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Le dinar : niveau record!!!!!!!!


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La Banque d’Algérie déprécie le dinar à un niveau record

 

 

C’est un nouveau coup dur pour le pouvoir d’achat des Algériens déjà malmené par la hausse des prix ces derniers mois. La valeur du dinar algérien a perdu plus de 9% sur les trois derniers mois face à la monnaie européenne. Ce mardi, un euro cotait officiellement 111,25 dinars, un niveau record jamais atteint par le dinar face à la monnaie unique européenne.

 

Le processus de baisse du dinar a débuté à la mi-juillet. Le 18 juillet, un euro cotait officiellement 102,06 dinars avant de glisser régulièrement jusqu’à atteindre son niveau de ce 22 octobre, soit une baisse de plus de 9%.

 

Selon une source proche de la Banque d’Algérie, cette baisse est dictée par des considérations purement techniques, loin de la volonté affichée du gouvernement de freiner le rythme des importations. Elle est le résultat direct de l’inflation qui a atteint des niveaux record en 2012 et continue de se maintenir à un niveau élevé en 2013, selon la même source. La Banque d’Algérie qui utilise un système de « flottement dirigé » a été contrainte d’ajuster la valeur du dinar par rapport aux principales monnaies, pour tenir compte du niveau d’inflation important atteint et sauvegarder ainsi le niveau de compétitivité des produits locaux face à ceux importés, notamment de la zone euro.

 

Volonté de réduire les importations

 

Mais il est très difficile de ne pas voir un lien entre cette décision et la volonté clairement affichée par les autorités politiques de réduire les importations, qui devraient atteindre cette année le montant record de 60 milliards. Même si la Banque d’Algérie n’a pas été formellement instruite pour déprécier fortement le dinar, le discours du gouvernement sur les importations l’a sans doute encouragée à « ajuster » la valeur du dinar.

 

En effet, cette dépréciation aura pour effet, dans quelques semaines, de provoquer une forte hausse des produits importés. Les produits destinés à la revente en l’état (voitures, électroménager, alimentation, etc.) devraient voir leur prix grimper sur le marché. L’impact sur les principaux produits de consommation (semoule, lait, sucre, huiles…) restera toutefois limité pour le consommateur du fait des subventions de l’État. Mais le Trésor devra dépenser davantage pour maintenir les prix de ces produits à un niveau acceptable dans un contexte social compliqué pour les autorités.

 

Inversement, cette dépréciation du dinar n’aura qu’un impact très limité sur la compétitivité des produits locaux. L’Algérie importe presque tout ce qu’elle consomme et n’exporte que très peu de choses : les hydrocarbures représentent 98% des exportations du pays. Il est difficile de faire croire dans ce contexte que la dépréciation du dinar – qui devrait se poursuivre dans les prochaines semaines – soit une décision purement économique.

 

Hausse de plus de 11% de la facture alimentaire

 

L'Algérie a importé, de janvier à fin septembre 2013, des biens alimentaires pour une valeur de 7,32 milliards de dollars, contre 6,56 milliards enregistrés durant la même période de 2012, ce qui représente une hausse de 11,45%, indique mardi un rapport du Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis), cité par l'agence APS.

 

Durant les neuf premiers mois de 2013, les importations globales de l'Algérie se sont établies à 41,33 milliards de dollars contre 36,20 milliards à la période de référence en 2012, soit une hausse de 14,16%. Pour expliquer cette tendance haussière de la facture alimentaire qui représente 17,7% de la structure des importations globales du pays, la même source relève que cela est principalement dû à une augmentation des importations des légumes secs (51,15%), des céréales (9,01%) et des sucres (6,23%).

 

Contrairement aux légumes secs, céréales et sucres, d'autres produits alimentaires tels que les viandes, lait, ainsi que le groupe café et thé ont connu d'importantes baisses, avec respectivement -16,85%, -8,8% et -14,8%, fait observer la même source.

 

En 2012, les importations algériennes ont atteint 47,49 milliards de dollars, avec une baisse de 8,4% de la facture des produits alimentaires à 9,02 milliards, selon la même source.

 

je ne pense pas que ca va se répercuté sur la facture alimentaire , les matière essentielle de notre consommation se fait en dollars ...alors il n 'y a que le parallèle qui vas en ressentir la hausse ,ceux qui achètent leur euros sur le marché de square et Ain benian

 

mais la vrai question , c'est... pourquoi la vente de notre pétrole se fait en dollars pas en euro , je sais que Saddam avait essayer de le faire et tout le monde connais la suite :)

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Ce bled va à la dérive.un déficit des comptes courant pour un pays exportateur d'hydrocarbures!!.et pourtant l'algérie l'a fait.

