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Le Jardin de la Gnose


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Il a vu l’éclair au Levant et s’est épris de l’orient

S’il avait lui au Couchant son cœur eût élu l’occident.

Car mon amour s’attache à ce flamboiement-là

Aux lieux et aux terres, il ne s’attache pas.

 

Ibn ‘Arabi

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Top Posters In This Topic

 

:wub:

 

Les Merveilleux quatrains de Omar El Khayyam

 

:wub:

 

Sur la Terre, bariolée, chemine quelqu'un qui n'est ni musulman, ni infidèle, ni riche, ni pauvre.

Il ne révère ni Allah, ni les lois. Il ne croit pas à la vérité.

Il n'affirme jamais rien.

Sur la Terre bariolée, quel est cet homme brave et triste?

 

Autrefois, quand je fréquentais les mosquées,

Je n'y prononçais aucune prière, mais j'en revenais riche d'espoir.

Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées,

Où l'ombre est propice au sommeil.

 

Il te versera sa chaleur.

Il te délivrera des neiges du passé et des brumes de l'avenir.

Il t'inondera de lumière.

Il brisera tes chaînes de prisonnier.

 

Quand mon âme pure et la tienne auront quitté notre corps,

On placera une brique sous notre tête.

Et, un jour,

Un briquetier pétrira tes cendres et les miennes.

 

Un peu de pain, un peu d'eau fraîche,

L'ombre d'un arbre, et tes yeux !

Aucun sultan n'est plus heureux que moi.

Aucun mendiant n'est plus triste.

 

Tout bas,

L'argile disait au potier qui la pétrissait :

"Considère que j'ai été comme toi...

Ne me brutalise pas!"

 

Quel est l’homme qui n’a jamais péché en ce monde, dis-moi ?

Celui qui n’aurait pas péché, comment aurait- il vécu, dis-moi ?

Si tu punis le mal par le mal.

Quelle est donc la différence entre nous, dis-moi ?

 

0 Khayyâm pourquoi cette tristesse pour un péché commis ?

Trouves-tu un soulagement à te tourmenter ainsi ? Celui qui n’a pas péché n’aura pas la joie d’obtenir son pardon.

Le pardon est fait pour le pécheur.

Pourquoi tous ces soucis ?

 

Si je n’ai jamais égrené pour toi les perles de la prière,

Je n’ai jamais caché la poussière de péché qui noircit ma face.

J’espère donc encore en ta miséricorde,

Car je n’ai jamais dit que tu étais deux

 

:wub:

 

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:wub:

 

Aimez toutes les créatures, quelles que soient leur religion, leur race ou leurs opinions ! Chacun est à la place où Allah l'a mis et il ne nous appartient pas d'en juger.

 

Rûmi

 

:wub:

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:wub:

 

"Je T'aime de deux amours: l'un, tout entier d'aimer,

L'autre par ce que tu es digne d'être aimé.

 

Le premier, c'est le souci de me souvenir de Toi,

De me dépouiller de tout ce qui est autre que Toi.

 

Le second, c'est l'enlèvement de tes voiles,

Afin que je Te voie.

 

De l'un ni de l'autre, je ne veux être louée,

Mais pour l'un et pour l'autre, louange à Toi!"

 

Rabi'a al-Adawiyya

 

:wub:

 

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:wub:

 

L'homme supérieur est celui qui se fuit soi-même pour obtenir la compagnie de son Seigneur.

 

:wub:

 

Quand tu te couches n'aie dans ton cœur rien de mauvais à l'égard de qui que ce soit, ni rancune, ni haine.

 

:wub:

 

Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines,

Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins,

Tablettes de la Torah et livre du Coran.

Je suis la religion de l'amour, partout où se dirigent ses montures,

L'amour est ma religion et ma foi.

 

:wub:

 

Ibn 'Arabi

 

:wub:

 

 

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:wub:

 

"Je T'aime de deux amours: l'un, tout entier d'aimer,

L'autre par ce que tu es digne d'être aimé.

 

Le premier, c'est le souci de me souvenir de Toi,

De me dépouiller de tout ce qui est autre que Toi.

 

Le second, c'est l'enlèvement de tes voiles,

Afin que je Te voie.

 

De l'un ni de l'autre, je ne veux être louée,

Mais pour l'un et pour l'autre, louange à Toi!"

