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La terrible oisiveté du vétéran et de son histoire


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La terrible oisiveté du vétéran et de son histoire

 

Par Kamel Daoud - Le Quotidien d'Oran - 24/12/2013

 

 

Histoire close. Le président français s'excuse, mais le fond reste comme du barbelé dans une chemise. On se tourne vers l'avenir qui est bloqué par notre passé. Au fond, qu'est-ce que notre histoire nationale ? Un homme est en prison, il scie les barreaux, prend l'arme et tue son geôlier, le coince entre la mer et la valise, le chasse et se retrouve soudain au soleil. Au bord de la mer, à 14 heures, le 5 juillet 62. Il y a le soleil, le sel dans les yeux, une mer de métal puis l'absurde après l'indépendance tellement attendue. Alors l'Algérien tue le Français qui ne lui a rien fait (d'autres ont fait) puis tue des frères d'armes et des passants aussi. Cinq coups de feu contre les ombres. Puis s'en va le long de la plage, tête baissée, les mains tremblants. Un peu en colère, car il ne sait pas quoi faire de sa liberté sauf en priver parfois les autres. Il ne sait pas faire autre chose que de se battre et l'arme le démange puis le mange, et le démange puis le dévore en entier, prend ses mots, sa bouche, sa tête et parle à sa place. Alors il transforme tout le pays en caserne, se fait pousser la moustache, décrète le parti unique à cause de la balle unique et surveille même son ombre, surtout son ombre. Le soleil est dur, la mer encore plus métallisée et le sel mange la tête et le cerveau. Ce sont des années terribles : on tire, on met en prison mais aussi il y a de grands discours qui élèvent l'âme au dessus du cadavre et donnent de la fierté à la place de la liberté. Des gens applaudissent le colonel et son charisme d'homme qui tient son pays et son arme. L'homme qui a libéré le pays s'assoie dessus et pense en devenir l'architecte : il partage la terre, surveille les vagues et les flots, plante le drapeau et annonce les chiffres. Mais le métier de guerrier n'est pas un métier de terre. C'est l'échec, et le colonel meurt et le pays est pauvre.

 

Le libérateur devient Un général puis deux ou quatre et dix. Que faire alors quand on ne sait faire que la guerre ou que surveiller le pays après la guerre ? On se fait la guerre. Le pays s'appauvrit, se tue et s'enterre sans tête. L'homme qui a libéré le pays tourne alors en rond, tremble, les mains crispés sur son arme qui le regarde avec son œil unique qui vise le cœur et abat le soleil à chaque fois. Le combattant vise son pied, tire, la balle traverse son enfant, la tête, ressort par le dos et fait le tour pour reprendre le long du sang ; des gens disparaissent et à la fin tout le monde est mort mais la moitié seulement est dans le cimetière, l'autre étant là debout à chercher un endroit.

 

Toute l'histoire est celle de cet homme qui bouge la main, vieillit avec de grands remords, cède à la colère, annonce son départ mais ne part pas, se méfie, scrute la frontière et demande au peuple de lever les bras parfois, ou de le remercier d'autres fois. Qui a le visage dur, le trait solide, la main traîtresse et l'œil tourné vers le ciel qui ne l'accueille plus. Toute l'histoire algérienne est celle du vétéran de guerre, même né après la guerre et qui regarde la fortune comme un butin, la montagne comme sa mère, la ville comme une ennemie maîtresse et les autres comme des gens douteux et le temps comme une balle dans le dos. Alors quand on se fait attaquer ou insulter, on reprend les armes, mais quand cela est fini, les armes nous reprennent et nous tournons en rond, tuant l'un l'autre parfois, ou se surveillant.

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Un homme est en prison, il scie les barreaux, prend l'arme et tue son geôlier, le coince entre la mer et la valise,

 

 

cliché emprunté par celui qui n'a pas connu la révolution et oublie l'oeuvre de MANDELA

 

le cercueil ou la valise a été la politique de terreur prônée par l'OAS et la lâcheté de De GAULLE qui une fois la décision prise de se débarasser du fardeau algérien, a laissé massacrer à Oran des civils alors que des gendarmes français s'y trouvaient encore.

 

Le FLN dès le départ avait sollicité l'appui de tous les enfants de l'Algérie et n'a jamais éxigé le départ de quiconque. En 1962 les pieds noirs richissimes avaient organisé depuis longemps leur retour , alors que les petits blancs effrayés par les attentats de l'OAS et craignant les repressailles , se sachant lâchés par le même De GUALLE ont paniqué et ont eu le réflexe de ceux qui devant l'avancée des Allemands avaient tout abandonné fuyant sur les routes en abandonnant tous leurs biens.

