HB 10 Posted June 28, 2008 Partager Posted June 28, 2008 - “Oui, il y aura révision de la Constitution” - “Il y a trop de factures de l’état à payer” - “Je suis pour la peine de mort pour les kidnappeurs et les barons de la drogue”. Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, réunit aujourd’hui le staff gouvernemental pour examiner les dossiers en suspens et tracer une feuille de route à même de lever les verrous sur les dossiers bloqués, relancer les grands chantiers à l’arrêt, censés être achevés avant avril 2009, et définir les priorités, à savoir la révision de la Constitution, donner un nouveau souffle au plan quinquennal et revoir la méthode de lutte contre le terrorisme, les kidnappings, la violence contre les enfants, le trafic de drogue et les grands détournements dans les postes et les banques ainsi que la corruption. Très à l’aise dans ses propos, Ouyahia a signifié, lors d’un point de presse organisé hier à l’hôtel El-Aurassi, aux professionnels des médias qu’il est “Chef de gouvernement” et qu’il jouit “de toutes les prérogatives” pour mener à terme la mission pour laquelle il a été nommé chef de l’Exécutif par le chef de l’État. “J’exercerai pleinement ma fonction de Chef de gouvernement et je tiens à vous préciser que je ne vais pas faire l’hypocrite ! Il y a trop de problèmes et je suis là pour justement régler toutes les factures en suspens. Et je ne suis pas seul. Il y a toute une équipe avec moi. Il y a trop de blocages sur le terrain. Je vais essayer de lever quelques contraintes qui bloquent la machine jusque-là”. Sans donner de détails sur ses priorités immédiates, Ouyahia dira que “la priorité des priorités est la société avec une dose de bon sens. Ces priorités, et tout le monde va s’impliquer pour changer les mentalités, n’est pas d’allumer des pneus à chaque coin de rue et ou de déclencher l’émeute. Notre souci majeur est d’abord d’achever le programme du président Bouteflika, et j’ai cet honneur d’être nommé Chef de gouvernement, sachant que ce n’est pas évident et facile d’occuper cette fonction”. À ce propos, sans se montrer sceptique, Ouyahia renchérit : “Je donnerai ma langue au chat si je vous dis le contraire. Mais au risque de me répéter, je ne ferai pas l’hypocrite ! Car il y a un volume de travail à faire incomparable aux années précédentes.” Citant des exemples de succès, comme le logement et l’autoroute Est-Ouest, le Chef du gouvernement regrette, en revanche, que les banques algériennes ne jouent pas le jeu dans la création d’emplois et des richesses. “Le nombre de dossiers acceptés et validés au niveau de l’Ansej a sensiblement chuté l’année dernière. Or, il y a un dispositif qui garantit le processus de financement et qui prend en charge le risque de remboursement des prêts pour les jeunes. Dès lors, nos banques financent de moins en moins les projets.” À ce sujet, Ouyahia a annoncé une prochaine rencontre avec les P-DG des banques pour faire le point et lever cette énième contrainte. Dénonçant la contrebande qui ronge l’économie nationale, Ouyahia dira d’emblée que “trop de gens bricolent, mais ne travaillent pas. À commencer par ceux qu’on appelle la République des conteneurs.” Changement de la Constitution : “Elle aura lieu bientôt” La révision de la loi fondamentale, qui devra par ailleurs consacrer un troisième mandat à Bouteflika, interviendra très prochainement, selon Ouyahia. “Probablement cette révision va passer par le Parlement. Sinon, si référendum il y a, on attendra la décision du chef de l’État et on est là ! Pour vous dire, le président de la République n’a pas changé d’avis sur cette révision depuis juillet 2006. Et les choses sont aussi claires maintenant”, dira Ouyahia, qui rappelle que le Rassemblement national démocratique (RND) a exprimé, à l’issue de son 3e congrès national ordinaire, sa position sur les amendements qui devront toucher la loi fondamentale et réitéré son soutien au chef de l’État pour se présenter en 2009 afin de briguer un troisième mandat. En ce sens, Ouyahia a fait référence à l’une des résolutions principales du congrès souverain qui a adopté ses deux principes majeurs. “Notre position n’exprime nullement une attitude circonstancielle, mais une attitude de conviction. Y compris si je n’avais pas été nommé Chef de gouvernement 48 heures avant le congrès, les choses n’auraient pas changé. Depuis 1999, nous avons réuni 18 fois le conseil national et nous avons toujours exprimé notre