 

Rabi'a al-Adawiyya

 

:wub:

 

 

أحبك حبين: حب الهوى *** وحبّا لأنك أهل لذاكا

 

فأما الذي هو حبّ الهوى *** فذكرُ شُغلت به عن سواكا

 

وأما الذي أنت أهلُ له *** فكشفُك الحُجب حتى أراكا

 

فما الحمدُ في ذا ولا ذاك لي *** ولكن لك الحمد في ذا وذاكا

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راحتي يا إخوتي في خلوتي *** وحبيبي دائما في حَضرتي

 

لم أجد لي عن هواه عِوضا *** وهواه في البرايا مِحنتي

 

حيثما كنت أشاهِد حُسنه *** فهو محرابي إليه قبلتي

 

إن أمت وجداً وما ثم رضا *** واعَنَائي في الورى وشقوَتي

 

يا طبيب القلب يا كل المنى *** جُد بوصلٍ منك يَشفى مُهجتي

 

يا سروري وحياتي دائما *** نشأتي منك وأيضا نشوتي

 

قد هجرتُ الخلق جمعا أرتجي *** منك وصلا فهو أقصى مُنيتي

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أحبك حبين: حب الهوى *** وحبّا لأنك أهل لذاكا

 

فأما الذي هو حبّ الهوى *** فذكرُ شُغلت به عن سواكا

 

وأما الذي أنت أهلُ له *** فكشفُك الحُجب حتى أراكا

 

فما الحمدُ في ذا ولا ذاك لي *** ولكن لك الحمد في ذا وذاكا

 

la version originale en arabe est magnifique :wub::wub::wub:

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:wub:

 

إني جعلتك في الفؤاد محدثي وأبحت جسمي من أراد جلوسي

 

فالجسم مني للجليس مؤانس وحبيب قلبي في الفؤاد أنيسي

 

J’ai fais de Toi le confident de mon cœur,

 

Et j’ai mis mon corps à la disposition des dialogueurs.

 

Mon corps est ainsi agréable à celui qui l’effleure,

 

Mais mon unique compagnon, est l’Amant de mon cœur

 

فليتك تحلو والحياة مريرة وليتك ترضى والأنام غضاب

 

وليت الذي بيني وبينك عامروبيني وبين العالمين خراب

 

إذا صح منك الود فالكل هين وكل الذي فوق التراب تراب

 

Ah si Tu t’adoucis, même si l’existence s’endurcit !

 

Si Tu m’agrée, même si les gens me disqualifient !

 

Ah s’il se consolide, ce qui nous unit !

 

Même si se délabre, ce qui, à tous les humains me lit !

 

Si Ton amitié pour moi est sincère,

 

Toute autre chose me sera alors dérision et chimère.

 

Tout ce qui est sur terre n’étant, en réalité, que poussière.

 

Râbi’a AL-‘ADAWIYYA

 

:wub:

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:wub::wub: Les Magnifiques Quatrains d'al-Zeitouni :wub::wub:

 

***

 

O Bien-Aimé, que d'étonnement tu provoques en moi !

 

Comme Tu égares avec force, comme Tu contrains les égarés avec inventivité !

 

O Maître de toute chose, combien de leçons je reçois dans le chemin vers toi !

 

Ce chemin qui fertilise toutes les expériences !

 

***

 

Je suis comme l’enfant qui vient de naître

 

Et dire « je » est un bien bel abus de langage

 

Mon Maître aide-moi dans cette naissance à clore

 

A nettoyer mes anciennes scories pour qu’Il m’agrée

 

***

 

C’est dans Tes bras que je referme mes blessures

 

Elles sont maintenant source de lumière

 

Avant de n’être plus et de Te laisser toute la place

 

O Bien-Aimé Omniscient, brûle le bois sec de mon âme !

 

***

 

O Miséricordieux, la boucle est bouclée

 

Immergé chez les vilains canards je cherchais les cygnes

 

Je baignais dans la non vie en ayant peur de vivre

 

Tu m’as transformé de Tes ailes de lumière, loué sois-Tu !

