Jump to content

Comment faire travailler les Algériens ?


Recommended Posts

Comment faire travailler les Algériens ?

 

Par Kamel Daoud - Le Quotidien d'Oran - 19/10/2013

 

 

Après 05 jours fériés, vient le sixième. Qu'en faire ? Comment remettre les Algériens au travail ? Difficile. D'abord parce que cela suppose admettre que les Algériens ne travaillent pas. Après l'indépendance et surtout avec Bouteflika. Cela heurte le populisme intellectuel ambiant, la tradition de gauche qui veut que «le peuple» est victime, spolié de ses droits et cela vous condamne à être jugé bourgeois, proche du patronat algérien, fervent du «privé». Vieille mécanique du déni du réel. La question restant ce qu'elle est : comment remettre les Algériens au travail ? Pour faire travailler un peuple ou un individu, il n'y a qu'une seule raison : la misère, pour le peuple, la misère ou l'ambition saine pour l'individu.

 

Et pour ne pas travailler ? Là on a plusieurs raisons. La première est l'indépendance. Qu'on le veuille pas et ce n'est pas de la haine de soi, l'indépendance a apporté la liberté mais aussi la liberté de ne rien faire. Le colon est parti, l'obligation de travailler dure aussi. La guerre de libération a été un effort monstrueux, l'Indépendance prendra le sens d'un droit au repos et au butin. Le slogan? La liberté est aussi la liberté de ne rien faire.

 

Ensuite il y a eu le socialisme. Avec sa définition paradoxale : quand le peuple travaille, personne ne travaille réellement. Ayant collectivisé les moyens de production, on a donc partagé le congé payé. Le socialisme a détruit le monde rural, la bourgeoisie urbaine et la notion de travail, de labeur, d'effort. Le but était le bilan, pas la récolte. Le socialisme a créé l'anonymat, la ruse, la démission intime, la paresse rémunérée. Le slogan ? Le peuple travaille, pourquoi je dois le faire moi aussi et à sa place ?

 

Ensuite sont venues les années 90. Là on a admis l'échec et on y a participé. Travailler était attendre le salaire. On fermait les entreprises publiques et on créait des entreprises privées. Travailler était devenu demander une retraite anticipée, faire grève, se débrouiller ou partir ou avoir un KMS. Le slogan? «Ceux qui ont travaillé, ont travaillé avant, autrefois, Bekri ».

 

Puis est venu Bouteflika. Et ce fut la plus grosse manœuvre pour détruire ce qui restait de la valeur de l'effort et du travail comme procédé pour s'enrichir. Il a effacé les dettes des fellahs avec notre argent, pas le sien et il a donné l'argent de l'ANSEJ à tous les nouveau-nés. Dès lors pourquoi travailler ? L'argent est gratuit, les prêts ne sont remboursables et le pétrole coule. L'effacement scandaleux des dettes des fellahs a créé un antécédent psychologique monstrueux.

 

Aujourd'hui, entre hier et les prochaines présidentielles, tous les jeunes algériens à gel sur les cheveux vous parlent des prêts ANSEJ qui vont être effacés. Tous les fellahs sont sûrs de ne pas être obligé de rembourser, donc sont certains de ne pas être obligés de travailler, semer ou récolter. Si un homme peut être président assis sur une chaise, je peux être salarié allongé sur mon lit.

 

« Je ne sais que faire. Je recrute et le turn-over des démissions est énorme. Personne ne veut travailler » dira au chroniqueur un homme d'affaires, patron d'une entreprise de fabrication. Salaire, présalaire, avantages ne servent plus à retenir le jeune Algérien à sa machine : il gagne plus avec Bouteflika qu'avec un employeur dans sa région. « J'ai pensé à une chose: construire des logements et les donner sous forme de location-vente aux employés pour les retenir. Ou les impliquer comme actionnaires; imaginez : pour le moment, avec un camion de 18 tonnes, je roule avec deux tonnes en terme d'exploitation. Autant diviser les 16 manquants en deux, entre moi et l'employé, peut-être se sentira-t-il impliqué et travaillera-t-il ? ». Une piste. Peut-être la bonne car elle répond à l'un des fantasmes algériens les plus profonds après le départ du colon : devenir tous patrons. Peut-être. Pour le moment.