soutien au programme du président Bouteflika. En 2003, c’était flou pour certains, mais pas pour nous. Ce que je dis aux élus du RND, il faut penser maintenant à 2012 !” Crimes économiques et grands délits : “Je suis pour la peine de mort” Abordant le phénomène de la corruption qui gangrène la société et les institutions de l’État, le conférencier dira que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur et sur des preuves dûment établies. “Je ne suis pas un Clint Eastwood, je fais mon job ! La corruption est cette fille née d’une grande dérive que nous devons tous combattre. C’est une lutte sans pitié et un long combat”, affirme Ouyahia qui relève également d’autres phénomènes indissociables du terrorisme. “Celui qui détruit son pays ne mérite que la mort. Et je suis pour la peine de mort dans des cas comme les kidnappings, la violence contre les enfants, les grands détournements dans les postes et les banques ainsi que le trafic de drogue, mais pas ceux qui consomment un joint et que la loi doit réprimer", explique le conférencier qui s’appuie sur des textes de loi, d’une part, et la détermination de l’État à faire mal à ceux qui continuent à entretenir ces phénomènes autrefois étranges à notre société. Il dira en revanche que la lutte contre le terrorisme et le processus de la réconciliation nationale se complètent dès lors que l’État et la société algérienne n’ont jamais cessé de braver le terrorisme et à soutenir la loi relative à la réconciliation nationale. À la question relative aux statuts des Patriotes, le conférencier tranche : “Y en a marre des statuts. Il y a le texte de loi de 1996 et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.” UPM : “Si les intérêts de l’Algérie ne sont pas compromis” “Si les intérêts de l’Algérie ne sont pas compromis, il n’y a absolument aucun souci d’être présent au sommet de Paris. Mais arrêtons de faire de la question palestinienne un fonds de commerce. Je vous rappelle que Mahmoud Abbas ira à cette rencontre. L’Union pour la Méditerranée (UPM) est un processus qui engage l’Algérie à l’extérieur ! Que ce soit le RND ou un autre parti, nous avons la même position. L’Algérie d’abord, l’Algérie ensuite et l’Algérie enfin, et nous n’avons sur ce plan aucun complexe. Mieux, nous n’avons à recevoir de leçon de personne. Et c’est au président Bouteflika de décider de ce qu’il y a lieu de faire”, a déclaré Ouyahia, qui affirme, par ailleurs, que “plus jamais un Algérien ne mourra pour une cause que celle de l’Algérie. Il n’y a aucun pays au monde où il y a un débat sur l’UPM comme en Algérie, n’exagérons pas”. Par Farid Belkacem (Liberté) Citer Link to post Share on other sites
pisdru 10 Posted June 28, 2008 Partager Posted June 28, 2008 Bonjour, Pas facile à comprendre la politique algérienne. En effet, si des émeutiers brûlent des pneus en pleine rue, ce n'est certainement pas pour faire un méchoui. J'ai connu un autre politicien algérien qui disait que manifester était le travail des étudiants et il est logique qu'ils manfestent leur mécontement. D'autre part, faire la critique des banques est pour le moins infondé car c'est devenu général dans le monde entier que les banques ne prêtent plus d'argent afin de créer des entreprises et des emplois. Dans le cas algérien, on ne voit pas pourquoi l'Etat lui ne s'adonnerait-il pas à cette tâche (pr^ter de l'argent aux nouveaux entrepreneurs)? De plus, pourquoi donc la Sonatrach-elle-même finalement l'Algérie-n'ouvrirait-elle pas établissements bancaires? Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted June 28, 2008 Partager Posted June 28, 2008 - “Oui, il y aura révision de la Constitution” - “Il y a trop de factures de l’état à payer” - “Je suis pour la peine de mort pour les kidnappeurs et les barons de la drogue”. Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, réunit aujourd’hui le staff gouvernemental pour examiner les dossiers en suspens et tracer une feuille de route à même de lever les verrous sur les dossiers bloqués, relancer les grands chantiers à l’arrêt, censés être achevés avant avril 2009, et définir les priorités, à savoir la révision de la Constitution, donner un nouveau souffle au plan quinquennal et revoir la méthode de lutte contre le terrorisme, les kidnappings, la violence contre les enfants, le trafic de drogue et les grands détournements dans les postes et les banques ainsi que la corruption. Très à l’aise dans ses propos, Ouyahia a signifié, lors