C'est du jamais vu.

 

Rien qu'a voir le nombres de flacons parfums vendu par jour par la france dans le monde en euro plus cher qu'un baril de pétrole, on peu se dire que les algériens n'ont pas de chance avec leurs 190 milliards de dollars en dépôts dans une banque au usa d'avoir des gestionnaires aussi nullards. :crazy::crazy::crazy:

Et heureusement qu'il ne bouffe ni caviar, ni foie gras.

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Le Dinar est très en .....................dessus de sa valeur réelle ;).

Cette dévaluation n'est qu'un "rattrapage" tellement le décalage s'est avéré énorme (50 pour cent de surévaluation) .

Comme toujours , on trouve de fausses solutions à de vrais problèmes .

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Pour boucler son budget et s'acheter la paix sociale Mr.le mistre de la planche à bit alias Djoudi a trouvé la parade aux gouffre du tresor public.dévaluer pour augmenter la fiscalité pétroliere.tout cela pour equilibrer les comptes des comptes courant.un cancre de 3ém degré en économie l'aurait fait.

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mais c'est normal , regardez le prix du petrole ca baisse le petrole brent est a 107 , le petrole wti est a 97 dollars... les americains sont entrains de faire baisser les prix pour relancer leur croissance (comme ils ont fait baisser l'or pour ramener les flux financier vers leuis obligations -la meme chose se produit sur le petrole )... d'ou vient la richesse du pays , d'ou viennent les cartons de billets de 1000 dinars sous votre matelas ou dans le jardin - tout le monde sait que ce n'est pas lié a notre productivité ou a nos exportations de produits locaux - la richesse vient du petrole , elle disparait au fur et a mesure que le petrole chute -c'est simple et radical... beaucoup d'algeriens ont prevenu que la situation n'etait pas tenable , qu'on ne pouvait pas se fier au prix du baril pour continuer a importer sans jamais rien produire -et bien nous y sommes maintenant au debut du cyle de la descente de l'economie algerienne : un krach nous attend dans l'immobilier et sur le petrole ! ... les americains ont annoncés recemment des stock en hausse de 5 millions de baril , ca signifie qu'a cause de la crise l'economie mondiale reduit sa consommation d'energie -le piere est devant nous ,je prevois une descente vers 50/60 dollars ! et la ce sera grave pour le pays !.

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dans un autre pays une devaluation de la monnaie rendrait l'economie nationale plus competitive et genere mecaniquement un interet des investisseurs pour venir installer des unités de production - mais pour l'algerie ils savent qu'il est impossible de faire travailler les locaux a moins de faire venir la main d'oeuvre de l'etranger comme le font les chinois : c'est un pays ingerable on ne peut jouer sur aucun parametre pour faire bouger les choses .

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@Segalas:Malheureuseument on ne peut actionner aucun levier pour créer de la richesse et arréter l'hémorragie.on importe à tour de bras.la seule alternative c'est de décreter l'interdiction d'importer quoi que ce soit pour une certaine durée,le temps de réorganiser le commerce éxterieur,et habituer les algeriens à produire et consommer le produit local.quitte à s'attirer les foudre de L'OMC!!

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Guest Arsène
@Segalas:Malheureuseument on ne peut actionner aucun levier pour créer de la richesse et arréter l'hémorragie.on importe à tour de bras.la seule alternative c'est de décreter l'interdiction d'importer quoi que ce soit pour une certaine durée,le temps de réorganiser le commerce éxterieur,et habituer les algeriens à produire et consommer le produit local.quitte à s'attirer les foudre de L'OMC!!

 

Pour produire sur place il aussi un outil industrie préformant .

Si ce n'est pas le cas l'importer est formé les algérien à son fonctionnement.

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je ne pense pas que ca va se répercuté sur la facture alimentaire , les matière essentielle de notre consommation se fait en dollars ...alors il n 'y a que le parallèle qui vas en ressentir la hausse ,ceux qui achètent leur euros sur le marché de square et Ain benian

 

mais la vrai question , c'est... pourquoi la vente de notre pétrole se fait en dollars pas en euro , je sais que Saddam avait essayer de le faire et tout le monde connais la suite :)

 

ça découle des accords de Bretton Wood, l'étalon dollar.

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