Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 Il a vu l’éclair au Levant et s’est épris de l’orient S’il avait lui au Couchant son cœur eût élu l’occident. Car mon amour s’attache à ce flamboiement-là Aux lieux et aux terres, il ne s’attache pas. Ibn ‘Arabi Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 :wub: Les Merveilleux quatrains de Omar El Khayyam :wub: Sur la Terre, bariolée, chemine quelqu'un qui n'est ni musulman, ni infidèle, ni riche, ni pauvre. Il ne révère ni Allah, ni les lois. Il ne croit pas à la vérité. Il n'affirme jamais rien. Sur la Terre bariolée, quel est cet homme brave et triste? Autrefois, quand je fréquentais les mosquées, Je n'y prononçais aucune prière, mais j'en revenais riche d'espoir. Je vais toujours m'asseoir dans les mosquées, Où l'ombre est propice au sommeil. Il te versera sa chaleur. Il te délivrera des neiges du passé et des brumes de l'avenir. Il t'inondera de lumière. Il brisera tes chaînes de prisonnier. Quand mon âme pure et la tienne auront quitté notre corps, On placera une brique sous notre tête. Et, un jour, Un briquetier pétrira tes cendres et les miennes. Un peu de pain, un peu d'eau fraîche, L'ombre d'un arbre, et tes yeux ! Aucun sultan n'est plus heureux que moi. Aucun mendiant n'est plus triste. Tout bas, L'argile disait au potier qui la pétrissait : "Considère que j'ai été comme toi... Ne me brutalise pas!" Quel est l’homme qui n’a jamais péché en ce monde, dis-moi ? Celui qui n’aurait pas péché, comment aurait- il vécu, dis-moi ? Si tu punis le mal par le mal. Quelle est donc la différence entre nous, dis-moi ? 0 Khayyâm pourquoi cette tristesse pour un péché commis ? Trouves-tu un soulagement à te tourmenter ainsi ? Celui qui n’a pas péché n’aura pas la joie d’obtenir son pardon. Le pardon est fait pour le pécheur. Pourquoi tous ces soucis ? Si je n’ai jamais égrené pour toi les perles de la prière, Je n’ai jamais caché la poussière de péché qui noircit ma face. J’espère donc encore en ta miséricorde, Car je n’ai jamais dit que tu étais deux :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 :wub: Je suis un oiseau du jardin céleste, Je ne suis pas d'ici, de ce monde terrestre On m'a fait une cage de ce corps mortel Pour que dans la cage quelques jours je reste :wub: Rûmi Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 :wub: Un+Un=Deux Un plus un égale un car deux c'est la séparation Rûmi :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 :wub: Aimez toutes les créatures, quelles que soient leur religion, leur race ou leurs opinions ! Chacun est à la place où Allah l'a mis et il ne nous appartient pas d'en juger. Rûmi :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 :wub: "Je T'aime de deux amours: l'un, tout entier d'aimer, L'autre par ce que tu es digne d'être aimé. Le premier, c'est le souci de me souvenir de Toi, De me dépouiller de tout ce qui est autre que Toi. Le second, c'est l'enlèvement de tes voiles, Afin que je Te voie. De l'un ni de l'autre, je ne veux être louée, Mais pour l'un et pour l'autre, louange à Toi!" Rabi'a al-Adawiyya :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 :wub: O Seigneur accordes-moi de t’aimer Fais que ton amour me soit plus cher Que mes biens, ma famille ou moi-même. Rûmi :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 21, 2013 Partager Posted December 21, 2013 :wub: L'homme supérieur est celui qui se fuit soi-même pour obtenir la compagnie de son Seigneur. :wub: Quand tu te couches n'aie dans ton cœur rien de mauvais à l'égard de qui que ce soit, ni rancune, ni haine. :wub: Il est prairie pour les gazelles, couvent pour les moines, Temple pour les idoles, Mecque pour les pèlerins, Tablettes de la Torah et livre du Coran. Je suis la religion de l'amour, partout où se dirigent ses montures, L'amour est ma religion et ma foi. :wub: Ibn 'Arabi :wub: Citer Link to post Share on other sites