 

Sauf que le risque est énorme : autrefois on a été colonisé dit-on à cause d'un coup d'éventail. Aujourd'hui on le sera car on n'arrive même pas à l'agiter pour chasser une mouche sur notre nez.

Link to post
Share on other sites
le travail en noir ,le trabendo.....le marché parallèle ....absorbent la majorité des jeunes ,souvent mieux payés que dans une entreprise publique ou privée .

 

L'économie parallèle est une conséquence naturelle de la négation par l'état de la libre entreprise depuis l'indépendance , à nos jours .

Des générations entières ont été obligées de se débrouiller pour arrondir leurs fins de mois , de ce fait et avec le temps , de larges pans de la société se sont définitivement détournés de la légalité et trouvent leur subsistance dans une économie underground (devenue très lucrative grâce aux pétro-dollars et l'import-import) , et qui du coup attire la convoitise de barons hauts placés qui y trouvent une source discrète et intarissable de revenus .

 

En réalité , et selon le mode de fonctionnement de notre société , il y a très peu de vrais chômeurs , car en réalité , il y a très peu de demandeurs d'emploi sérieux . :D

Link to post
Share on other sites
L'économie parallèle est une conséquence naturelle de la négation par l'état de la libre entreprise depuis l'indépendance , à nos jours .

Des générations entières ont été obligées de se débrouiller pour arrondir leurs fins de mois , de ce fait et avec le temps , de larges pans de la société se sont définitivement détournés de la légalité et trouvent leur subsistance dans une économie underground (devenue très lucrative grâce aux pétro-dollars et l'import-import) , et qui du coup attire la convoitise de barons hauts placés qui y trouvent une source discrète et intarissable de revenus .

 

En réalité , et selon le mode de fonctionnement de notre société , il y a très peu de vrais chômeurs , car en réalité , il y a très peu de demandeurs d'emploi sérieux . :D

 

exact,et c'est ce qui fausse tous les statistiques économiques du pays

on parle des 2/3 du budget est dans le noir

Link to post
Share on other sites

Ce Kamel Daoud m'impressionne de plus en plus. Ses propos sont frappants de bon sens. C'est rassurant de savoir qu'il existe encore des intellectuels comme lui en Algérie. Malgré ses idées libérales il est attaché à l'état de droit. Un état de droit qu'il sera très difficile d'établir en Algérie tant qu'on ne se sera pas débarrassés de ces pantins néocoloniaux qui dirigent l'Algérie depuis Mathusalem...De Gaulle a bien baiser les algériens...il s'est débarrassé des arabes tout en gardant la main sur nos ressources.Une fois ces dinosaures virés, il faudra une armée de psychologues aux commandes de chaque wilyaya, administration et écoles, pour corriger le tir, éduquer l'algérien, et le convaincre de se remettre au travail...en supposant bien sur que le bon sens de l'algérien l'emporte sur sa cupidité. Sinon, il y'a une recette qui fait mouche à chaque fois, c'est d'éduquer le peuple par le bâton et la misère, comme au bon vieux temps de l'Algérie française, bis répetita.

Link to post
Share on other sites

le probleme sera resolu quand le petrole descendra sous 50 dollars ! fin des importations de biens , enorme inflation sur les produits locaux ...ce jour la on stoppera toutes les subventions , on augmentera les impots voir on en creera car il faudra bien financer la hausse des salaires des fonctionnaires depuis 2008 et continuer a financer le budget de l'etat ...ce jour la les entrepreneurs choisiront dans la masse des chomeurs ceux qu'ils voudront bien sauver de la faim ! .

Link to post
Share on other sites

le pétrole était sous la houlette des 20 dollars avant 2000 et n'avait atteint la barre des 50 dollars qu'en 2005

 

par exemple le total des recettes du budget de l'état en 1998 s'élevait a 901.500.000 DZD

 

pour cette année 2013 le total des recettes s'élève a 3.820.000.000 DZD

soit presque une multiplication de 4.24 en 15 ans

 

est-ce pou autant dire que l'algérien était plus travailleur qu'il ne l'est aujourd'hui? certainement pas

 

si le prix de pétrole chute il y aura plus de pauvres ou sinon comme en 1986 quand le prix du baril avait chuté on a eu les événement de 1988

 

aujourd'hui rien n'indique qu'une autre chute brutale pourrait se produire vu la forte demande sur le marché

Link to post
Share on other sites
Guest réflexions
Comment faire travailler les Algériens ?

