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Identité algérienne...existe t elle? quels sont ses spécificités?


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quelqu'un m a dit un jour que l'algerie n en avait pas fini avec l esclavage...que cette haine de l autre du fait d avoir été prohibée officiellement s est distilé dans l esprit de chacun de nous...que cette haine fini par ressurgir a chaque fois que le pouvoir est mis entre la main de l un d entre nous...comment nous comportons nous entre nous? parait qu en algerie des qu on a un peu de pouvoir on en abuse...cela fait t il partie de notre identité?...medecin et infirmier, directeur et 3assas...nos rapports ne sont ils pas souvent ceux de maitres avec esclaves?...la hogra n est elle pas en chacun de nous existant toujours en deux face, celle subit et celle qu on fait subir?....en toile de fond nous respectons nous suffisement?

 

ps: je pense que si l integrisme triomphe un jour en algerie ce sera du fait de la rage historique des "simples" contre les "meprisants" des "3aroubiya" contre "lahdar" sont qui ne s impliqueront pas seront les buveurs de zambreto ou les fumeurs de zetla pasque eux ils regardent ailleurs :mdr:

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aller plus personne pour parler?...ça doit etre le debat sur les beurette qui m a piqué la clientele...l heure est ptetre déja au bilan...:(

 

aller pour tout nouveau message j offre un poster de chikha zahwaniya pour les mecs ou djilali ain tadles pour les fills.....:p :exclaim: grande promo :exclaim:

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on dit qu en peuple merite ses dirigents, pensez vous qu il y a dans l identité algerienne quelque chose qui soit source de cette mauvaise gouvernance? quel serait cette chose?....qu est ce qui en chacun de nous fait que nous meritons un tel état...

 

quelqu'un m a dit un jour que l'algerie n en avait pas fini avec l esclavage...que cette haine de l autre du fait d avoir été prohibée officiellement s est distilé dans l esprit de chacun de nous...que cette haine fini par ressurgir a chaque fois que le pouvoir est mis entre la main de l un d entre nous...comment nous comportons nous entre nous? parait qu en algerie des qu on a un peu de pouvoir on en abuse...cela fait t il partie de notre identité?...medecin et infirmier, directeur et 3assas...nos rapports ne sont ils pas souvent ceux de maitres avec esclaves?...la hogra n est elle pas en chacun de nous existant toujours en deux face, celle subit et celle qu on fait subir?....en toile de fond nous respectons nous suffisement?

 

quelques copier coller et on revient au débat pour ceux que ça interresse

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Je ne suis partage pas les positions d'Abrika, mais là je suis obligé de reconnaître qu'il a raison, parce que l'état algérien a de tout temps utilisé la religion pour manipuler le peuple, sinon pourquoi un président de la république invoque le vouloir divin à chaque fois qu'il y a une catastrophe naturelle ? pourquoi un séisme de 6.5 fait 2600 morts en algérie alors qu'au japon un séisme de 8.2 ne fait aucun mort ? et pourtant les japonais sont ce qu'on appel chez nous des Kouffar !

Pour le langage, je te l'accorde, je pense que les Targuis sont les seuls à avoir un langage pûr, mais ce n'est pas propre aux algériens.

 

je raconte toujours a ma mere l histoir des seismes du japon, durant la periode du seismes les pratiquants ont distribué des versés de coran et des textes de hadith sur les passagers a alger, la catastrophe est le chatiment de dieu, l etat a interdit ça et meme la police a intervenu, je ne comprend pas comment on utilise la religion dans ce pays, pour qui et pourquoi!

moi aussi je partage pas trop ses idees de abrika, je lui ai dit q on raconte dans les journaux que tu es sur les rails de khalida toumi, il m a dit ne croi pas les journaux, je suis toujours dans l opposition, et il m a demandé de m inpliquer, je ne sais pas ce que moi ou une discussion sur ce forum peut changer

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l algerie est malheureusement tres dure parfois avec ses enfants...certains n en peuvent plus

 

elle est tres dure, mais plus dure q elle c est nous meme! dans les deux sens, on peut etre dure pour la travailler mais on est dure contre nous memes! on te pousse a quiter,

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la je dois vous quitter....merci beaucoup a ceux qui ont participé et aux autres qui ont juste lu un peu nos messages, n'hésitez pas a laisser d'autres messages, cela servira pour mes prochains sujets, rien ne sera oublié promis...demain un autre débat mais plutôt à partir de 22H horaire du site (ou donnez l heure que vous préférez je ferais pour le mieux) le thème de cette discussion sera "à quand une langue algérienne??"...venez nombreux, j ai encore des posters de zahwaniya à distribuer!....oui oui c est bien yves calvi et vous étiez dans c dans l air.

