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Invictus-poème favori de Mandela


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Il s'agit d'un poème que William Ernest Henley (1849-1903), poète/écrivain britanique, écrivit sur son lit d'hôpital suite à une amputation du pied en 1875.

 

Ce poème est selon William Ernest Henley une démonstration de sa resistance à la douleur suite à son amputation.

Sans titre initiale ce poème fut intitulé "Invictus" (Invincible, dont on ne triomphe pas, invaincu en latin) par Arthur Quiller-Couch en 1900.

 

Poème favori de Nelson Mandela qui l'avait écrit sur les murs de sa prison. Il le lisait et relisait chaque jour, et il explique lui même que c'est probablement ce qui l'a fait tenir dans les moments les plus sombres.

 

 

 

 

 

 

Invictus texte original de William Ernest Henley

 

Out of the night that covers me,

Black as the pit from pole to pole,

I thank whatever gods may be

For my unconquerable soul.

 

In the fell clutch of circumstance

I have not winced nor cried aloud.

Under the bludgeonings of chance

My head is bloody, but unbow'd.

 

Beyond this place of wrath and tears

Looms but the Horror of the shade,

And yet the menace of the years

Finds and shall find me unafraid.

 

It matters not how strait the gate,

How charged with punishments the scroll,

I am the master of my fate:

I am the captain of my soul

 

 

 

Plusieurs traductions sont possibles, en voici trois (merci Wiki)

 

Dans la nuit qui m'environne,

Dans les ténèbres qui m'enserrent,

Je loue les Dieux qui me donnent

Une âme, à la fois noble et fière.

 

Prisonnier de ma situation,

Je ne veux pas me rebeller.

Meurtri par les tribulations,

Je suis debout bien que blessé.

 

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,

Je ne vois qu'horreur et ombres

Les années s'annoncent sombres

Mais je ne connaîtrai pas la peur.

 

Aussi étroit soit le chemin,

Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme

Je suis le maître de mon destin,

Le capitaine de mon âme.

 

 

2eme traduction.

 

Hors de la nuit qui me recouvre,

Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,

Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être

Pour mon âme indomptable.

 

Tombé dans l'étreinte des circonstances

Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.

Sous les coups de la fortune

Ma tête est ensanglantée, mais redressée.

 

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs

Ne plane que l'Horreur de l'ombre.

Et pourtant la menace du temps

Me trouve et me trouvera, sans peur.

 

Peu importe l'étroitesse de la porte,

Le nombre des punitions sur le parchemin,

Je suis le maître de mon destin :

Je suis le capitaine de mon âme.

 

 

3eme traduction

 

Depuis l'obscurité qui m'envahit,

Noire comme le royaume de l'enfer,

Je remercie les dieux quels qu'ils soient

Pour mon âme indomptable.

 

Dans l'étreinte féroce des circonstances,

Je n'ai ni bronché ni pleuré

Sous les coups de l'adversité.

Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.

 

Au-delà de ce monde de colère et de larmes,

Ne se profile que l'horreur de la nuit.

Et pourtant face à la grande menace

Je me trouve et je reste sans peur.

 

Peu importe combien le voyage sera dur,

Et combien la liste des châtiments sera lourde,

Je suis le maître de mon destin,

Je suis le capitaine de mon âme.

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Il s'agit d'un poème que William Ernest Henley (1849-1903), poète/écrivain britanique, écrivit sur son lit d'hôpital suite à une amputation du pied en 1875.

 

Ce poème est selon William Ernest Henley une démonstration de sa resistance à la douleur suite à son amputation.

Sans titre initiale ce poème fut intitulé "Invictus" (Invincible, dont on ne triomphe pas, invaincu en latin) par Arthur Quiller-Couch en 1900.

 

Poème favori de Nelson Mandela qui l'avait écrit sur les murs de sa prison. Il le lisait et relisait chaque jour, et il explique lui même que c'est probablement ce qui l'a fait tenir dans les moments les plus sombres.

 

 

 

 

 

 

Invictus texte original de William Ernest Henley

 

Out of the night that covers me,

Black as the pit from pole to pole,

I thank whatever gods may be

For my unconquerable soul.

 

In the fell clutch of circumstance

I have not winced nor cried aloud.

Under the bludgeonings of chance

My head is bloody, but unbow'd.

 

Beyond this place of wrath and tears

Looms but the Horror of the shade,

And yet the menace of the years

Finds and shall find me unafraid.

 

It matters not how strait the gate,

How charged with punishments the scroll,

I am the master of my fate:

I am the captain of my soul

 

 

 

Plusieurs traductions sont possibles, en voici trois (merci Wiki)

 

Dans la nuit qui m'environne,

Dans les ténèbres qui m'enserrent,

Je loue les Dieux qui me donnent

Une âme, à la fois noble et fière.

 

Prisonnier de ma situation,

Je ne veux pas me rebeller.

Meurtri par les tribulations,

Je suis debout bien que blessé.

 

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,

Je ne vois qu'horreur et ombres

Les années s'annoncent sombres

Mais je ne connaîtrai pas la peur.

 

Aussi étroit soit le chemin,

Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme

Je suis le maître de mon destin,

Le capitaine de mon âme.

 

 

2eme traduction.

 

Hors de la nuit qui me recouvre,

Noire comme un puits d'un pôle à l'autre,

Je remercie les dieux, quoi qu'ils puissent être

Pour mon âme indomptable.

 

Tombé dans l'étreinte des circonstances

Je n'ai pas gémi ni pleuré à voix haute.

Sous les coups de la fortune

Ma tête est ensanglantée, mais redressée.

 

Au-delà de ce monde de colère et de pleurs

Ne plane que l'Horreur de l'ombre.

Et pourtant la menace du temps

Me trouve et me trouvera, sans peur.

 

Peu importe l'étroitesse de la porte,

Le nombre des punitions sur le parchemin,

Je suis le maître de mon destin :

Je suis le capitaine de mon âme.

 

 

3eme traduction

 

Depuis l'obscurité qui m'envahit,

Noire comme le royaume de l'enfer,

Je remercie les dieux quels qu'ils soient

Pour mon âme indomptable.

 

Dans l'étreinte féroce des circonstances,

Je n'ai ni bronché ni pleuré

Sous les coups de l'adversité.

Mon esprit est ensanglanté mais inflexible.

 

Au-delà de ce monde de colère et de larmes,

Ne se profile que l'horreur de la nuit.

Et pourtant face à la grande menace

Je me trouve et je reste sans peur.

 

Peu importe combien le voyage sera dur,

Et combien la liste des châtiments sera lourde,

Je suis le maître de mon destin,

Je suis le capitaine de mon âme.

 

 

Au fin fond d'une prison sombre et pas du tout triste...Une âme pure et un poème sous forme d'étoile.

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