dentdesagesse 30 Posted November 18, 2013 Partager Posted November 18, 2013 L'adhan est une obligation collective Cheykh Mohammed Nasir ud-dîn Al Albani L'adhan est une obligation collective [1] Le Prophète :saws: a dit à Malik Ibn Al-Huwayrith : "Retournez à votre tribu, accomplissez, enseignez et ordonez aux gens la prière, et priez comme vous m'avez vu prier. Lorsqu'arrive l'heure de la prière, que l'un d'entre vous fasse l'adhan et que le plus âgé d'entre vous dirige la prière." 'Amru ibn Salamah Al-Jurmî rapporte de son père, qui était envoyé par sa tribu auprès du Prophète :saws: , que le Messager d'Allah :saws: a dit : "Priez telle prière à tel moment et telle prière à tel moment, et lorsqu'arrive l'heure de la prière, que l'un d'entre vous fasse l'adhan et que celui d'entre vous qui connaît le plus du Coran dirige la prière." [2] Notes : [1] L'obligation collective (fardh kifâyah) désigne un acte qui, s'il est accompli par un groupe (ou une personne) de la communauté, dispense les autres membres de l'accomplir. L'obligation collective est à opposé à l'obligation individuelle (Fardh 'Ayn) qui doit être accomplie par l'ensemble des individus de la communauté. [2]Al boukhari (2/87-89-239) Mouslim (1/134) Source : "Les règles de l'appel à la prière" de Cheykh Mohammed Nasir ud-dîn Al Albani, p.15 L'iqâmah est une obligation collective Cheykh Mohammed Nasir ud-dîn Al Albani C'est une obligation collective comme l'adhan, s'ils prient en groupe, qu'ils soient voyageurs ou résidents, d'après la parole du Prophète :saws: : "Si vous voyagez, faites l'adhan puis l'iqâmah et que le plus âgé d'entre vous dirige la prière." (Al Boukhari (2/88-89, 112), Mouslim (2/134) L'iqâmah est un acte méritoire (et non obligatiore) pour celui qui prie seul, d'après la parole du Prophète :saws: : "Si l'homme est sur une terre désertique, qu'il fasse ses ablutions, s'il ne trouve pas d'eau, qu'il pratique at-Tayammum. S'il prononce l'iqâmah, ses deux anges prient avec lui, et s'il fait l'adhan et l'iqâmah, des armées d'Allah que lui ne verra pas prieront derrière lui." ('Abd ar-Razzâq, Ibn Abi Shaybah, Al Bayhaqi (1/405)...) Source : "Les règles de l'appel à la prière" de Cheykh Mohammed Nasir ud-dîn Al Albani, p.67 SHeikh Ibn ’Uthaymîn & al-Lajnah ad-Dâ-ima Question : Est-ce que l’appel à la prière est Sounnah pour les prières obligatoires prescrites, et quel est l’avis pour ce qui est du Adhân donné à partir d’un enregistrement [magnétophone] quand il n’y a aucun muedhin qui peut le faire normalement ? Réponse : L’appel à la prière est une obligation communautaire, et celui-ci est lié au fait d’annoncer que le temps de la prière a commencé et c’est une invitation à venir et prier. Il n’est pas suffisant de mettre un enregistrement pour le adhân quand le temps de la prière est arrivé. Les Musulmans dans toutes les régions dans lesquelles la prière régulière est appliquée se doivent de nommer un des leurs afin de faire le adhân correctement quand le temps de la prière commence. [1] Notes [1] Fatâwa Al-Lajnah Ad-Dâ-ima lil-Bouhouth Al-’Ilmiyyah wal-Iftâ, 6/68-69 Question : Est-ce que l’appel à la prière est Sounnah pour les prières obligatoires prescrites, et quel est l’avis pour ce qui est du Adhân donné à partir d’un enregistrement [magnétophone] quand il n’y a aucun muedhin qui peut le faire normalement ? Réponse : L’appel à la prière est une obligation communautaire, et celui-ci est lié au fait d’annoncer que le temps de la prière a commencé et c’est une invitation à venir et prier. Il n’est pas suffisant de mettre un enregistrement pour le adhân quand le temps de la prière est arrivé. Les Musulmans dans toutes les régions dans lesquelles la prière régulière est appliquée se doivent de nommer un des leurs afin de faire le adhân correctement quand le temps de la prière commence. [1] Question : J’ai entendu que certaines personnes dans les pays musulmans enregistrent le adhân des Deux Sanctuaires Sacrés et diffusent cela dans les haut-parleurs à la place du muedhin. Est-ce qu’il est permis de faire la prière [avec l’appel à la prière fait de cette manière] ? Pouvez-vous nous répondre avec des preuves tirées du Qor’ân et de la Sounnah, et avec un commentaire simple ? Réponse : Il n’est pas suffisant de faire le adhân prescrit pour les prières obligatoires à travers un adhân déjà enregistré. Le muedhin [celui qui appel à la prière] se doit plutôt d’appeler à la prière lui-même, parce qu’il a été prouvé que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a commandé que le adhân soit fait, et le principe de base à propos d’un ordre [donné par le prophète] est qu’il est obligatoire. [2] Question : Est-il permis que la personne individuellement prie sans le adhân ? Réponse : Oui, il est permis à la personne de prier individuellement sans Adhân. Mais s’il se trouve en patelin ou dans un champ éloigné ou un endroit similaire, il lui est recommandé d’accomplir l’appel à la prière, même s’il prit tout seul. Dans tous les cas, il lui est recommandé d’accomplir al-Iqâma [deuxième appel] compte tenu de la généralité des textes et des propos adressés par Abû Sa’îd al-Khoudrî (Radhiallâhu ’anhu) à ’Abd-Allâh al-Ansârî : « Je me rends compte que tu aimes le bétail et le patelin. Quand tu te retrouves au milieu de tes bêtes en plein patelin et que tu veux procéder à l’appel à la prière, fais-le à très haute voix. En effet, tout humain ou djînn qui entend la voix du muedhin témoignera en sa faveur au jour de la Résurrection ». Abû Sa’îd dit : « je l’ai entendu du Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) ». Rapporté par l’Imâm Ahmad et al-Bukhârî. [3] Question : Est-ce qu’il y a un fondement dans l’accomplissement du Adhân et de l’Iqâmah pour la prière de la nuit, ou bien faut-il plutôt prier sans Adhân et Iqâmah ? Réponse : Il n’y a pas de prière de la nuit [salat al-layl] avec Adhân et Iqâmah. [4] Question : Sur le fait d’accomplir le Adhân de manière mélodieuse et de commettre des erreurs dans le Adhân ? Réponse : Si le muedhin prononce l’appel à la prière mélodieusement, son appel est valide mais réprouvé. S’agissant des erreurs grammaticales, elles relèvent de deux catégories : - 1/- une catégorie qui entraîne la nullité de l’appel parce qu’elle en modifie le sens. - 2/- et une autre qui ne fait que le rendre réprouvé. C’est celle qui n’en modifie pas le sens. Si, par exemple, le muedhin dit : « Allâhu Akbâr » son appel n’est pas correct parce que le sens de la phrase est changé. En effet, « Akbâr » est le pluriel de « Kabar » [tambour] comme « asbab » est le pluriel de « sabab ». [5] Citer Link to post Share on other sites
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