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89% des gros crédits ne sont pas remboursés


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BEA : 89% des gros crédits ne sont pas remboursés

 

 

L’inspection générale qualifie ces crédits de complaisance. Selon les conclusions de l’inspection, il s’agit d’une situation grave et inquiétante. Le montant global de la somme de ces crédits doit être énorme.

 

 

 

 

Dans un fax adressé au P-DG de la BEA, parvenu à la rédaction de Liberté, l’inspection générale de cette banque fait état d’une situation grave et inquiétante : l’importance des crédits accordés à la clientèle du secteur privé et non remboursés.

 

La proportion est énorme : 89% des crédits dont le montant dépasse un milliard de dinars (100 milliards de centimes) sont considérés comme des créances compromises et dont le recouvrement est quasiment impossible pour la majorité des dossiers contrôlés, lit-on dans ce texte.

 

Ce qui veut dire que la quasi-totalité des gros crédits accordés à la clientèle privée ne sont pas remboursés dans cette banque publique. Cette conclusion est tirée d’une synthèse des rapports des missions d’inspection effectuées au cours du premier semestre 2013 auprès des agences du réseau d’exploitation de la BEA.

 

L’inspection générale qualifie ces crédits non remboursés de complaisants : “Les mesures adoptées par la banque consistant à rééchelonner (reporter le remboursement des échéances) à chaque fois ces dettes (plusieurs fois pour certains clients) ne sont pas réglementaires et ne font en réalité que retarder et/ou dissimuler pour un certain temps les échéances de ces crédits de complaisance, jugés par nos inspecteurs comme des contentieux-nés.” Ce qui étonne en particulier dans cette correspondance, c’est le caractère irrécouvrable de la majorité de ces crédits.

 

Ce qui veut dire que les entreprises qui ont contracté les crédits ont disparu ou que ces gros clients sont insolvables. Cette situation pose des problèmes de traçabilité. Elle renvoie à une mauvaise gestion des risques de crédit.

 

Le texte soulève également plusieurs questions : quelle part de ces créances irrécouvrables ou non performantes dans le bilan de la banque ? La banque a-t-elle provisionné pour couvrir ces crédits irrécouvrables ?

 

En un mot, la question est de savoir si cette situation affecte la santé financière de la BEA. Selon les conclusions de l’inspection, il s’agit d’une situation grave et inquiétante. Le montant global de ces crédits — la situation détaillée de ces crédits a été présentée au P-DG, elle ne figure pas dans le texte parvenu à la rédaction — doit être énorme.

 

Elle renvoie à un phénomène qui caractérise la gestion des banques publiques : l’octroi des crédits sur injonctions et les prêts consentis sur coup de téléphone, une tendance citée par plusieurs sources concordantes. Le cas de la BEA confirme l’importance des créances non performantes ou irrécouvrables dans les banques publiques.

 

Cette situation est d’autant plus inacceptable que des entrepreneurs à la tête de sociétés solvables, ayant des projets rentables créateurs d’emplois et de richesses, peinent à obtenir un crédit. La majorité des particuliers, eux, savent depuis longtemps qu’ils ne peuvent pas accéder au crédit bancaire.

 

À noter que la BEA est considérée comme la banque de Sonatrach. Puisque les fonds de la compagnie pétrolière nationale sont déposés au sein de cette banque. Elle a tenté, ces dernières années, de diversifier ses activités : financement de la PME, leasing, bancassurance (partenariat avec AXA)…

 

Cette banque publique, numéro 1 en Algérie, est classée parmi les premiers établissements bancaires en Afrique avec un total de bilan de 34,7 milliards de dollars en 2011. L’importance de ces crédits non remboursés va sans doute écorner l’image de cette banque et, surtout, porter atteinte à la crédibilité du secteur bancaire public auprès de l’opinion publique.

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Guest mounir 73
Za3ma des personnes comme Rebrab ne s'en ont pas servis allègrement?

 

Triste pays kamim. 89%:crazy:

 

c'est pas pour rien qu'ils n'osent pas déterrer toute ses affaires les laissant a la poussiére et les termites .. sans parler des impôts ..

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c'est pas rebrab c'est touati le moukh de rebrab et haddad. yakhi liberte ntaahoum je crois ils veule cassé les entreprise qu'il reste pour les recuperé car elle ont les credit. tous le monde sait ça mais il prefere allé parlé de la famille dibrani en france et insulté rabbi soubhanou. ya djmaa rani jdid ana khoukoum ma fhamtch hnaya le forum de franssa wella ta dzair?