ma kayen walou 10 Posted December 22, 2013 Partager Posted December 22, 2013 :wub: "Je T'aime de deux amours: l'un, tout entier d'aimer, L'autre par ce que tu es digne d'être aimé. Le premier, c'est le souci de me souvenir de Toi, De me dépouiller de tout ce qui est autre que Toi. Le second, c'est l'enlèvement de tes voiles, Afin que je Te voie. De l'un ni de l'autre, je ne veux être louée, Mais pour l'un et pour l'autre, louange à Toi!" Rabi'a al-Adawiyya :wub: أحبك حبين: حب الهوى *** وحبّا لأنك أهل لذاكا فأما الذي هو حبّ الهوى *** فذكرُ شُغلت به عن سواكا وأما الذي أنت أهلُ له *** فكشفُك الحُجب حتى أراكا فما الحمدُ في ذا ولا ذاك لي *** ولكن لك الحمد في ذا وذاكا Citer Link to post Share on other sites
ma kayen walou 10 Posted December 22, 2013 Partager Posted December 22, 2013 راحتي يا إخوتي في خلوتي *** وحبيبي دائما في حَضرتي لم أجد لي عن هواه عِوضا *** وهواه في البرايا مِحنتي حيثما كنت أشاهِد حُسنه *** فهو محرابي إليه قبلتي إن أمت وجداً وما ثم رضا *** واعَنَائي في الورى وشقوَتي يا طبيب القلب يا كل المنى *** جُد بوصلٍ منك يَشفى مُهجتي يا سروري وحياتي دائما *** نشأتي منك وأيضا نشوتي قد هجرتُ الخلق جمعا أرتجي *** منك وصلا فهو أقصى مُنيتي Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 22, 2013 Partager Posted December 22, 2013 أحبك حبين: حب الهوى *** وحبّا لأنك أهل لذاكا فأما الذي هو حبّ الهوى *** فذكرُ شُغلت به عن سواكا وأما الذي أنت أهلُ له *** فكشفُك الحُجب حتى أراكا فما الحمدُ في ذا ولا ذاك لي *** ولكن لك الحمد في ذا وذاكا la version originale en arabe est magnifique :wub::wub::wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 22, 2013 Partager Posted December 22, 2013 :wub: إني جعلتك في الفؤاد محدثي وأبحت جسمي من أراد جلوسي فالجسم مني للجليس مؤانس وحبيب قلبي في الفؤاد أنيسي J’ai fais de Toi le confident de mon cœur, Et j’ai mis mon corps à la disposition des dialogueurs. Mon corps est ainsi agréable à celui qui l’effleure, Mais mon unique compagnon, est l’Amant de mon cœur فليتك تحلو والحياة مريرة وليتك ترضى والأنام غضاب وليت الذي بيني وبينك عامروبيني وبين العالمين خراب إذا صح منك الود فالكل هين وكل الذي فوق التراب تراب Ah si Tu t’adoucis, même si l’existence s’endurcit ! Si Tu m’agrée, même si les gens me disqualifient ! Ah s’il se consolide, ce qui nous unit ! Même si se délabre, ce qui, à tous les humains me lit ! Si Ton amitié pour moi est sincère, Toute autre chose me sera alors dérision et chimère. Tout ce qui est sur terre n’étant, en réalité, que poussière. Râbi’a AL-‘ADAWIYYA :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 24, 2013 Partager Posted December 24, 2013 :wub::wub: Les Magnifiques Quatrains d'al-Zeitouni :wub::wub: *** O Bien-Aimé, que d'étonnement tu provoques en moi ! Comme Tu égares avec force, comme Tu contrains les égarés avec inventivité ! O Maître de toute chose, combien de leçons je reçois dans le chemin vers toi ! Ce chemin qui fertilise toutes les expériences ! *** Je suis comme l’enfant qui vient de naître Et dire « je » est un bien bel abus de langage Mon Maître aide-moi dans cette naissance à clore A nettoyer mes anciennes scories pour qu’Il m’agrée *** C’est dans Tes bras que je referme mes blessures Elles sont maintenant source de lumière Avant de n’être plus et de Te laisser toute la place O Bien-Aimé Omniscient, brûle le bois sec de mon âme ! *** O Miséricordieux, la boucle est bouclée Immergé chez les vilains canards je cherchais les cygnes Je baignais dans la non vie en ayant peur de vivre Tu m’as transformé de Tes ailes de lumière, loué sois-Tu ! *** Je disais mes actes : je dis Tes actes Je disais mes qualités : je dis Tes noms Je disais mon être : je