d’un point de presse organisé hier à l’hôtel El-Aurassi, aux professionnels des médias qu’il est “Chef de gouvernement” et qu’il jouit “de toutes les prérogatives” pour mener à terme la mission pour laquelle il a été nommé chef de l’Exécutif par le chef de l’État. “J’exercerai pleinement ma fonction de Chef de gouvernement et je tiens à vous préciser que je ne vais pas faire l’hypocrite ! Il y a trop de problèmes et je suis là pour justement régler toutes les factures en suspens. Et je ne suis pas seul. Il y a toute une équipe avec moi. Il y a trop de blocages sur le terrain. Je vais essayer de lever quelques contraintes qui bloquent la machine jusque-là”. Sans donner de détails sur ses priorités immédiates, Ouyahia dira que “la priorité des priorités est la société avec une dose de bon sens. Ces priorités, et tout le monde va s’impliquer pour changer les mentalités, n’est pas d’allumer des pneus à chaque coin de rue et ou de déclencher l’émeute. Notre souci majeur est d’abord d’achever le programme du président Bouteflika, et j’ai cet honneur d’être nommé Chef de gouvernement, sachant que ce n’est pas évident et facile d’occuper cette fonction”. À ce propos, sans se montrer sceptique, Ouyahia renchérit : “Je donnerai ma langue au chat si je vous dis le contraire. Mais au risque de me répéter, je ne ferai pas l’hypocrite ! Car il y a un volume de travail à faire incomparable aux années précédentes.” Citant des exemples de succès, comme le logement et l’autoroute Est-Ouest, le Chef du gouvernement regrette, en revanche, que les banques algériennes ne jouent pas le jeu dans la création d’emplois et des richesses. “Le nombre de dossiers acceptés et validés au niveau de l’Ansej a sensiblement chuté l’année dernière. Or, il y a un dispositif qui garantit le processus de financement et qui prend en charge le risque de remboursement des prêts pour les jeunes. Dès lors, nos banques financent de moins en moins les projets.” À ce sujet, Ouyahia a annoncé une prochaine rencontre avec les P-DG des banques pour faire le point et lever cette énième contrainte. Dénonçant la contrebande qui ronge l’économie nationale, Ouyahia dira d’emblée que “trop de gens bricolent, mais ne travaillent pas. À commencer par ceux qu’on appelle la République des conteneurs.” Changement de la Constitution : “Elle aura lieu bientôt” La révision de la loi fondamentale, qui devra par ailleurs consacrer un troisième mandat à Bouteflika, interviendra très prochainement, selon Ouyahia. “Probablement cette révision va passer par le Parlement. Sinon, si référendum il y a, on attendra la décision du chef de l’État et on est là ! Pour vous dire, le président de la République n’a pas changé d’avis sur cette révision depuis juillet 2006. Et les choses sont aussi claires maintenant”, dira Ouyahia, qui rappelle que le Rassemblement national démocratique (RND) a exprimé, à l’issue de son 3e congrès national ordinaire, sa position sur les amendements qui devront toucher la loi fondamentale et réitéré son soutien au chef de l’État pour se présenter en 2009 afin de briguer un troisième mandat. En ce sens, Ouyahia a fait référence à l’une des résolutions principales du congrès souverain qui a adopté ses deux principes majeurs. “Notre position n’exprime nullement une attitude circonstancielle, mais une attitude de conviction. Y compris si je n’avais pas été nommé Chef de gouvernement 48 heures avant le congrès, les choses n’auraient pas changé. Depuis 1999, nous avons réuni 18 fois le conseil national et nous avons toujours exprimé notre soutien au programme du président Bouteflika. En 2003, c’était flou pour certains, mais pas pour nous. Ce que je dis aux élus du RND, il faut penser maintenant à 2012 !” Crimes économiques et grands délits : “Je suis pour la peine de mort” Abordant le phénomène de la corruption qui gangrène la société et les institutions de l’État, le conférencier dira que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur et sur des preuves dûment établies. “Je ne suis pas un Clint Eastwood, je fais mon job ! La corruption est cette fille née d’une grande dérive que nous devons tous combattre. C’est une lutte sans pitié et un long combat”, affirme Ouyahia qui relève également d’autres phénomènes indissociables du terrorisme. “Celui qui détruit son pays ne mérite que la mort. Et je suis pour la peine de mort dans des cas comme les kidnappings, la violence contre les enfants, les grands détournements