as pas lu l'article...soit tu l'as mal compris..

 

Parce que ce qu'elle dit est à l'opposé de ce que tu nous raconte dans tes post....

 

C'est ce que je pense aussi. :)

Link to post
Share on other sites
En résumé elle dit: au nom de la tolérance on a trop laissé faire.......par peur de choquer les croyances, même l'école baisse la garde...etc...

 

C'est pourquioi j'ai rajoiuter sur un autre forum ce qui suit

ON DOIT PAS PARLER AU NOM DES RELIGIEUX CA SERAIS SCANDALEUX CA SERAIS LES CROIRE HORPHELIN ET SANS HERITAGE ET SANS GUIDE

Link to post
Share on other sites
En résumé elle dit: au nom de la tolérance on a trop laissé faire.......par peur de choquer les croyances, même l'école baisse la garde...etc...

 

C'est pourquioi j'ai rajoiuter sur un autre forum ce qui suit

ON DOIT PAS PARLER AU NOM DES RELIGIEUX CA SERAIS SCANDALEUX CA SERAIS LES CROIRE HORPHELIN ET SANS HERITAGE ET SANS GUIDE

 

Mais en fait tu as tout afait raison j'ai mal lu le titre je l'est lu a l'envers

LE TITRE DIT

REGRETER D'ETRE SOUS LE COMMENDEMENT DU RELIGIEUX

 

ou quand je dis ce qui suit c'est vouloir combattre le religieux

donc permet moi de changer alors ma rection de mapremier page et montre mon indignation

 

merci PAX

Link to post
Share on other sites

elle ne parle absolument pas au nom des religieux....mais du vivre ensemble avec nos différences...en résumé la religion c'est pour la maison ...et parmi d'autres choses, si l'école n'est pas là pour développer l'esprit critique on se demande à quoi elle sert...

 

C'est pourquoi j'ai été surpris que tu postes cette interview ce matin

Link to post
Share on other sites
elle ne parle absolument pas au nom des religieux....mais du vivre ensemble avec nos différences...en résumé la religion c'est pour la maison ...et parmi d'autres choses, si l'école n'est pas là pour développer l'esprit critique on se demande à quoi elle sert...

 

C'est pourquoi j'ai été surpris que tu postes cette interview ce matin

 

Mais que dit le titre

le titre le dit

allez pour contre l'esprit des religieux et des oposants a l'ecole

Link to post
Share on other sites

JE DIRAIS AUSSI

Quand Elisabeth Badinter dit :

 

La soumission au religieux est un désastre (Elisabeth Badinter)

 

QUE DIRE QUAND LES CARTIERS ,L'ECOLE LES IMMIGRES ET LES RELIGIEUX

SUBISSENT ET SONT SOUMIS

A L’IDÉE ET LA VOLONTES DES UNS ET DES AUTRES

 

ALORS QUE LES LOIS EXISTENT ET QUE LA REPUBLIC ET LA LAICITE EN SONT LES GARANTS

QUE VIENNENT FAIRE CES ESPECES DE LUMIERES

pour plus d'infos:

La soumission au religieux est un désastre (Elisabeth Badinter)

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...