dis Ta Gloire Je ne peux dire « je » que par mes défauts *** Tu m’avais dit : tu trouveras la paix ; j’avais haussé les épaules Tu m’avais dit : tu trouveras les véridiques ; j’avais espéré Tu m’avais dit : tu apprendras finalement ; j’étais empli de doutes Puis tout s’est passé comme Tu me l’avais dit *** Certains suivent Tes textes au mot près Raisonnant dans la prison de leur raison Alors que Tu parles au coeur Des raisons de son émerveillement *** Egaré que j'étais dans les dédales des idéologies Comme les égarés qui accourent aux mirages Les idées sont un voile pour mener au Bien-Aimé N'écoute pas, ne pense pas et va vers Lui *** Tout ce que je peux dire sur Toi est un voile qui Te cache à moi Tout ce que je peux imaginer me voile Ta présence Tu es le Phare du coeur mais le fantôme de l'intellect Tu es parfois si présent que Tu en es caché *** Toi et moi, c'est une histoire d'amour Toi et moi, c'est une hérésie Toi et moi, où est la limite Je me fonds en toi, moi qui n'ai jamais existé *** Chaque défaut des autres me renvoit à mes immenses travers Chaque erreur des autres me renvoit à ma propre prétention O Allâh agrée mes troubles tandis que je combats cet ego retors Je frémis de me présenter à toi aussi corrompu *** Il n'y a qu'un chemin pour aller vers l'Ami Il y a des milliers de chemins pour aller vers l'Ami J'ai le libre arbitre pour aller vers Toi Mais comme je ne suis pas, que veux dire le libre arbitre ? *** Quelle importance que tout ce qui semble se passer ici-bas ? Polir le coeur est un travail de longue haleine Quand je suis dans le renoncement, Tu m'éclaires de tes lumières Qu'importe que l'on voit en moi un fou ? *** J'ai cherché la connaissance, j'ai trouvé des opinions J'ai cherché la connaissance, j'ai trouvé Ton Quran Je n'avais trouvé qu'un miroir changeant à chaque dhikr Quand je ne me vois plus dans ce miroir, il n'y a plus que Toi *** Combien sont lourdes les chaînes invisibles que Tu nous fait porter Combien est profond notre égarement dès que nous pensons exister Plus proche de Toi, je reste sans voix, écrasé, non existant Quels présents sublimes que tes poids aux âmes qui oublient d'exister ! *** J'ai regardé les autres et les ai critiqués Mais en moi étaient des défauts mille fois plus immenses O Allâh, que ton chemin est long pour le chercheur Je polis mon cœur pour ôter les piqures de la rouille *** Jai cherché la nouveauté, mais il n'y a de nouveauté qu'en Toi J'ai cherché le divertissement mais seul Toi est J'ai cherché le moi et je n'ai trouvé que cendres Sous les cendres, Tu étais là, souriant dans le vent *** Je pourrais argumenter, montrer aux autres leurs erreurs Mais quand j'étais dans l'erreur, aurais-je seulement entendu ? La lumière ne vient que par Toi Tu es le Décideur de nos vies, nous qui marchons dans la poussière des morts *** Partout où je regarde, Tu es là, omniprésent ! Ton pouvoir est si impressionnant sur les créatures dont je suis Tant d'elles ne se rendent pas compte de Ta vérité Que, honte à moi, j'ai parfois l'impression que Tu t'amuses dans Ta miséricorde *** Quand je suis, je suis absent Quand je ne suis plus, Tu es auprès de moi O qu'il est bon de te retrouver, Bien-Aimé, de t'entendre ! Même si tu es toujours là, "je" Te masque parfois douloureusement *** Mon Ami, Tu pilotes les routes et les voies Qui nous mènent des cendres aux cendres De la glaise au vivant à la glaise Le pot de terre me parle de ce qu'il fut *** Je vivais auparavant sous une chape de nuages J'ai un jour vu brièvement la pureté du ciel bleu J'ai cherché le chemin du pays sans nuées Je l'ai trouvé ici avec Toi Mon pays n'a pas changé Mais les nuages se sont disloqués Sous la force de Ton amour Je vois désormais les autres sous leurs