pmat 276 Posted November 3, 2013 Partager Posted November 3, 2013 SALAM POURQUOI UNE TELLE DISCRÉTION SUR LE PROGRAMME DU CNR ? C'est pourquoi je dis souvent au vue de l’assassinat des acquis sociaux Il faut DÉSOBÉIR Car devant tant de casse ou est la Republic ou la constitution Qui ont pour role la defense et al protection du citoyen tout comme pour le NON massif par refferundum contre l’Europe et aucun respect des citoyens FRANCAIS ET LES PAUVRES LES FAIBLES ET LES PLUS DEMUNIS LES ARABES, LES IMMIGRES LES ROMES Pire que VICHY Que dit le texte POURQUOI UNE TELLE DISCRÉTION SUR LE PROGRAMME DU CNR ? « Jamais nous ne tolérerons que soit rogné un seul des avantages de la Sécurité sociale. » Ambroise Croizat Michel Etiévent,notre ami, a écrit l'article ci-dessous dans l'Humanité du 29 octobre, et nous savons qu'il ne nous en voudra pas de le reproduire ici ! VOICI L'HOMME QUI CREERA LA SECURITE SOCIALE J'OSE RESPERER QUE MON AMI MICHEL ETIEVENT ME PERMMETTE D'EDITE SON TEXTE HISTORIQUE ICI « Il ne peut y avoir de politique efficace sans l’accompagnement fort des gens.» Ambroise Croizat L’œuvre sociale d'Ambroise Croizat PAR MICHEL ETIÉVENT, HISTORIEN. L'extrême discrétion de l’histoire officielle et des médias sur la place et l’œuvre d’Ambroise Croizat tient non seulement à l’étiquette « communiste » du « ministre des Tra*vailleurs », mais surtout à la dérangeante modernité de son combat et de son mes*sage politiques à l'heure de la casse de ses « conquis » sociaux et du renoncement du gouvernement à une politique à hauteur de dignité d’homme. Il faut chercher la modernité du personnage (dont l’œuvre est évidemment non séparable de l’inven*tion sociale portée par le programme du CNR et le peuple de France) dans le choix d'une politique exclusivement centrée sur l'humain. Ce qui caractérise l’œuvre de Croizat et celle des ministres communistes de 1945 à 1947 est bien dans la volonté de placer d'emblée l’homme au centre de tous leurs choix politiques [Maintenant nous disons L'Humain avant tout, Ndlr]. L’ouverture de son discours à l'Assemblée nationale le 27 novembre 1945, en est l’illustration : « Désormais, déclara-t-il, dans toutes les phases de sa vie, nous mettrons définiti*vement l’homme à l'abri du besoin. Nous en finirons avec les angoisses du lende*main. » Un autre critère de modernité est à saisir dans la volonté de lier tout « dé*veloppement économique de qualité » à la hauteur des besoins d’une nation à un « statut social » à la hauteur des besoins des hommes. Ce postulat extrêmement novateur commande l’ensemble des ré*formes progressistes initiées par Croizat et les autres ministres communistes. Il tient dans une « sécurisation » totale du travailleur et de sa famille sur l’ensemble de leurs parcours de vie. La revendication d'une enfance digne tout d’abord par le triplement du montant des allocations familiales, l'attribution, pour la première fois au monde, d’une prime prénatale, de l'allocation de salaire unique, du double*ment du congé maternité... Cette sécuri*sation du chemin de vie se prolonge au fil de l’adolescence par une volonté de formation professionnelle performante (Afpa, centres d’apprentissage...) puis, dès l'entrée au travail, par l’attribution d'un salaire décent, la mise en place de conventions collectives protectrices, une véritable protection dans l’entreprise par la création des CHSCT, de la prévention, de la reconnaissance des maladies profes*sionnelles, l’instauration de la médecine du travail et bien sûr d’une protection so*ciale financée par les richesses créées dans l'entreprise et gérée par les travailleurs eux-mêmes. Ce vrai « statut social » du travailleur s'affirme également par la vo*lonté de l'associer étroitement à la gestion et à l'avenir de l’entreprise par la création des CE et de faire de l’individu un citoyen, un acteur de son outil de travail. Cette ambition de citoyenneté se retrouvera ainsi dans l’instauration du statut des mineurs, des électriciens et gaziers et dans celui de la fonction publique qui, pour la première fois, permet une vraie participation du travailleur à l’organisation de sa carrière et au fonctionnement des services publics par l'institution d’organismes paritaires. Cette « sécurité sociale » au sens glo*bal, appliquée à tous les instants de vie, s'achève enfin dans le droit à une retraite décente. Il faudrait également rechercher la modernité des ministres communistes et de Croizat dans une pratique de proxi*mité constante avec la base. « Nous étions en permanence sur le terrain, organisant des réunions dans les municipalités, les entreprises, en contact direct avec les travailleurs. Nous les écoutions, nous rapportions toutes leurs doléances, leurs propositions pour les transformer en dé*crets ou en lois. Il ne peut en effet y avoir de politique efficace sans l’accompagne*ment fort des gens », soulignait Croizat en 1946 [Cela nous rappelle le fonctionnement de notre député André Chassaigne, Ndlr ]. Enfin, autre critère de modernité et non des moindres : la volonté constante de mener de pair deux politiques. L’une faite de satisfaction immédiate des besoins des travailleurs (c’est le sens des fortes augmentations de salaire, de la loi sur les heures supplémentaires, de la hausse de toutes les prestations familiales), l’autre porteuse de grandes idées transforma*trices de la société à long terme, à l’image de l'instauration de la Sécurité sociale, des plans de nationalisation, des statuts sociaux nouveaux. On comprend dès lors, à la lueur de ces innovations, combien le rappel de cette actualité brûlante est dangereux pour les pouvoirs actuels en place alors que se poursuivent toutes les régressions sociales et le détricotage des « conquis » hérités du CNR. Plus que ja*mais les multiples attaques, qu’elles vien*nent du gouvernement ou d’un patronat « détricoteur d’acquis », requièrent nos mobilisations. Citer Link to post Share on other sites
pmat 276 Posted November 4, 2013 Author Partager Posted November 4, 2013 Depuis plus de 50 ans le peuple Francais et les citoyens de la france sont Voler de jour en jour dans leurs droit on leur casse leur protection sociale Et on leur demande de plus en plus de solidarité ET RIEN EN RETOUR Citer Link to post Share on other sites
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