dans les postes et les banques ainsi que le trafic de drogue, mais pas ceux qui consomment un joint et que la loi doit réprimer", explique le conférencier qui s’appuie sur des textes de loi, d’une part, et la détermination de l’État à faire mal à ceux qui continuent à entretenir ces phénomènes autrefois étranges à notre société. Il dira en revanche que la lutte contre le terrorisme et le processus de la réconciliation nationale se complètent dès lors que l’État et la société algérienne n’ont jamais cessé de braver le terrorisme et à soutenir la loi relative à la réconciliation nationale. À la question relative aux statuts des Patriotes, le conférencier tranche : “Y en a marre des statuts. Il y a le texte de loi de 1996 et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.” UPM : “Si les intérêts de l’Algérie ne sont pas compromis” “Si les intérêts de l’Algérie ne sont pas compromis, il n’y a absolument aucun souci d’être présent au sommet de Paris. Mais arrêtons de faire de la question palestinienne un fonds de commerce. Je vous rappelle que Mahmoud Abbas ira à cette rencontre. L’Union pour la Méditerranée (UPM) est un processus qui engage l’Algérie à l’extérieur ! Que ce soit le RND ou un autre parti, nous avons la même position. L’Algérie d’abord, l’Algérie ensuite et l’Algérie enfin, et nous n’avons sur ce plan aucun complexe. Mieux, nous n’avons à recevoir de leçon de personne. Et c’est au président Bouteflika de décider de ce qu’il y a lieu de faire”, a déclaré Ouyahia, qui affirme, par ailleurs, que “plus jamais un Algérien ne mourra pour une cause que celle de l’Algérie. Il n’y a aucun pays au monde où il y a un débat sur l’UPM comme en Algérie, n’exagérons pas”. Par Farid Belkacem (Liberté) concentré de langue de bois, de fausses promesses et de lèche-bottisme à son mettre. Citer Link to post Share on other sites
HB 10 Posted June 28, 2008 Author Partager Posted June 28, 2008 concentré de langue de bois, de fausses promesses et de lèche-bottisme à son mettre. C'est quand mème une bonne feuille de route, des buts précis á réaliser. A savoir si la réalisation suivra, au moins y'aura toujours des critères sur lesquel on jugera le bilan du chef du gouvernement lorsque boutef le jettera dehors ou l'oblige á prendre la sortie comme il l'a fait la première fois. Pour les banques, je crois qu'il a raison de les secouer un peu, les liquidités ont atteint les plafonds dans ces banques de khorti, presque 10 milliards de dollars qui ne servent á rien et c'est pas faute d'absence de projets d'investissement, seulement nos banquiers sont tellement ignares et incompétents qu'ils ne prètent qu'aux importateurs de babioles et de produits alimentaires. Des milliers de projets de l'ANSEJ attendent depuis des années des réponses favorables et si les interessés ne s'engagent pas á payer la tchippa aux directeurs et aux responsables des prets, ils n'obtiennent rien. C'est pourtant l'argent de l'état et les textes éxistent pour garantir les remboursements. Citer Link to post Share on other sites
admin 2 Posted June 28, 2008 Partager Posted June 28, 2008 C'est quand mème une bonne feuille de route, des buts précis á réaliser. A savoir si la réalisation suivra, Rassures moi mon frère, tu n'es pas devenu si naïf que ça ? Des feuilles de route et des promesses d'Ouyahia ou de tout autre responsable algérien, il y en a à la pelle ... le problème est dans les réalisations, là où tout le monde cris absent ! Citer Link to post Share on other sites
pisdru 10 Posted June 29, 2008 Partager Posted June 29, 2008 La (re) nommination de Ouyahia au plus haut poste de chancellerie algérienne est une manoeuvre de Boutef qu'on peine à comprendre. Serait-elle afin d'éviter un remake Ali Benfis? Il est à craindre qu'au cas où Boutef soit réélu une troisième fois, Ouyahia pourra faire ses valises et partir pour une ambassade algérienne de son choix partout dans le monde! Citer Link to post Share on other sites