nuées Regardant sans espoir le ciel si sombre Je regarde vers Toi où la lumière est si vive Et dissout les voiles successifs Tout était là Tu étais là car Tu es là *** O maigres mots que j’étale comme des offrandes misérables Dieu sait que je ne veux pas donner de leçons Je ne veux qu’aider et témoigner de ma soumission A Ses désirs pourvu qu’Il reste présent Plus j’en sais et plus je me tais Je me souviens de cette époque où je croyais tout savoir Loué soit-Il d’avoir éclairé mon coeur embrumé Ma nature changée loue les mots utiles et le silence *** Une chose implacable est arrivée La rencontre avec ta Bien-Aimée sublime Je pourrais comme eux rechercher l’escalade mesurable dans les plaisirs Mais un simple souffle d’Elle et je suis nourri et les voiles se lèvent Quelques secondes suffisent à sentir une personne Quelques soient ses atours ses actes sont constants Ils croient pouvoir tout acheter tout s’offrir Ils ne comprennent pas que je sois différent Ils ont cherché à avoir de l’influence sur moi Mais si le Bien-Aimé a déserté leur âme, il habite la mienne Parfois Tu es proche de moi comme l’air que je respire Parfois Tu t’éloignes et je sens le froid dans mon coeur Réchauffe-moi encore de Tes ailes lumineuses Tandis que je me prosterne à Tes pieds Tant de fois, je voulais, tentais et chutais Avant d’atteindre la halte du temps Si souvent le vent du monde me charriait Que j’en oubliais Ton infinie réalité en moi O énergies gaspillées dans mes absences Zeitoun réalise ta chance Ne regarde pas derrière toi les incrédules Tu ne peux les convaincre car tes mots de silence Parlent d’Elle et de ses boucles douces O homme vertueux que sais-je de l’avant ? Sinon qu’il m’habite parfois qu’il me possède Je creuse cette lie qui bouillonne en moi Et dont l’éradication ouvre le chemin d’Allah *** :wub::wub::wub: Les Magnifiques Quatrains d'al-Zeitouni :wub::wub::wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 24, 2013 Partager Posted December 24, 2013 :wub: Mansour al-Hallaj :wub: Ah !, est-ce moi, est-ce Toi ? Cela ferait deux dieux. Loin de moi, loin de moi la pensée d'affirmer "deux"! :wub: Me voici, me voici, Émergeant de ma nuit, Tu es mystère dans ma vie Me voici, vers toi, Plénitude, M’'arrachant à ma solitude, Sens, confidence, quiétude, Soleil de mes rencontres et études O toi, à qui s’'accroche mon esprit Loin de ma patrie, sevré de son sein, Et cela par obéissance à ton appel J’'éprouve un indéfinissable désir Que vais-je faire dans mon exil Avec cet amant dont je suis épris ? O suprême appel, mon espoir,’hôte de ma vie, Ma raison d’être, ma foi, ma part ici-bas aujourd’hui Pourquoi tant de distances et de délais, comme un oubli ? Même si tu te caches, comme éloigné, comme un étranger Mon cœur veille, comme dans l’'attente du Soleil à son lever :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 24, 2013 Partager Posted December 24, 2013 :wub: Quand le signe d’Allah vient à toi Et que tu décides de l’accueillir sous ton toit Tu te retournes enfin vers les jours passés Tu t’en souviens et tu pleures pour ces péchés Tu baisses la tête sous le poids de la honte Car désormais tu ressens Son regard et Ses ondes Tu sèches tes larmes et tu ouvres les yeux Tu Lui tend la main et tu te sens heureux Car tu sais que tu viens à peine d’entendre Sa voix Tu sais qu’Il vient à peine de te montrer la voie L’amour d’Allah se présente à nous sans condition Dans notre quotidien et peu importe nos actions Dans la lumière comme dans les ténèbres Dans la richesse comme dans la misère :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 24, 2013 Partager Posted December 24, 2013 :wub::wub::wub: Je t’enverrai des tas de vœux Sur lesquels tu trouveras des pétales soyeux Tendrement