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désolé pour ceux qui attendaient la discussion sur la langue algérienne, voyant après réflexion que le sujet méritait plus de temps pour être préparé, j ai préféré le laisser à une autre fois, peut-être dans une petite semaine.

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Extrait d'un texte interéssant, trouvé sur le site de Gabriel Grandguillaume sur le problème des violences identitaires en Algérie.

 

site: Gilbert GRANDGUILLAUME, LANGUES, IDENTITE, VIOLENCE : L’ENGRENAGE ALGERIEN

 

"... L’Algérie se trouve dans la situation de devoir reconnaître, à travers la multiplicité de ses langues, la pluralité de ses origines : une origine tribale, locale, berbère, une origine culturelle du côté de l’Islam, et une origine du côté de l’Occident. Or de tout cela la politique officielle ne retient que l’arabe, l’identité arabe, en niant plus ou moins ce qui vient du berbère (en tant que ante-islamique, païen) et ce qui vient du français (comme si la colonisation n’avait été qu’une parenthèse aussitôt refermée et oubliée). Cette société vit donc une sorte de blocage par rapport à ses identités tant qu’elle n’a pas assumé ses origines en reconnaissant la place de toutes ces langues. Il en est de même pour un individu : il ne peut être lui-même s’il ne se reconnaît pas le fils de ses parents. Aucun individu, aucune société ne peut s’épanouir dans le refoulement de ses origines.

 

Or le pluralisme est une évidence : pluralisme linguistique, mais aussi pluralisme dans les croyances. Certes tout le monde est musulman, mais la façon de pratique l’islam ou même de le concevoir est très différente selon les villes, les générations, les régions.Le statut social de la femme diffère beaucoup selon les variantes : de très conservateur dans certaines zones rurales à très émancipé dans les grandes villes. Cette diversité saute aux yeux de celui qui parcourt l’Algérie du Nord au Sahara, ou d’Est en Ouest. Un pouvoir qui s’accroche à une attitude jacobine parce qu’il est peu sûr de sa légitimité, et qui impose de ce fait un unitarisme artificiel, ne peut que bloquer le développement du pays et l’évolution de la société.

Car c’est là que se trouve le problème essentiel pour l’Algérie : avoir un pouvoir assez fort, assez reconnu pour pouvoir supporter tous ces particularismes qui sont la réalité de la société pour le moment. En effet le pluralisme dans une nation ne peut être vécu que si cette société a une clé de voûte qui garantit son unité, lui permettant de vivre ses différences sans l’angoisse de la dislocation. Pour prendre un exemple, le Maroc compte environ 40% de berbérophones, l’Algérie près de 20%. Or les 40% du Maroc ne posent pas de problème de séparatisme, de fantasme de dislocation nationale, alors que les 20% en Algérie sont toujours désignés comme des menaces pour l’unité nationale : pourquoi ? La différence est qu’il y a, au Maroc, une institution qui incarne réellement l’unité symbolique de la nation, dont la légitimité est reconnue. Son existence a un effet rassurant par rapport à l’unité du pays, et c’est cette assurance qui permet de supporter les différences, même si de petites difficultés surgissent parfois ici ou là. Ce qui manque en Algérie, c’est l’équivalent fonctionnel de cette institution, qui permettrait aux Algériens de savoir que, de toute façon, leur unité est garantie par une volonté commune de vivre ensemble, incarnée au sommet de l’Etat dans une institution qui représente vraiment la société et est l’objet d’un consensus minimal : ce qu’on appellerait un pouvoir démocratique. C’est à cette condition que communautés et individus pourraient vivre sereinement leurs différences, adopter les rythmes qui leur conviennent le mieux dans la modernisation, dans l’enseignement, dans les langues. Pour que toutes ces différences soient acceptées par tous, il faudrait que des lieux et des structures soient définis, où ces questions pourraient être discutées ouvertement, librement. Cela permettrait de considérer les différences non comme menaçantes, mais comme susceptibles d’être appréhendées et négociées dans le cadre du dialogue, que ce qui peut apparaître comme traumatisant passe dans le domaine de la parole, comme je le disais au début, que les participants puissent parler de leurs différences, les déplaçant ainsi du stade de la violence et de la peur à celui de l’humanité et de la tolérance..."