 

***

 

 

Je disais mes actes : je dis Tes actes

 

Je disais mes qualités : je dis Tes noms

 

Je disais mon être : je dis Ta Gloire

 

Je ne peux dire « je » que par mes défauts

 

***

 

Tu m’avais dit : tu trouveras la paix ; j’avais haussé les épaules

 

Tu m’avais dit : tu trouveras les véridiques ; j’avais espéré

 

Tu m’avais dit : tu apprendras finalement ; j’étais empli de doutes

 

Puis tout s’est passé comme Tu me l’avais dit

 

***

 

Certains suivent Tes textes au mot près

 

Raisonnant dans la prison de leur raison

 

Alors que Tu parles au coeur

 

Des raisons de son émerveillement

 

***

 

Egaré que j'étais dans les dédales des idéologies

 

Comme les égarés qui accourent aux mirages

 

Les idées sont un voile pour mener au Bien-Aimé

 

N'écoute pas, ne pense pas et va vers Lui

 

***

 

Tout ce que je peux dire sur Toi est un voile qui Te cache à moi

 

Tout ce que je peux imaginer me voile Ta présence

 

Tu es le Phare du coeur mais le fantôme de l'intellect

 

Tu es parfois si présent que Tu en es caché

 

***

 

Toi et moi, c'est une histoire d'amour

 

Toi et moi, c'est une hérésie

 

Toi et moi, où est la limite

 

Je me fonds en toi, moi qui n'ai jamais existé

 

***

 

Chaque défaut des autres me renvoit à mes immenses travers

 

Chaque erreur des autres me renvoit à ma propre prétention

 

O Allâh agrée mes troubles tandis que je combats cet ego retors

 

Je frémis de me présenter à toi aussi corrompu

 

***

 

Il n'y a qu'un chemin pour aller vers l'Ami

 

Il y a des milliers de chemins pour aller vers l'Ami

 

J'ai le libre arbitre pour aller vers Toi

 

Mais comme je ne suis pas, que veux dire le libre arbitre ?

 

 

***

 

Quelle importance que tout ce qui semble se passer ici-bas ?

 

Polir le coeur est un travail de longue haleine

 

Quand je suis dans le renoncement, Tu m'éclaires de tes lumières

 

Qu'importe que l'on voit en moi un fou ?

 

***

 

J'ai cherché la connaissance, j'ai trouvé des opinions

 

J'ai cherché la connaissance, j'ai trouvé Ton Quran

 

Je n'avais trouvé qu'un miroir changeant à chaque dhikr

 

Quand je ne me vois plus dans ce miroir, il n'y a plus que Toi

 

***

 

Combien sont lourdes les chaînes invisibles que Tu nous fait porter

 

Combien est profond notre égarement dès que nous pensons exister

 

Plus proche de Toi, je reste sans voix, écrasé, non existant

 

Quels présents sublimes que tes poids aux âmes qui oublient d'exister !

 

***

 

J'ai regardé les autres et les ai critiqués

 

Mais en moi étaient des défauts mille fois plus immenses

 

O Allâh, que ton chemin est long pour le chercheur

 

Je polis mon cœur pour ôter les piqures de la rouille

 

 

***

 

 

Jai cherché la nouveauté, mais il n'y a de nouveauté qu'en Toi

 

J'ai cherché le divertissement mais seul Toi est

 

J'ai cherché le moi et je n'ai trouvé que cendres

 

Sous les cendres, Tu étais là, souriant dans le vent

 

***

 

Je pourrais argumenter, montrer aux autres leurs erreurs

 

Mais quand j'étais dans l'erreur, aurais-je seulement entendu ?

 

La lumière ne vient que par Toi

 

Tu es le Décideur de nos vies, nous qui marchons dans la poussière des morts

 

***

 

Partout où je regarde, Tu es là, omniprésent !

 

Ton pouvoir est si impressionnant sur les créatures dont je suis

 

Tant d'elles ne se rendent pas compte de Ta vérité

 

Que, honte à moi, j'ai parfois l'impression que Tu t'amuses dans Ta miséricorde

 

***

 

Quand je suis, je suis absent

 

Quand je ne suis plus, Tu es auprès de moi

 

O qu'il est bon de te retrouver, Bien-Aimé, de t'entendre !