cueillis de mes fleurs de rakât Qui poussent au sein de mon jardin de salat Je t’aime et je ne cesserai jamais de te le montrer Pollutions visuelles, on qualifiera certes mes actions Je t’aime et je ne cesserai jamais de te le prouver Et peu importe que l’on crie à l’exagération Je t’aime et je ne cesserai jamais de te le dire Que cela en déplaise aux autres prétendants Je t’aime et je ne cesserai jamais de te l’écrire Peu importe qu’on me fasse comparaitre pour harcèlement :wub::wub::wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest coucou19 Posted December 25, 2013 Partager Posted December 25, 2013 Ô écho de mon cœur, ô miroir de mon âme, Le secret, me sera-t-il un jour dévoilé. L'on me dit: "Ta quête n'est qu'au prix de mille larmes". Je leur dit: "Ont-elles jamais cessé de couleur". Ô sang de mon cœur, ô cendres de mon âme, La douleur, n'ouvre-t-elle pas la voie vers la paix. L'on me dit: "Ta quête se trouve auprès d'une femme". Je leur dit: "Je ne la trouve qu'auprès du Bien-Aimé". Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 25, 2013 Partager Posted December 25, 2013 :wub: Abou al'ala al'ma'ari: le triste slameur غير مجدٍ في ملتي واعتقادي نوح باكٍ ولا ترنم شاد أبكت تلكم الحمامة أم غنت على فـــــرع غصنـهــا الميـــــاد إن حزنًــا في ساعــة المــوت أضعاف سرور في ساعة الميــلاد صاح هذه القبور تملأ الرحب فأين القبور من عهد عاد خفف الوطأ ما أظن أديم الأرض إلا من هذه الأجساد سر إن استطعت في الهواء رويداً لا اختيالاً على رفات العباد رب لحدٍ قد صار لحداً مراراً ضاحك من تزاحم الأضداد تعب كلها الحياة فما أعجب إلا من راغب بازدياد Peu importent à mes convictions et à mes croyances, Les pleurs d’un malheureux ou les mélodies d’un chanteur. Est-il en train de pleurer ou de chanter, Ce pigeon qui roucoule sur sa branche d’arbre ? La tristesse de la mort vaut les milliers De joies qui célèbrent les naissances. Ami, vois ces tombes qui comblent ces immensités, T’es-t-tu demandé où sont celles qui datent du temps de 'Ad ? Assouplis ta marche, car tes pieds foulent Des sols formés par les corps des disparus. Alors déplaces-toi si tu peux doucement dans les airs, Afin de ne pas piétiner les restes des humains. Que de tombes se sont multipliées infiniment, Se moquant des bousculades d’êtres de toutes sortes. La vie n’est que lassitude permanente, Etonnants ceux qui aspirent à vivre plus longtemps ! :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 25, 2013 Partager Posted December 25, 2013 :wub: Aujourd’hui sur mon tapis prosternée Avec mes larmes je Te dis « JE T’AIME » Et avec mon coeur j’embrasse L’ISLAM Chaque chose que Tu veux bien me donner Qu'elle soit bonne ou mauvaise Je n’ai plus de préjugés Car rien n’est mieux que Ta Volonté :wub: Citer Link to post Share on other sites
bizou 10 Posted December 25, 2013 Partager Posted December 25, 2013 Aujourd’hui sur mon tapis prosternée Avec mes larmes je Te dis « JE T’AIME » Et avec mon coeur j’embrasse L’ISLAM Chaque chose que Tu veux bien me donner Qu'elle soit bonne ou mauvaise Je n’ai plus de préjugés Car rien n’est mieux que Ta Volonté tu connais l'histoire du mendiant qui se tenait chaque nuit sous le balcon d'un riche et radin notable, et criait; oh mon DIEU, je te prie de bien vouloir me donner 10000 da pas plus , pas moins? car mon DIEU si par malheur un dinars y manquait je ne les prendraient pas, oh mon DIEU . trop c'est trop dit le notable; que je lui jette 9999 da histoire de le chasser, après tout, il ne va pas les prendre puisqu'il a juré aau bon DIEU de ne pas les prendre s'il en manquait un dinars. donc il jette le sac d'argent au pieds du mendiant, et l'autre va les compter. et de répliquer;Roh ya rabi essmeh fi dek eldinar ( Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 26, 2013 Partager