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c'est pas rebrab c'est touati le moukh de rebrab et haddad. yakhi liberte ntaahoum je crois ils veule cassé les entreprise qu'il reste pour les recuperé car elle ont les credit. tous le monde sait ça mais il prefere allé parlé de la famille dibrani en france et insulté rabbi soubhanou. ya djmaa rani jdid ana khoukoum ma fhamtch hnaya le forum de franssa wella ta dzair?

 

Forum ta3 Bni Kardass , Ividamon ! :D

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Za3ma des personnes comme Rebrab ne s'en sont pas servis allègrement?

 

Triste pays kamim. 89%:crazy:

 

Non, l'article ne parle de ces gens qui sont visibles et qui malgré tout payent les impôts d'une manière ou d'une autre.

Le CPA était éligible pour sa privatisation. Mais le processus avait échoué parceque le pouvoir avait refusé une condition des repreneurs étrangers qui concernait le remboursement d'un important créancier !

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- Woullah depuis le temps que je suis ici mazel mafhamt c'est quoi un bni-kardass. Une fois, Wahrani les a comparé aux Yankees mais ça reste quand même flou :o

 

T'es vraiment dans le flou , toi ! Hacha les yankees ! :D

 

Grosso modo , le Bni Kardass , c'est l'algérien sous son plus mauvais jour . Il peut être arabe , kabyle , mozabite , chaoui , chanoui , tergui ...., vivant en Algérie ou ailleurs . Une espèce absurde , qui prouve que le créateur a beaucoup d'humour ! :D

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echrob ou matghalassch :mdr:?

 

C'est qui ces généreux banquiers qui prêtent de l'argent sans obligation de rembourser c'est des m3asskri :mdr:?

 

C'est pas des banquiers , c'est simplement de pauvres bougres qu'on a mis devant un tiroir-caisse et qui reçoivent des coups de fil en guise de dossiers de demandes de crédit ! :D

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C'est pas des banquiers , c'est simplement de pauvres bougres qu'on a mis devant un tiroir-caisse et qui reçoivent des coups de fil en guise de dossiers de demandes de crédit ! :D

 

Profites en tant qu'il est encore temps Wahrani! Demande un gros crédit et fait toit construire un deuxième hôtel Shératon à Wahran! Tu pourrais devenir le maire de Wahran en exploitant l'incompétences de tels bougres d'imbéciles :mdr:. Dommage que en France on ait pas les mêmes dans nos banques

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Profites en tant qu'il est encore temps Wahrani! Demande un gros crédit et fait toit construire un deuxième hôtel Shératon à Wahran! Tu pourrais devenir le maire de Wahran en exploitant l'incompétences de tels bougres d'imbéciles :mdr:. Dommage que en France on ait pas les mêmes dans nos banques

 

Pour ça il faudrait que je vende mon âme ! Trop cher ! :mad:

 

Les coups de fil que j'ai cité , ne concernent que les Mouqarrabines wal Ghayr Maghdhoub 3alyhoum , toi et moi on est grillés dans ces lieux ! :D

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Guest réflexions
Pour ça il faudrait que je vende mon âme ! Trop cher ! :mad:

 

Les coups de fil que j'ai cité , ne concernent que les Mouqarrabines wal Ghayr Maghdhoub 3alyhoum , toi et moi on est grillés dans ces lieux ! :D

 

j'adore l'expression..................... :D

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j'adore l'expression..................... :D

 

Alors maintenant je comprend pourquoi au bled on parle que on Millard , << combien tu vends cette appartement , il m'ont donner 2 milliards mais moi je 4 milliards , et toi monsieur combien tu vends cette villa avec vue sur la mer c'est 10 milliards , et toi ton taudis je veux 1 milliard il m'ont donner 900 millions >> :crazy: c'est l'argent du peuple que ces voyous ont piller , on le blanchissant dans l'immobilier , tant qu'il y a bouteftef il va effacer leur ardoise , comme il l a fait au grand exploitants agricoles :beer_smile:

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Alors maintenant je comprend pourquoi au bled on parle que on Millard , << combien tu vends cette appartement , il m'ont donner 2 milliards mais moi je 4 milliards , et toi monsieur combien tu vends cette villa avec vue sur la mer c'est 10 milliards , et toi ton taudis je veux 1 milliard il m'ont donner 900 millions >> :crazy: c'est l'argent du peuple que ces voyous ont piller , on le blanchissant dans l'immobilier , tant qu'il y a bouteftef il va effacer leur ardoise , comme il l a fait au grand exploitants agricoles :beer_smile:

 

Pas que dans l'immobilier.............

