Reda Sika fauché par la 'neige'

[Guest D. ESSERHANE]

Le procureur général Talbi Farid a motivé dans son réquisitoire la peine qu'il a requise contre les 20 accusés présents, par la gravité des faits qui leur sont imputés et la nature

 

de la fonction qu'occupaient certains d’entre urbaine d'Ouled Fayet et un officier de la brigade d'intervention et de recherche à la sûreté de la wilaya d'Alger.

 

Tout cela pour faciliter les agissements de ce réseau criminel»…

 

La réclusion criminelle à perpétuité a été requise hier par le procureur général près le tribunal criminel d'Alger contre 20 accusés dans une affaire de trafic de drogue (cocaïne) remontant à l'année 2011. Parmi les accusés, le chanteur Réda Sika. Vingt deux accusés, dont deux en état de fuite, sont poursuivis pour constitution d'un groupe criminel organisé et importation illégale de stupéfiants. Le procureur général Talbi Farid a motivé dans son réquisitoire la peine qu'il a requis contre les 20 accusés présents, par la gravité des faits qui leurs sont imputés et la fonction qu'occupaient certains d’entre reux. «Il y a parmi les accusés des stewards d'Air Algérie, un lieutenant de police, le chef adjoint de la sûreté urbaine d'Ouled Fayet et un officier de la brigade d'intervention et de recherche à la sûreté de la Wilaya d'Alger. Tout cela pour faciliter les agissements de ce réseau criminel», a souligné le procureur Talbi. Lors des auditions des accusés par le juge Omar Benkharchi, le prévenu H. Youcef (steward à Air Algérie) a reconnu avoir ramené une quantité de cocaïne de Bamako pour le compte de l'accusé principal, F. Abdennour. Quant au chanteur Réda Sika, il a affirmé qu'il a été victime «de son nom d’artiste» qui a été divulgué par l'accusé principal F. Abdennour «sous la pression», selon lui. Pour les autres prévenus (stewards, chef d'escale, policiers, pêcheurs et commerçants), ils se sont accusés mutuellement sous l’œil amusé du président du tribunal criminel. Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à 2011 après que les services de sécurité d'Alger eurent été informés de «l'existence, à Alger, d'un réseau international spécialisé dans le trafic de cocaïne provenant de Bamako et d'Espagne». Il s'est avéré, après les informations reçues, que le réseau dirigé par l'accusé principal dans l'affaire, F. Abdennour, avait chargé un groupe de stewards d’Air Algérie, parmi eux Réda Sika, d'acheminer cette drogue. Les services de sécurité sont parvenus, le 2 octobre 2011, à arrêter l'un des stewards à l'aéroport Houari-Boumediene venant de Bamako «ayant en leur possession une quantité de cocaïne pure», avant d'interpeller les au-tres accusés dont certains acheminaient de la drogue à partir de Bamako ou d'Espagne pour la remettre à des personnes qui se chargeaient ensuite de la commercialiser dans la capitale ou de la revendre au détail à des toxicomanes.

[Guest OsiriaS]

:eek::eek::eek:

 

 

 

Contente que tu vas bien Didi. :cool:

[tek.afiriste 10]

«Il y a parmi les accusés des stewards d'Air Algérie, un lieutenant de police, le chef adjoint de la sûreté urbaine d'Ouled Fayet et un officier de la brigade d'intervention et de recherche à la sûreté de la Wilaya d'Alger. .

 

 

ce qui remet un peu de lumière sur l'énorme trafic entretenu par le personnel d'Air Algérie en collaboration avec des agents de la PAF et des douanes . Réseaux organisés, infiltrés par les agents des services, ils combinent les profits à la surveillance des acteurs et à la création de dossiers pour des chantages. Quant un ripoux est coincé se n'est que la vengeance d'un clan plus puissant et l'incident est vite oublié dans l'océan des grosses affaires qui impliquent les multinationales des crimes économiques .

 

pendant ce temps, dans nos aéroports la nomenclakura débarque toujours dans le salon d'honneur sans qu'elle ne passe par la douane alors que les piston pour le corrupteurs reste possible. Ils paient un policier de la PAF ou des Douanes qui vient en uniforme l'attendre à l'aéroport , le réceptionne sitôt qu'il est rentré dans le hall d'arrivée prend son passeport qu'il présente à la PAF en évitant à sa "famille" d'attendre et lui fait ensuite emprunter le couloir "rien à déclarer" sous le regard des agents des services de sécurité présents en civil et la soumission des douaniers qui ne contrôlent pas les bagages .