 

Même si tu es toujours là, "je" Te masque parfois douloureusement

 

***

 

Mon Ami, Tu pilotes les routes et les voies

 

Qui nous mènent des cendres aux cendres

 

De la glaise au vivant à la glaise

 

Le pot de terre me parle de ce qu'il fut

 

***

 

Je vivais auparavant sous une chape de nuages

J'ai un jour vu brièvement la pureté du ciel bleu

J'ai cherché le chemin du pays sans nuées

Je l'ai trouvé ici avec Toi

Mon pays n'a pas changé

Mais les nuages se sont disloqués

Sous la force de Ton amour

 

Je vois désormais les autres sous leurs nuées

Regardant sans espoir le ciel si sombre

Je regarde vers Toi où la lumière est si vive

Et dissout les voiles successifs

Tout était là

Tu étais là car Tu es là

 

***

 

O maigres mots que j’étale comme des offrandes misérables

Dieu sait que je ne veux pas donner de leçons

Je ne veux qu’aider et témoigner de ma soumission

A Ses désirs pourvu qu’Il reste présent

 

 

 

Plus j’en sais et plus je me tais

Je me souviens de cette époque où je croyais tout savoir

Loué soit-Il d’avoir éclairé mon coeur embrumé

Ma nature changée loue les mots utiles et le silence

 

 

***

 

Une chose implacable est arrivée

La rencontre avec ta Bien-Aimée sublime

Je pourrais comme eux rechercher l’escalade mesurable dans les plaisirs

Mais un simple souffle d’Elle et je suis nourri et les voiles se lèvent

 

Quelques secondes suffisent à sentir une personne

Quelques soient ses atours ses actes sont constants

 

 

Ils croient pouvoir tout acheter tout s’offrir

Ils ne comprennent pas que je sois différent

Ils ont cherché à avoir de l’influence sur moi

Mais si le Bien-Aimé a déserté leur âme, il habite la mienne

 

Parfois Tu es proche de moi comme l’air que je respire

Parfois Tu t’éloignes et je sens le froid dans mon coeur

Réchauffe-moi encore de Tes ailes lumineuses

Tandis que je me prosterne à Tes pieds

 

Tant de fois, je voulais, tentais et chutais

Avant d’atteindre la halte du temps

Si souvent le vent du monde me charriait

Que j’en oubliais Ton infinie réalité en moi

 

O énergies gaspillées dans mes absences

Zeitoun réalise ta chance

Ne regarde pas derrière toi les incrédules

Tu ne peux les convaincre car tes mots de silence

Parlent d’Elle et de ses boucles douces

 

O homme vertueux que sais-je de l’avant ?

Sinon qu’il m’habite parfois qu’il me possède

Je creuse cette lie qui bouillonne en moi

Et dont l’éradication ouvre le chemin d’Allah

 

 

***

 

:wub::wub::wub: Les Magnifiques Quatrains d'al-Zeitouni :wub::wub::wub:

 

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:wub: Mansour al-Hallaj :wub:

 

Ah !, est-ce moi, est-ce Toi ? Cela ferait deux dieux. Loin de moi, loin de moi la pensée d'affirmer "deux"!

 

:wub:

 

Me voici, me voici,

Émergeant de ma nuit,

Tu es mystère dans ma vie

 

Me voici, vers toi, Plénitude,

M’'arrachant à ma solitude,

Sens, confidence, quiétude,

Soleil de mes rencontres et études

 

O toi, à qui s’'accroche mon esprit

Loin de ma patrie, sevré de son sein,

Et cela par obéissance à ton appel

J’'éprouve un indéfinissable désir

 

Que vais-je faire dans mon exil

Avec cet amant dont je suis épris ?

O suprême appel, mon espoir,’hôte de ma vie,

Ma raison d’être, ma foi, ma part ici-bas aujourd’hui

Pourquoi tant de distances et de délais, comme un oubli ?

 

Même si tu te caches, comme éloigné, comme un étranger

Mon cœur veille, comme dans l’'attente du Soleil à son lever

 

:wub:

 

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:wub:

 

Quand le signe d’Allah vient à toi

Et que tu décides de l’accueillir sous ton toit

Tu te retournes enfin vers les jours passés

Tu t’en souviens et tu pleures pour ces péchés

Tu baisses la tête sous le poids de la honte

Car désormais tu ressens Son regard et Ses ondes

Tu sèches tes larmes et tu ouvres les yeux

Tu Lui tend la main et tu te sens heureux

Car tu sais que tu viens à peine d’entendre Sa voix

Tu sais qu’Il vient à peine de te montrer la voie

L’amour d’Allah se présente à nous sans condition

Dans notre quotidien et peu importe nos actions

Dans la lumière comme dans les ténèbres

Dans la richesse comme dans la misère

 