 

Par Kamel Daoud - Le Quotidien d'Oran - 19/10/2013

 

 

Après 05 jours fériés, vient le sixième. Qu'en faire ? Comment remettre les Algériens au travail ? Difficile. D'abord parce que cela suppose admettre que les Algériens ne travaillent pas. Après l'indépendance et surtout avec Bouteflika. Cela heurte le populisme intellectuel ambiant, la tradition de gauche qui veut que «le peuple» est victime, spolié de ses droits et cela vous condamne à être jugé bourgeois, proche du patronat algérien, fervent du «privé». Vieille mécanique du déni du réel. La question restant ce qu'elle est : comment remettre les Algériens au travail ? Pour faire travailler un peuple ou un individu, il n'y a qu'une seule raison : la misère, pour le peuple, la misère ou l'ambition saine pour l'individu.

 

Et pour ne pas travailler ? Là on a plusieurs raisons. La première est l'indépendance. Qu'on le veuille pas et ce n'est pas de la haine de soi, l'indépendance a apporté la liberté mais aussi la liberté de ne rien faire. Le colon est parti, l'obligation de travailler dure aussi. La guerre de libération a été un effort monstrueux, l'Indépendance prendra le sens d'un droit au repos et au butin. Le slogan? La liberté est aussi la liberté de ne rien faire.

 

Ensuite il y a eu le socialisme. Avec sa définition paradoxale : quand le peuple travaille, personne ne travaille réellement. Ayant collectivisé les moyens de production, on a donc partagé le congé payé. Le socialisme a détruit le monde rural, la bourgeoisie urbaine et la notion de travail, de labeur, d'effort. Le but était le bilan, pas la récolte. Le socialisme a créé l'anonymat, la ruse, la démission intime, la paresse rémunérée. Le slogan ? Le peuple travaille, pourquoi je dois le faire moi aussi et à sa place ?

 

Ensuite sont venues les années 90. Là on a admis l'échec et on y a participé. Travailler était attendre le salaire. On fermait les entreprises publiques et on créait des entreprises privées. Travailler était devenu demander une retraite anticipée, faire grève, se débrouiller ou partir ou avoir un KMS. Le slogan? «Ceux qui ont travaillé, ont travaillé avant, autrefois, Bekri ».

 

Puis est venu Bouteflika. Et ce fut la plus grosse manœuvre pour détruire ce qui restait de la valeur de l'effort et du travail comme procédé pour s'enrichir. Il a effacé les dettes des fellahs avec notre argent, pas le sien et il a donné l'argent de l'ANSEJ à tous les nouveau-nés. Dès lors pourquoi travailler ? L'argent est gratuit, les prêts ne sont remboursables et le pétrole coule. L'effacement scandaleux des dettes des fellahs a créé un antécédent psychologique monstrueux.

 

Aujourd'hui, entre hier et les prochaines présidentielles, tous les jeunes algériens à gel sur les cheveux vous parlent des prêts ANSEJ qui vont être effacés. Tous les fellahs sont sûrs de ne pas être obligé de rembourser, donc sont certains de ne pas être obligés de travailler, semer ou récolter. Si un homme peut être président assis sur une chaise, je peux être salarié allongé sur mon lit.

 

« Je ne sais que faire. Je recrute et le turn-over des démissions est énorme. Personne ne veut travailler » dira au chroniqueur un homme d'affaires, patron d'une entreprise de fabrication. Salaire, présalaire, avantages ne servent plus à retenir le jeune Algérien à sa machine : il gagne plus avec Bouteflika qu'avec un employeur dans sa région. « J'ai pensé à une chose: construire des logements et les donner sous forme de location-vente aux employés pour les retenir. Ou les impliquer comme actionnaires; imaginez : pour le moment, avec un camion de 18 tonnes, je roule avec deux tonnes en terme d'exploitation. Autant diviser les 16 manquants en deux, entre moi et l'employé, peut-être se sentira-t-il impliqué et travaillera-t-il ? ». Une piste. Peut-être la bonne car elle répond à l'un des fantasmes algériens les plus profonds après le départ du colon : devenir tous patrons. Peut-être. Pour le moment.

 

Sauf que le risque est énorme : autrefois on a été colonisé dit-on à cause d'un coup d'éventail. Aujourd'hui on le sera car on n'arrive même pas à l'agiter pour chasser une mouche sur notre nez.