monaluiza 10 Posted September 22, 2008 Partager Posted September 22, 2008 Résultats Google Recherche d'images correspondant à http://bp0.blogger.com/_eDY2t8sou5I/R4E-3q6vHmI/AAAAAAAAAA0/rvvBIOAJi2I/s320/onaclassernotredemande.jpg je porte au savoir de celles qui veulent nous aider que la personne que vous voyez décapité sur ces deux sites les bras coupés et jambes brûlés a donné des preuves en ce sens le commanditaire de l’assassinat de mon frère répond au nom de Hanane Tahraoui agissant sur ordre de la Dst pour soulever la grande Kabylie contre le pouvoir il y a pression sur madame Khalida Toumi pour ne pas le dénoncer news (image)[1].stcom.net.jpg a ce jour le dossier est classé parce qu’il y a absence de preuve je vous demande de m’aider MalikaMatoub@yahoo.fr bouteflika-troisiememandat.com • Voir le sujet - troisieme mandat sur l'injustice et le mal Mis à part que ce post a pour but de faire de la pub pour un autre forum, je n'en vois pas l'utilité, sauf peu-être le fait de voir qu'Abso-kifaya existe toujours:mdr::mdr: Citer Link to post Share on other sites
djamal 2008 10 Posted September 22, 2008 Partager Posted September 22, 2008 - “Oui, il y aura révision de la Constitution” - “Il y a trop de factures de l’état à payer” - “Je suis pour la peine de mort pour les kidnappeurs et les barons de la drogue”. Le Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, réunit aujourd’hui le staff gouvernemental pour examiner les dossiers en suspens et tracer une feuille de route à même de lever les verrous sur les dossiers bloqués, relancer les grands chantiers à l’arrêt, censés être achevés avant avril 2009, et définir les priorités, à savoir la révision de la Constitution, donner un nouveau souffle au plan quinquennal et revoir la méthode de lutte contre le terrorisme, les kidnappings, la violence contre les enfants, le trafic de drogue et les grands détournements dans les postes et les banques ainsi que la corruption. Très à l’aise dans ses propos, Ouyahia a signifié, lors d’un point de presse organisé hier à l’hôtel El-Aurassi, aux professionnels des médias qu’il est “Chef de gouvernement” et qu’il jouit “de toutes les prérogatives” pour mener à terme la mission pour laquelle il a été nommé chef de l’Exécutif par le chef de l’État. “J’exercerai pleinement ma fonction de Chef de gouvernement et je tiens à vous préciser que je ne vais pas faire l’hypocrite ! Il y a trop de problèmes et je suis là pour justement régler toutes les factures en suspens. Et je ne suis pas seul. Il y a toute une équipe avec moi. Il y a trop de blocages sur le terrain. Je vais essayer de lever quelques contraintes qui bloquent la machine jusque-là”. Sans donner de détails sur ses priorités immédiates, Ouyahia dira que “la priorité des priorités est la société avec une dose de bon sens. Ces priorités, et tout le monde va s’impliquer pour changer les mentalités, n’est pas d’allumer des pneus à chaque coin de rue et ou de déclencher l’émeute. Notre souci majeur est d’abord d’achever le programme du président Bouteflika, et j’ai cet honneur d’être nommé Chef de gouvernement, sachant que ce n’est pas évident et facile d’occuper cette fonction”. À ce propos, sans se montrer sceptique, Ouyahia renchérit : “Je donnerai ma langue au chat si je vous dis le contraire. Mais au risque de me répéter, je ne ferai pas l’hypocrite ! Car il y a un volume de travail à faire incomparable aux années précédentes.” Citant des exemples de succès, comme le logement et l’autoroute Est-Ouest, le Chef du gouvernement regrette, en revanche, que les banques algériennes ne jouent pas le jeu dans la création d’emplois et des richesses. “Le nombre de dossiers acceptés et validés au niveau de l’Ansej a sensiblement chuté l’année dernière. Or, il y a un dispositif qui garantit le processus de financement et qui prend en charge le risque de remboursement des prêts pour les jeunes. Dès lors, nos banques financent de moins en moins les projets.” À ce sujet, Ouyahia a annoncé une prochaine rencontre avec les P-DG des banques pour faire le point et lever cette énième contrainte. Dénonçant la contrebande qui ronge l’économie nationale, Ouyahia dira d’emblée que “trop de gens bricolent, mais ne travaillent pas. À commencer par ceux qu’on appelle la République des conteneurs.” Changement de la Constitution : “Elle aura lieu bientôt” La révision de la loi fondamentale, qui devra par ailleurs consacrer un troisième mandat à Bouteflika, interviendra très prochainement, selon Ouyahia. “Probablement cette révision va passer par le Parlement. Sinon, si référendum il y a, on attendra la décision du chef de l’État et on est là ! Pour vous dire, le président de la République n’a pas changé d’avis sur cette révision depuis juillet 2006. Et les choses sont aussi claires maintenant”, dira Ouyahia, qui rappelle que le Rassemblement national démocratique (RND) a exprimé, à l’issue de son 3e congrès national ordinaire, sa position sur les amendements