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Chakib Khalil : l'Algérie retire le mandat d'arret international.


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Vers l’impunité ? L’Algérie retire le mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil

 

 

Nous apprenons de bonne source diplomatique occidentale que l’Algerie a retiré le mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil. C’est la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) qui a fait savoir aux polices mondiales la suspension (voire l’annulation) de ce mandat lancé en août dernier.

Rappelons qu’un député algérien avait récemment interpellé le gouvernement sur «le vice de procédure» constaté dans le mandat d’arrêt international lancé contre l’ancien ministre de l’Énergie, ce qui «a rendu impossible son application». Selon cet élu, le lancement du mandat d’arrêt international devait être fait par le président de la cour suprême et non par le parquet, du fait du statut particulier des justiciables Chakib Khelil aux termes l’article 573 du Code de procédure pénale. Le gouvernement a refusé de répondre à cette question qui a été retirée de l’agenda de l’assemblée.

 

Le 12 août dernier, rappelons-le, le procureur général de la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, avait annoncé à la presse que l’Algérie venait de lancer un mandat d’arrêt international contre l’ancien ministre de l’Énergie et des Mines, Chakib Khelil, sa femme, ses deux enfants et Farid Bedjaoui, principal intermédiaire dans l’affaire des pots-de-vin versés par la société italienne Saipem pour décrocher des contrats juteux dans les hydrocarbures en Algérie. pour différents délits liés à des pots-de-vin et des détournements. Le procureur général avait indiqué également qu’il a été procédé au gel des avoirs de la famille Khelil et la mise sous scellés de leurs biens immobiliers. Cette décision avait été prise à la suite de l’avancée de l’enquête en Italie. Le magistrat algérien avait toutefois récusé l’idée d’une lenteur de la justice algérienne. Les juges algériens «n’ont pas attendu les italiens pour bien mener leur enquête» avaient indiqué M. Zeghmati.

 

Cette levée du monde de recherche contre le ministre intervient à la suite de la dissolution des services judiciaires du DRS qui avaient initié l’enquête en janvier 2010 révélé de malversations de l’ancien ministre et de son équipe.

 

Rappelons que Chakib Khelil est une connaissance de jeunesse de l’actuel président de la république algérienne, Abdelaziz Bouteflika. Natifs tous les deux de la ville marocaine d’Oujda, ils ont fréquenté le même lycée au milieu des années 50. C’est le président Bouteflika qui a fait appel à Monsieur Khelil en 1999, lors de son arrivée au pouvoir.

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