 

demande à mquidech.............................. ici

Link to post
Share on other sites
le pétrole était sous la houlette des 20 dollars avant 2000 et n'avait atteint la barre des 50 dollars qu'en 2005

 

par exemple le total des recettes du budget de l'état en 1998 s'élevait a 901.500.000 DZD

 

pour cette année 2013 le total des recettes s'élève a 3.820.000.000 DZD

soit presque une multiplication de 4.24 en 15 ans

 

est-ce pou autant dire que l'algérien était plus travailleur qu'il ne l'est aujourd'hui? certainement pas

 

si le prix de pétrole chute il y aura plus de pauvres ou sinon comme en 1986 quand le prix du baril avait chuté on a eu les événement de 1988

 

aujourd'hui rien n'indique qu'une autre chute brutale pourrait se produire vu la forte demande sur le marché

 

 

Aucun être humain ne veut travailler si il a le choix de ne pas le faire.

 

Le meilleur choix pour l'Algérie c'est qu'elle adopte un système économique de type capitaliste avec quelques ajustements islamique concernant notamment la riba mais sans pour autant éliminer la plus-value.

 

Quand on a faim, on est obligé de travailler pour survivre. Et quand un paysan gagne beaucoup d'argent, ca l'incite à travailler pour en gagner encore plus. Les subventions ne doivent plus aller au peuple qui ne travail pas mais uniquement à la frange productive du peuple.

Link to post
Share on other sites
Guest réflexions
Aucun être humain ne veut travailler si il a le choix de ne pas le faire.

 

Le meilleur choix pour l'Algérie c'est qu'elle adopte un système économique de type capitaliste avec quelques ajustements islamique concernant notamment la riba mais sans pour autant éliminer la plus-value.

 

Quand on a faim, on est obligé de travailler pour survivre. Et quand un paysan gagne beaucoup d'argent, ca l'incite à travailler pour en gagner encore plus. Les subventions ne doivent plus aller au peuple qui ne travail pas mais uniquement à la frange productive du peuple.

 

ohhhhhhh bofrizi ci bo ci ki ti dii !!!!!!!!!!:artist:

Link to post
Share on other sites
le pétrole était sous la houlette des 20 dollars avant 2000 et n'avait atteint la barre des 50 dollars qu'en 2005

 

par exemple le total des recettes du budget de l'état en 1998 s'élevait a 901.500.000 DZD

 

pour cette année 2013 le total des recettes s'élève a 3.820.000.000 DZD

soit presque une multiplication de 4.24 en 15 ans

 

est-ce pou autant dire que l'algérien était plus travailleur qu'il ne l'est aujourd'hui? certainement pas

 

si le prix de pétrole chute il y aura plus de pauvres ou sinon comme en 1986 quand le prix du baril avait chuté on a eu les événement de 1988

 

aujourd'hui rien n'indique qu'une autre chute brutale pourrait se produire vu la forte demande sur le marché

 

-------------------------------------------------------------------

je suis pas d'accord ,l'algerien etait plus travailleur dans les années 80 que dans les années 90 avec un moteur diesel mais il travaillait davantage qu'en 2000 ou maintenant ou le moteur est a l'arret ! -il faut se rendre compte qu'a certains endroits du pays meme avec 1 milliards dans une valise tu ne peux pas trouver un ouvrier sauf a lui remettre toute la valise lol- il y a des endroits ou l'argent ne sert plus a rien -c'est pas partout cette mentalité mais ça existe ...il ne faut pas comparer les années 1980 ou l'algerien etait sous developpé techniquement -nous n'avions pas les memes moyens pour travailler qu'aujourd'hui ( telephone ,internet , machine outils , transport ect ) - les années 1990 ou la violence politique et la peur bloquait le pays donc l'activité du pays jusqu'en 2005/2006 - ou le petrole a commencé a flamber a cause de l'apogée de la croissance mondiale - mais l'algerien qui s'est equipé ne produit absolument pas plus que durant les annees de pauvreté technologique et financiere ...depuis la crise eco mondiale de 2008 , le petrole a augmenté pour d'autres raisons que la demande mondiale ( en baisse en realité )-le petrole a simplement ete utilisé comme un vehicule speculatif d'investissement de l'epargne des fonds de gestion -d'ailleurs il baisse depuis que les choses commencent a se calmer -l'argent retourne vers d'autres actifs ( boursier , immobilier,obligation ect) ... le petrole va s'effondrer c'est une certitude a cause des gaz de schistes , a cause de la voiture electrique a cause du retour de certains pays comme exportateurs (iran , irak ect )- enfin la croissance economique est au ralenti donc il baissera ...il faut arreter de croire que la demande augmente .

