Guest abderfik Posted November 19, 2013 Partager Posted November 19, 2013 Tu T’es emparé de ma raison Tu T’es emparé de ma raison, de ma vue, de mon ouïe, de mon esprit, de mes entrailles, de tout moi-même. Je me suis égaré dans Ton extraordinaire Beauté. Je ne sais plus où est ma place dans l’océan de la passion. Tu m’as conseillé de cacher mon secret, mais le débordement de mes larmes a tout dévoilé. Lorsque ma patience est partie, lorsque ma résignation a pris fin, lorsque j’ai cessé de pouvoir goûter dans mon lit la douceur du sommeil, Je me suis présenté devant Le Juge de l’amour et je Lui ai dit : Mes amis m’ont traité avec rigueur et ils ont accusé mon amour d’imposture. Pourtant, j’ai des témoins pour mon amour et les maîtres corroborent mes allégations, lorsque je viens déclarer mon insomnie, mon amour, mon chagrin, ma tristesse, mon désir, mon amaigrissement, ma pâleur et mes larmes. Etrange chose ! Je les cherche passionnément de tout côté, et ils sont avec moi. Mon œil les pleure, alors qu’ils sont dans sa prunelle. Mon cœur se plaint de la séparation, alors qu’ils sont entre mes bras. S’ils me réclament les droits de leur amour, je suis le pauvre qui n’a rien à lui ni sur lui. S’ils m’exilent dans les prisons du délaissement, je rentrerai chez eux par l’intercession de l’intercesseur. Citer Link to post Share on other sites
Guest abderfik Posted November 19, 2013 Partager Posted November 19, 2013 Humilié j’errais dans les contrées (Tadhallaltu fil Buldâni) Humilié j’errais dans les contrées Quand Tu m’as captivé, Tourmenté et torturé j’étaisPar les maux de ton Amour; Il n’est de Dieu que Dieu, Sa Miséricorde est ! Si j’avais eu deux cœurs, J’aurais vécu avec un seul, Et j’aurais laissé l’autre Dans les tourments de ton Amour. Mais mon cœur est tombé Follement amoureux, La vie n’a plus de sens Et la mort est si lointane. Comme un petit oiseau qu’un enfant tiendrait dans sa main, L’oiseau se meurt Et l’enfant joue. L’enfant ne songe A compatir à son état, Et l’oiseau n’a de plumes Pour s’envoler au loin; Ô vous les amoureux Mourez d’ardent désir ! Mourez comme Qays mourut Tourmenté par l’abandon. Je me suis nommé «le fou» A cause des chagrins d’amour, Et depuis, dans le quartier, On me donne en exemple. Citer Link to post Share on other sites
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