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Elle entraînera de fortes hausses des prix

chute du dinar de 10%

 

 

 

 

 

La mesure était prévisible en raison notamment des lourdes dépenses à caractère populiste destinées au maintien de la paix sociale (soutien des prix, subventions, etc.).

 

Les prix des produits et services importés, qui avaient déjà subi de fortes hausses depuis l’instauration du crédit documentaire comme mode de paiement imposé à toutes les opérations d’importation, sont appelés à renchérir encore davantage durant les prochains mois. Outre les lourdes commissions que les importateurs doivent payer aux banquiers chargés de mettre en place les formalités de crédit documentaire, ils devront subir les dommages d’une dévaluation sans précédent du dinar, décidée en catimini par le Conseil de la monnaie et du crédit en juin 2013.

 

Cette décision, qui a commencé à prendre effet en juillet 2013 avec une dévaluation qui a subitement fait passer la valeur du dinar par rapport à l’euro de 98 à 102, s’est graduellement poursuivie pour atteindre, à la fin de ce mois d’octobre 2013, un record de dévaluation jamais atteint : un euro pour 112 DA. Cette baisse considérable de la parité du dinar par rapport aux devises fortes (10% en à peine 4 mois) se traduira fatalement par une hausse toute aussi conséquente des produits et services qui seront prochainement importés. Le pays important massivement toute une panoplie de produits, les Algériens devront donc se préparer à payer nettement plus cher, aussi bien les articles de consommation que les matières premières destinées aux usines. Seuls échapperont à ces hausses les produits soutenus par l’Etat au prix d’un plus lourd sacrifice budgétaire.

 

La forte dévaluation décidée par le Conseil de la monnaie et du crédit était en réalité prévisible, ne serait-ce qu’au regard de l’inflation qui a dangereusement bondi à la faveur des hausses massives de salaires octroyées à l’ensemble des travailleurs algériens, auxquelles se sont ajoutées de lourdes dépenses à caractère populiste destinées au maintien de la paix sociale (soutien des prix, subventions etc.). Un discours alarmiste sur le danger d’une telle situation et la nécessité d’y remédier au plus tôt au moyen d’une politique monétaire rigoureuse a été dispensé par le ministre des Finances et le gouverneur de la Banque d’Algérie pour donner crédit à une éventuelle dévaluation du dinar, jugé trop fort par rapport à l’état général de notre économie. La pilule avait d’autant plus de chance d’être avalée qu’elle intervient dans un contexte de très forte dégradation de notre balance des paiements, causée comme on le sait par un net déclin des exportations d’hydrocarbures et des dépenses d’importation en constante hausse.

 

Les produits importés plus chers

 

Outre les effets induits par la dévaluation du dinar – la hausse des prix des produits et services importés – il faut s’attendre à ce que cette poussée inflationniste soit exacerbée par une importante augmentation de la demande intérieure générée par les massives augmentations de salaires, facilement octroyées ces derniers mois à une pléthore de fonctionnaires et de travailleurs du secteur public économique pour calmer un front social en ébullition. Le surcroît de pouvoir d’achat ainsi obtenu sera évidemment déversé sur le marché des biens de consommation, qui ne sera, à l’évidence, pas capable de répondre à une aussi forte et subite demande. La pénurie de certains produits déjà constatée a toutes les chances d’atteindre une gamme encore plus large de marchandises pour la simple raison que le crédit documentaire exige la disponibilité immédiate des moyens de paiement requis pour chaque transaction.

 

La forte dévaluation du dinar aura pour conséquence de réduire le pouvoir d’achat de produits étrangers dont pâtiront surtout les petits importateurs qui ne disposent pas d’un grand pouvoir de négociation avec leurs fournisseurs. Des baisses consistantes de prix sur les marchandises importées en mesure d’enrayer l’effet de la dévaluation du dinar ne sont donc pas à espérer. Ce sont ainsi de sérieuses pertes de pouvoir d’achat que les importateurs vont subir du fait de ce nouvel effondrement de la parité du dinar. Des pertes que ces derniers se dépêcheront, évidemment, de compenser en vendant plus cher les produits importés.

 

Les mêmes causes produisant les mêmes effets – hausses des prix sur les marchés internationaux, explosion de la demande de devises sur le marché parallèle et tension sur la demande intérieure de produits de consommation résultant des augmentations de salaires – les prix des marchandises et services importés (à l’exception de ceux soutenus par l’Etat) vont désormais s’inscrire dans une logique de hausse pouvant atteindre des niveaux insoupçonnés. Les bénéficiaires d’augmentations de salaire se verront ainsi reprendre d’une main les avantages que l’on leur avait octroyés d’une autre.

 

Nordine Grim

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