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Guest Aube
je prepare un bon sujet sur les langues d'Algérie, pouvez vous m aider en me donnant des informations sur les langues parlées dans les grandes villes du sud, je veux dire les langues berberes et dardja...merci aux contributeurs

 

 

y a le chaoui, déja.... qui d'un coin à l'autre des aures se différencie en prononciation, voire meme en vocabulaire...

 

pardonne cette trés modeste et insignifiante contribution...

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Extrait d'un texte interéssant, trouvé sur le site de Gabriel Grandguillaume sur le problème des violences identitaires en Algérie.

 

site: Gilbert GRANDGUILLAUME, LANGUES, IDENTITE, VIOLENCE : L’ENGRENAGE ALGERIEN

 

"... L’Algérie se trouve dans la situation de devoir reconnaître, à travers la multiplicité de ses langues, la pluralité de ses origines : une origine tribale, locale, berbère, une origine culturelle du côté de l’Islam, et une origine du côté de l’Occident. Or de tout cela la politique officielle ne retient que l’arabe, l’identité arabe, en niant plus ou moins ce qui vient du berbère (en tant que ante-islamique, païen) et ce qui vient du français (comme si la colonisation n’avait été qu’une parenthèse aussitôt refermée et oubliée). Cette société vit donc une sorte de blocage par rapport à ses identités tant qu’elle n’a pas assumé ses origines en reconnaissant la place de toutes ces langues. Il en est de même pour un individu : il ne peut être lui-même s’il ne se reconnaît pas le fils de ses parents. Aucun individu, aucune société ne peut s’épanouir dans le refoulement de ses origines.

 

Or le pluralisme est une évidence : pluralisme linguistique, mais aussi pluralisme dans les croyances. Certes tout le monde est musulman, mais la façon de pratique l’islam ou même de le concevoir est très différente selon les villes, les générations, les régions.Le statut social de la femme diffère beaucoup selon les variantes : de très conservateur dans certaines zones rurales à très émancipé dans les grandes villes. Cette diversité saute aux yeux de celui qui parcourt l’Algérie du Nord au Sahara, ou d’Est en Ouest. Un pouvoir qui s’accroche à une attitude jacobine parce qu’il est peu sûr de sa légitimité, et qui impose de ce fait un unitarisme artificiel, ne peut que bloquer le développement du pays et l’évolution de la société.

Car c’est là que se trouve le problème essentiel pour l’Algérie : avoir un pouvoir assez fort, assez reconnu pour pouvoir supporter tous ces particularismes qui sont la réalité de la société pour le moment. En effet le pluralisme dans une nation ne peut être vécu que si cette société a une clé de voûte qui garantit son unité, lui permettant de vivre ses différences sans l’angoisse de la dislocation. Pour prendre un exemple, le Maroc compte environ 40% de berbérophones, l’Algérie près de 20%. Or les 40% du Maroc ne posent pas de problème de séparatisme, de fantasme de dislocation nationale, alors que les 20% en Algérie sont toujours désignés comme des menaces pour l’unité nationale : pourquoi ? La différence est qu’il y a, au Maroc, une institution qui incarne réellement l’unité symbolique de la nation, dont la légitimité est reconnue. Son existence a un effet rassurant par rapport à l’unité du pays, et c’est cette assurance qui permet de supporter les différences, même si de petites difficultés surgissent parfois ici ou là. Ce qui manque en Algérie, c’est l’équivalent fonctionnel de cette institution, qui permettrait aux Algériens de savoir que, de toute façon, leur unité est garantie par une volonté commune de vivre ensemble, incarnée au sommet de l’Etat dans une institution qui représente vraiment la société et est l’objet d’un consensus minimal : ce qu’on appellerait un pouvoir démocratique. C’est à cette condition que communautés et individus pourraient vivre sereinement leurs différences, adopter les rythmes qui leur conviennent le mieux dans la modernisation, dans l’enseignement, dans les langues. Pour que toutes ces différences soient acceptées par tous, il faudrait que des lieux et des structures soient définis, où ces questions pourraient être discutées ouvertement, librement. Cela permettrait de considérer les différences non comme menaçantes, mais comme susceptibles d’être appréhendées et négociées dans le cadre du dialogue, que ce qui peut apparaître comme traumatisant passe dans le domaine de la parole, comme je le disais au début, que les participants puissent parler de leurs différences, les déplaçant ainsi du stade de la violence et de la peur à celui de l’humanité et de la tolérance..."

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Guest Aube
les filles, le texte que j ai mis la haut, j aimerais que vous le lisiez...s'il vous plait

 

ps: sinon je le met une troisieme fois

 

nan, c'est bon, ça ira avec deux! je vais lire!:)

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