qui devront toucher la loi fondamentale et réitéré son soutien au chef de l’État pour se présenter en 2009 afin de briguer un troisième mandat. En ce sens, Ouyahia a fait référence à l’une des résolutions principales du congrès souverain qui a adopté ses deux principes majeurs. “Notre position n’exprime nullement une attitude circonstancielle, mais une attitude de conviction. Y compris si je n’avais pas été nommé Chef de gouvernement 48 heures avant le congrès, les choses n’auraient pas changé. Depuis 1999, nous avons réuni 18 fois le conseil national et nous avons toujours exprimé notre soutien au programme du président Bouteflika. En 2003, c’était flou pour certains, mais pas pour nous. Ce que je dis aux élus du RND, il faut penser maintenant à 2012 !” Crimes économiques et grands délits : “Je suis pour la peine de mort” Abordant le phénomène de la corruption qui gangrène la société et les institutions de l’État, le conférencier dira que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur et sur des preuves dûment établies. “Je ne suis pas un Clint Eastwood, je fais mon job ! La corruption est cette fille née d’une grande dérive que nous devons tous combattre. C’est une lutte sans pitié et un long combat”, affirme Ouyahia qui relève également d’autres phénomènes indissociables du terrorisme. “Celui qui détruit son pays ne mérite que la mort. Et je suis pour la peine de mort dans des cas comme les kidnappings, la violence contre les enfants, les grands détournements dans les postes et les banques ainsi que le trafic de drogue, mais pas ceux qui consomment un joint et que la loi doit réprimer", explique le conférencier qui s’appuie sur des textes de loi, d’une part, et la détermination de l’État à faire mal à ceux qui continuent à entretenir ces phénomènes autrefois étranges à notre société. Il dira en revanche que la lutte contre le terrorisme et le processus de la réconciliation nationale se complètent dès lors que l’État et la société algérienne n’ont jamais cessé de braver le terrorisme et à soutenir la loi relative à la réconciliation nationale. À la question relative aux statuts des Patriotes, le conférencier tranche : “Y en a marre des statuts. Il y a le texte de loi de 1996 et la Charte pour la paix et la réconciliation nationale.” UPM : “Si les intérêts de l’Algérie ne sont pas compromis” “Si les intérêts de l’Algérie ne sont pas compromis, il n’y a absolument aucun souci d’être présent au sommet de Paris. Mais arrêtons de faire de la question palestinienne un fonds de commerce. Je vous rappelle que Mahmoud Abbas ira à cette rencontre. L’Union pour la Méditerranée (UPM) est un processus qui engage l’Algérie à l’extérieur ! Que ce soit le RND ou un autre parti, nous avons la même position. L’Algérie d’abord, l’Algérie ensuite et l’Algérie enfin, et nous n’avons sur ce plan aucun complexe. Mieux, nous n’avons à recevoir de leçon de personne. Et c’est au président Bouteflika de décider de ce qu’il y a lieu de faire”, a déclaré Ouyahia, qui affirme, par ailleurs, que “plus jamais un Algérien ne mourra pour une cause que celle de l’Algérie. Il n’y a aucun pays au monde où il y a un débat sur l’UPM comme en Algérie, n’exagérons pas”. Par Farid Belkacem (Liberté) On ne peut pas faire une quelque union si l'intérêt d'une partie d'elle ne soit compromis et occupé par un régime raciste extirpant le droit de tout un peuple et son territoire. Je me demande ce que l'Algérie aura à gagner dans cette union qu'elle ne peut le réaliser elle-même,bilatéralement avec chacun des pays de l'Europe séparément ou bien avec la Chine et l'Inde. Les égyptiens ne sont pas prêts à contribuer un sou car ils dépendent eux-même des US et ne comptent surtout pas sur nos voisins tunisiens, leur seul but est d'abriter le siège social de l'union et tous ce ça comporte comme tourisme officiel.Israël, elle même bénéficie d'une aide américaine pour son économie. Le Liban, il est dépendant de l'aide qu'a octroyé le sommet de Paris, la syrie sa seule préoccupation est de réintégrer la scène internationale car elle exclue depuis de dizaine d'années. Par contre l'Algérie sera la proie vu que pour son président son seul but est de changer la constitution et il aura besoin de la sympathie des pays européens, car pour ce qui concerne les citoyens il aura déjà régler ce problème , et qui osera s'opposer et comment? Citer Link to post Share on other sites
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