Posted December 26, 2013 tu connais l'histoire du mendiant qui se tenait chaque nuit sous le balcon d'un riche et radin notable, et criait; oh mon DIEU, je te prie de bien vouloir me donner 10000 da pas plus , pas moins? car mon DIEU si par malheur un dinars y manquait je ne les prendraient pas, oh mon DIEU . trop c'est trop dit le notable; que je lui jette 9999 da histoire de le chasser, après tout, il ne va pas les prendre puisqu'il a juré aau bon DIEU de ne pas les prendre s'il en manquait un dinars. donc il jette le sac d'argent au pieds du mendiant, et l'autre va les compter. et de répliquer;Roh ya rabi essmeh fi dek eldinar ( allah est le grand donateur je ne parle ni d'argent ni de mendier aux gens, qu'allah nous épargne par sa miséricorde ce que allah nous donne est incomparable avec ce qu'on peut obtenir d'un pauvre humain quelque soit le montant de ses richesses "Seigneur ! Ne laisse pas dévier nos coeurs après que Tu nous aies guidés; et accorde-nous Ta miséricorde. C'est Toi, certes, le Grand Donateur ! " " Ou bien détiennent-ils les trésors de la miséricorde de ton Seigneur, le Puissant, le Dispensateur par excellence. " Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 26, 2013 Partager Posted December 26, 2013 :wub: O corbeau de l’exil, si tu vas te poser Au pays de Laila, prie la de te parler ; Toi, dis lui mon amour, porte lui mon salut, Mais après, pour qui que soit, ne parle plus Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila) :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 26, 2013 Partager Posted December 26, 2013 :wub: Colombes d'al-Himâ, revenez, une fois, J'ai une telle nostalgie de votre voix... Elles sont revenues secourir ma souffrance Et j'ai failli leurs révéler bien des secrets. Elles sont revenues, tant et tant roucoulaient Qu'on les eût crues prises de vin ou de démence. Je n'ai pas voyez-vous, les yeux d'une colombe Qui sait si bien pleurer sans qu'une larme tombe. Elles étaient ensemble, aux branches d'un palmier, Puis se sont dispersées : il leur manquait l'ami. Elles chantaient gaiement, une seule exceptée, Comme en pleurs, sur un mort lançant son triste cri. Lailâ, bien que lointaine, était ce souvenir Qui affolait un coeur en peine dans la nuit. Les colombes alors sur leur branches ont gémi, Rouvrant les yeux d'un homme seul, près de dormir. Et puis, cessant leur plainte et de nouveau en paix, Plummage ébouriffé, les amies s'appelaient. Ah ! Si Lailâ était des leurs, si, d'un coup d'aile, Je m'en allais, pour vivre à jamais auprès d'elle ! Colombe, ma Lailâ...ou tige de bambou, Dont le bois, sous la main qui le frôle est si doux ? Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila) :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 26, 2013 Partager Posted December 26, 2013 :wub: Toi, l'oiseau du matin, va, vole et porte lui Mon salut, laisse-moi espérer quand j'appelle ! Apporte lui ces mots, Dieu te guide vers elle ! Pose-toi où il faut, là-bas, vers ce pays Où je cherche Lailâ, désert où l'on s'égare, Mais qui tient tout mon être et mon coeur en ses liens. Ah ! Je rêve d'un jour où rien ne nous sépare Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila) :wub: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted December 26, 2013 Partager Posted December 26, 2013 :wub: J'ai laissé loin de moi l'être aimé : cet exil M'a réduit à néant, en épuisant mes pleurs : Survivre à un pareil désir, le pourraient-ils, Quand j'ai quitté, si loin, la maison du bonheur ? Mais comme je m'en veux, me trouve inexcusable, De mon mal c'est le sort que je tiens responsable. Qayss ibn el moulawah (le fou de Laila) :wub: Citer Link to post Share on other sites
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