:wub:

 

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:wub::wub::wub:

 

Je t’enverrai des tas de vœux

Sur lesquels tu trouveras des pétales soyeux

Tendrement cueillis de mes fleurs de rakât

Qui poussent au sein de mon jardin de salat

 

Je t’aime et je ne cesserai jamais de te le montrer

Pollutions visuelles, on qualifiera certes mes actions

Je t’aime et je ne cesserai jamais de te le prouver

Et peu importe que l’on crie à l’exagération

 

Je t’aime et je ne cesserai jamais de te le dire

Que cela en déplaise aux autres prétendants

Je t’aime et je ne cesserai jamais de te l’écrire

Peu importe qu’on me fasse comparaitre pour harcèlement

 

:wub::wub::wub:

 

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Guest coucou19

Ô écho de mon cœur, ô miroir de mon âme,

Le secret, me sera-t-il un jour dévoilé.

L'on me dit: "Ta quête n'est qu'au prix de mille larmes".

Je leur dit: "Ont-elles jamais cessé de couleur".

 

Ô sang de mon cœur, ô cendres de mon âme,

La douleur, n'ouvre-t-elle pas la voie vers la paix.

L'on me dit: "Ta quête se trouve auprès d'une femme".

Je leur dit: "Je ne la trouve qu'auprès du Bien-Aimé".

 

 

1474600_194301434103192_1505182238_n.jpg

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:wub:

 

Abou al'ala al'ma'ari: le triste slameur

 

غير مجدٍ في ملتي واعتقادي

نوح باكٍ ولا ترنم شاد

 

أبكت تلكم الحمامة أم غنت

على فـــــرع غصنـهــا الميـــــاد

 

إن حزنًــا في ساعــة المــوت

أضعاف سرور في ساعة الميــلاد

 

صاح هذه القبور تملأ الرحب

فأين القبور من عهد عاد

 

خفف الوطأ ما أظن أديم الأرض

إلا من هذه الأجساد

 

سر إن استطعت في الهواء رويداً

لا اختيالاً على رفات العباد

 

رب لحدٍ قد صار لحداً مراراً

ضاحك من تزاحم الأضداد

 

تعب كلها الحياة فما أعجب

إلا من راغب بازدياد

 

Peu importent à mes convictions et à mes croyances,

Les pleurs d’un malheureux ou les mélodies d’un chanteur.

 

Est-il en train de pleurer ou de chanter,

Ce pigeon qui roucoule sur sa branche d’arbre ?

 

La tristesse de la mort vaut les milliers

De joies qui célèbrent les naissances.

 

Ami, vois ces tombes qui comblent ces immensités,

T’es-t-tu demandé où sont celles qui datent du temps de 'Ad ?

 

Assouplis ta marche, car tes pieds foulent

Des sols formés par les corps des disparus.

 

Alors déplaces-toi si tu peux doucement dans les airs,

Afin de ne pas piétiner les restes des humains.

 

Que de tombes se sont multipliées infiniment,

Se moquant des bousculades d’êtres de toutes sortes.

 

La vie n’est que lassitude permanente,

Etonnants ceux qui aspirent à vivre plus longtemps !

 

:wub:

 

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:wub:

 

Aujourd’hui sur mon tapis prosternée

Avec mes larmes je Te dis « JE T’AIME »

Et avec mon coeur j’embrasse L’ISLAM

Chaque chose que Tu veux bien me donner

Qu'elle soit bonne ou mauvaise

Je n’ai plus de préjugés

Car rien n’est mieux que Ta Volonté

 

:wub:

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Aujourd’hui sur mon tapis prosternée

Avec mes larmes je Te dis « JE T’AIME »

Et avec mon coeur j’embrasse L’ISLAM

Chaque chose que Tu veux bien me donner

Qu'elle soit bonne ou mauvaise

Je n’ai plus de préjugés

Car rien n’est mieux que Ta Volonté

 

 

 

tu connais l'histoire du mendiant qui se tenait chaque nuit sous le balcon d'un riche et radin notable, et criait;

 

oh mon DIEU, je te prie de bien vouloir me donner 10000 da pas plus , pas moins? car mon DIEU si par malheur un dinars y manquait je ne les prendraient pas, oh mon DIEU .

