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Nouvelle augmentation des prix des fruits et légumes, Hausse de plus, flambée de trop


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L’abondance des pluies et la production locale en fruits et légumes n’ont bizarrement eu aucun écho sur les étals. Pour les Algériens c’est de nouveau le «feu» des prix qui brûlent leurs porte-monnaie à chaque tournée dans les marchés.

 

S’il y a un casse-tête qui irrite ces jours les Algériens, outre tous les autres problèmes sociaux, c’est bien d’aller au marché faire les courses.

 

Pour établir un constat, une tournée dans quelques marchés algérois est nécessaire. La flambée s’installe en prenant de nouvelles dimensions. Pour ceux que nous avons rencontrés, «c’est une flambée de trop, bezzaf !!», nous diront certains. «A suivre ces tarifs, nous ne travaillerons que pour manger, mais nous avons d’autres nécessités…

 

Qu’ils le sachent !». C’est en ces propos que se sont exprimées quelques femmes rencontrées dans les marchés de la capitale. Mais les réponses des commerçants ne changent pas : «C’est la loi de l’offre et de la demande.

 

Il faut voir les prix aussi dans les marché de gros», ou encore : «Il faut voir les frais de transport aussi». Ces propos ne changent pratiquement pas, en hiver comme en été, mais cette fois les étals ont l’odeur des premiers jours de ramadhan, la spéculation bat son plein.

 

Mais il faut dire toutefois que la raison de la flambée reste totalement incompréhensible pour le consommateur. Incompréhensible parce que la hausse est sensible au point de trouver le kilo de courgette à 280 DA ! «Il vaut mieux acheter le poulet, il est à 270 DA le kilo», commente une dame devant l’étal de courgettes d’un petit marché de la place 1er Mai.

 

Les chefs de familles se plaignent de la cherté et se disent très préoccupés par la faiblesse de leur pourvoir d’achat, les prix ont connu une tendance haussière depuis le mois de novembre. Une hausse générale oscillant de 5 à 50% est enregistrée sur les prix de la majorité des produits agricoles, fruits et légumes. Le même constat est à signaler dans les magasins d’alimentation générale concernant les légumes secs.

 

Une hausse de 10% est enregistrée en ce qui concerne les haricots blancs qui sont cédés à 270 DA le kilo, tandis que «la viande du pauvre», les lentilles, sont proposées à 113 DA le kilo, soit une hausse de 3%. Le ministre du Commerce renvoie la hausse de ces deux produits à la diminution des quantités importées durant les derniers mois à cause des prix élevés qu’ils affichent dans les marché mondiaux.

 

Mais ce que les Algériens veulent comprendre, c’est la hausse qui touche la production locale. La pomme de terre passe de 30 à 50 DA, la tomate de 40 à 80 DA, les haricots verts de 100 à 140 DA et le poivron de 70 à 140 DA. Même constat pour les fruits dont les prix varient entre 100 à 400 DA. Pour les petites et moyennes bourses, les factures sont salées. L’alimentation à elle seule les épuise et il est impossible pour certains de couvrir d’autres besoins

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Elles risquent de baisser rideau en mars prochain, 6000 autoécoles sur la grille

 

Son président s’est dit prêt à aller «jusqu’au bout».

 

Le président de la Fédération nationale des autoécoles, Ahmed Zine Eddine Aoudia, a réitéré, hier lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège de l’Ugcaa son refus quant au décret «12 /110» relevant de l’organisation des autoécoles. «On est prêt et déterminé à aller jusqu’au bout, si la tutelle ne règle pas cette situation», a-t-il déclaré lors de cette conférence, tout en poursuivant que «c’est au conseil national de décider, mais une grève est envisageable si la situation vient à perdurer».

 

Pour accélérer le mouvement, M.Aoudia, a indiqué que «le conseil national ainsi que le bureau national vont se réunir mi-janvier prochain pour prendre les décisions nécessaires pour pallier à ce problème». «Si cette loi sera appliquée, plus de 6000 autoécoles seront obligées de baisser rideau», a-t-il déploré. Le conférencier a carrément rejeté la responsabilité de la situation des autoécoles à l’ex-ministre des Transports Amar Tou.

 

«C’est lui qui a créé cette pagaille», a-t-il lancé. A cet effet, M. Aoudia a indiqué que le nombre des autoécoles est passé de 4700 autoécoles en 2008 à 7700 autoécoles en 2013. Un chiffre qui selon lui, démontre que l’ex-ministre des Transport souhaitait uniquement réduire le taux de chômage par tous les moyens possibles. «Ce n’est pas en permettant à n’importe quel individu d’ouvrir une autoécole pour réduire le taux de chômage», a-t-il regretté.

 

Concernant les prix du permis de conduire qui diffèrent d’une région à une autre, M.Aoudia a indiqué que du moment où la tutelle n’a pas encore défini un prix, «c’est normal que ces derniers soient variés? quand tu trouves dans le même quartier quatre autoécoles». Il a par ailleurs, salué ce qu’il a qualifié de premier pas fait par le ministre des Transports, Amar Ghoul, après avoir organisé les assises tenues le début de décembre dernier.

 

«Ces assises nous ont permis pour une fois d’exposer verbalement nos problèmes devant la tutelle», a-t-il ajouté, tout en enchaînant qu’«au cours de cette semaine, on va soumettre nos problèmes cette fois, par écrit auprès du ministère des Transports avec un PV du bureau et une demande d’audience», afin d’éviter une quelconque erreur de communication avec la tutelle a-t-il ajouté. Pour ce qui est du permis à points, l’interlocuteur n’est pas très emballé par cette idée. «Certes, le permis à points est une bonne chose et cela permettra de réduire le taux des accidents à 70%, mais il faudrait d’abord qu’un fichier national existe», afin d’éviter le phénomène de passage du permis de conduire dans différentes wilayas du pays, a-t-il précisé. Il a également soulevé le manque flagrant des examinateurs.

 

«Face au nombre important des autoécoles qui existent, 210 examinateurs ne sont pas suffisants pour exécuter d’une façon efficace leur tâche et éviter le bâclage qui se fait lors des examens». Il a jugé qu’il faudrait au minimum 500 autres examinateurs qui s’ajouteront au 210 existants. Pour conclure, M.Aoudia a exprimé sa volonté de «réactiver» la Commission technique nationale qui a été créée en septembre 2011 et qui jusqu’à aujourd’hui n’a pas été mise en application. «Si cette commission avait été mise en application, beaucoup de problèmes auraient été évités», a-t-il indiqué.

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Lorsqu'on augmente les salaires sans aucune contrepartie économique c'est toujours comme ça que ça se passe surtout que 50 pour cent (au moins) des salaires Algériens sont réservés au volet alimentaire

Les rappels servent plus à des achats d'équipements (électroménager , voitures ) ce qui fait aussi augmenter les prix de ces derniers .

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