Link to post
Share on other sites
  • 2 weeks later...
Comment faire travailler les Algériens ?

 

Question tjib el tefenyine....

 

L'Algérien engagé chez un employeur privé travaille bien mais quand c'est l'État qui l'emploie il ne fout rien ....

 

 

Dans le monde entier c'est pareil. En France c'est la privatisation du service public qui a remis ces fainéants de fonctionnaires au boulot. Il faut faire pareil en Algérie, quitte à privatiser la SONATRACH, qui sera la propriété des actionnaires du monde entier, qui eux n'iront pas de main morte avec les dirigeants de cette entreprise pour réclamer la bonne gestion de cette entreprise.

Link to post
Share on other sites
Guest Arsène
Dans le monde entier c'est pareil. En France c'est la privatisation du service public qui a remis ces fainéants de fonctionnaires au boulot. Il faut faire pareil en Algérie, quitte à privatiser la SONATRACH, qui sera la propriété des actionnaires du monde entier, qui eux n'iront pas de main morte avec les dirigeants de cette entreprise pour réclamer la bonne gestion de cette entreprise.

 

Une libéralisation complète de l'économie Algérienne entraînerait de massifs pertes d'emplois et non une remise au travail des algériens .

Il faut donc procéder par étape mais cela ne se fera pas sans mal bien entendu mais c'est la meilleur des solutions.

Link to post
Share on other sites
Une libéralisation complète de l'économie Algérienne entraînerait de massifs pertes d'emplois et non une remise au travail des algériens .

Il faut donc procéder par étape mais cela ne se fera pas sans mal bien entendu mais c'est la meilleur des solutions.

 

On est bien d'accord alors, le meilleur espoir de redresser l'Algérie et de supprimer la culture de l’assistanat et de la fainéantise, c'est d’adopter un système libéral à l'allemande: tu boss on t'aidera un peu et tu pourras manger, tu ne veux pas bosser tu n'aura qu'à faire la manche pour survivre et l'état ne te donnera plus rien et tu paiera plein pot tes soins. Il faudrait aussi supprimer l'accès aux soins aux algériens qui ne veulent pas travailler. Puisqu'ils sont si riches pour cracher sur les jobs manuels c'est qu'ils ont les poches assez pleines d'argent pour aller se faire soigner dans des cliniques privées payantes.

Link to post
Share on other sites
On est bien d'accord alors, le meilleur espoir de redresser l'Algérie et de supprimer la culture de l’assistanat et de la fainéantise, c'est d’adopter un système libéral à l'allemande: tu boss on t'aidera un peu et tu pourras manger, tu ne veux pas bosser tu n'aura qu'à faire la manche pour survivre et l'état ne te donnera plus rien et tu paiera plein pot tes soins. Il faudrait aussi supprimer l'accès aux soins aux algériens qui ne veulent pas travailler. Puisqu'ils sont si riches pour cracher sur les jobs manuels c'est qu'ils ont les poches assez pleines d'argent pour aller se faire soigner dans des cliniques privées payantes.

 

Tu blagues j'espère ?

Je ne sais pas où tu vois une culture d'assistanat en Algérie, mais bon... si tu le dis. Le vrai problème c'est surtout l'Education Nationale qui dégoûte les jeunes de finir l'école ce qui fait qu'ils se retrouvent sans rien et une fois âgé de 20 ou + ils se demandent bien quoi faire de leurs journées mis à part galérer au marché en vendant des batatas.

 

Il faut un système éducatif performant, il faut innover, prendre des risques en faisant en sorte de donner les gros contrats en groupes algériens et non chinois. Il faut privatisé ça emmène de la concurrence entre entreprises mais d'un autre côté faut que l'Etat (aussi mauvais soit-il) garde un certain pouvoir afin d'aider les plus pauvres qui ne peuvent pas travailler et gagner dignement leur vie.

 

Wa al hamdoullah malgrè tout, y a pire que nous dans le monde.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.

×
×
  • Create New...