 

trop c'est trop dit le notable; que je lui jette 9999 da histoire de le chasser, après tout, il ne va pas les prendre puisqu'il a juré aau bon DIEU de ne pas les prendre s'il en manquait un dinars.

 

donc il jette le sac d'argent au pieds du mendiant, et l'autre va les compter.

 

et de répliquer;Roh ya rabi essmeh fi dek eldinar

(

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tu connais l'histoire du mendiant qui se tenait chaque nuit sous le balcon d'un riche et radin notable, et criait;

 

oh mon DIEU, je te prie de bien vouloir me donner 10000 da pas plus , pas moins? car mon DIEU si par malheur un dinars y manquait je ne les prendraient pas, oh mon DIEU .

 

trop c'est trop dit le notable; que je lui jette 9999 da histoire de le chasser, après tout, il ne va pas les prendre puisqu'il a juré aau bon DIEU de ne pas les prendre s'il en manquait un dinars.

 

donc il jette le sac d'argent au pieds du mendiant, et l'autre va les compter.

 

et de répliquer;Roh ya rabi essmeh fi dek eldinar

(

 

allah est le grand donateur

je ne parle ni d'argent ni de mendier aux gens, qu'allah nous épargne par sa miséricorde

ce que allah nous donne est incomparable avec ce qu'on peut obtenir d'un pauvre humain quelque soit le montant de ses richesses

 

"Seigneur ! Ne laisse pas dévier nos coeurs après que Tu nous aies guidés; et accorde-nous Ta miséricorde. C'est Toi, certes, le Grand Donateur ! "

 

" Ou bien détiennent-ils les trésors de la miséricorde de ton Seigneur, le Puissant, le Dispensateur par excellence. "

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:wub:

 

O corbeau de l’exil, si tu vas te poser

Au pays de Laila, prie la de te parler ;

Toi, dis lui mon amour, porte lui mon salut,

Mais après, pour qui que soit, ne parle plus

 

Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila)

 

:wub:

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Colombes d'al-Himâ, revenez, une fois,

J'ai une telle nostalgie de votre voix...

Elles sont revenues secourir ma souffrance

Et j'ai failli leurs révéler bien des secrets.

Elles sont revenues, tant et tant roucoulaient

Qu'on les eût crues prises de vin ou de démence.

Je n'ai pas voyez-vous, les yeux d'une colombe

Qui sait si bien pleurer sans qu'une larme tombe.

Elles étaient ensemble, aux branches d'un palmier,

Puis se sont dispersées : il leur manquait l'ami.

Elles chantaient gaiement, une seule exceptée,

Comme en pleurs, sur un mort lançant son triste cri.

Lailâ, bien que lointaine, était ce souvenir

Qui affolait un coeur en peine dans la nuit.

Les colombes alors sur leur branches ont gémi,

Rouvrant les yeux d'un homme seul, près de dormir.

Et puis, cessant leur plainte et de nouveau en paix,

Plummage ébouriffé, les amies s'appelaient.

Ah ! Si Lailâ était des leurs, si, d'un coup d'aile,

Je m'en allais, pour vivre à jamais auprès d'elle !

Colombe, ma Lailâ...ou tige de bambou,

Dont le bois, sous la main qui le frôle est si doux ?

 

Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila)

 

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Toi, l'oiseau du matin, va, vole et porte lui

Mon salut, laisse-moi espérer quand j'appelle !

Apporte lui ces mots, Dieu te guide vers elle !

Pose-toi où il faut, là-bas, vers ce pays

Où je cherche Lailâ, désert où l'on s'égare,

Mais qui tient tout mon être et mon coeur en ses liens.

Ah ! Je rêve d'un jour où rien ne nous sépare

 

Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila)

 

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J'ai laissé loin de moi l'être aimé : cet exil

M'a réduit à néant, en épuisant mes pleurs :

Survivre à un pareil désir, le pourraient-ils,

Quand j'ai quitté, si loin, la maison du bonheur ?

Mais comme je m'en veux, me trouve inexcusable,

De mon mal c'est le sort que je tiens responsable.

 

Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila)

 

:wub:

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