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cliché emprunté par celui qui n'a pas connu la révolution et oublie l'oeuvre de MANDELA

 

le cercueil ou la valise a été la politique de terreur prônée par l'OAS et la lâcheté de De GAULLE qui une fois la décision prise de se débarasser du fardeau algérien, a laissé massacrer à Oran des civils alors que des gendarmes français s'y trouvaient encore.

 

Le FLN dès le départ avait sollicité l'appui de tous les enfants de l'Algérie et n'a jamais éxigé le départ de quiconque. En 1962 les pieds noirs richissimes avaient organisé depuis longemps leur retour , alors que les petits blancs effrayés par les attentats de l'OAS et craignant les repressailles , se sachant lâchés par le même De GUALLE ont paniqué et ont eu le réflexe de ceux qui devant l'avancée des Allemands avaient tout abandonné fuyant sur les routes en abandonnant tous leurs biens.

 

 

 

C'est très mal connaître les accords d'Evian ...

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cite nous les passages qui dépossèdent les pieds noirs de leurs biens où les obligent à quitter l'Algérie.

 

Je parle pas de ça puisque même au sein du FLN beaucoup d'algériens ont été spoliés de leurs terres par convoitise, mais les accords prévoyaient une loi d'amnistie générale par consensus entre les 2 parties. Je vois mal l'OAS massacrer les harkis et pieds noirs pro algérie française, mais plutôt d'une part un certain nombre de combattants de l'ALN qui en rentrant sur Alger de la frontière tunisienne se sont vengés sur les civils, et d'autre part les soldats français ont eu ordre de ne pas intervenir pour des raisons évidentes de non reprise des combats. Faut avoir un minimum d'honnêteté intellectuelle quand on parle d'Histoire. D'ailleurs des années après les 2 camps se sont rejetés la responsabilité sur la protection des ressortissants pour qui le FLN ne devait aucune garantie de sécurité et de l'autre côté les français disaient le contraire

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Je parle pas de ça puisque même au sein du FLN beaucoup d'algériens ont été spoliés de leurs terres par convoitise,

 

la spoliation de la terre de ceux qui avaient été considéres comme collabateurs et qui n'avaient pas de "piston" auprès des décideurs a été prise pour la mise en patique de la Révolution Agraire , une fois les terrains français abandonnés déclarés "biens vacants" Terme qui reprend une situation connue des Français . Ce sont ces mêmes "biens vacants" , terres d'où furent chassés des tribus entières, auxquels s'ajoutaient les biens habous que les Français offrirent aux européens qui accepataient de venir coloniser l"Algérie.

 

Coté Algérien , le commandant BENCHERIF , DAF , gros propriétaire terrain ne ceda pas un mètre carré et assura la sauvegarde des milliers d'hectares de son beau père , Bachagha et collaborteur connu.

 

Les seules directives qui parvinrent aux responsables FLN locaux , venus des "chefs" encore aux frontières furent de ne pas acheter les biens des Français qui les proposaient avant de partir. Ils se les destinaient.

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la spoliation de la terre de ceux qui avaient été considéres comme collabateurs et qui n'avaient pas de "piston" auprès des décideurs a été prise pour la mise en patique de la Révolution Agraire , une fois les terrains français abandonnés déclarés "biens vacants" Terme qui reprend une situation connue des Français . Ce sont ces mêmes "biens vacants" , terres d'où furent chassés des tribus entières, auxquels s'ajoutaient les biens habous que les Français offrirent aux européens qui accepataient de venir coloniser l"Algérie.

 

Coté Algérien , le commandant BENCHERIF , DAF , gros propriétaire terrain ne ceda pas un mètre carré et assura la sauvegarde des milliers d'hectares de son beau père , Bachagha et collaborteur connu.

 

Les seules directives qui parvinrent aux responsables FLN locaux , venus des "chefs" encore aux frontières furent de ne pas acheter les biens des Français qui les proposaient avant de partir. Ils se les destinaient.

 

 

 

Ouais enfin bref c'est pas trop le sujet, on va juste résumer ça par la notion de collaboration et de collaborateurs qui a été vraiment fluctuante plus la guerre se finissant, c'est pas par hasard si on retrouve toujours les mêmes au pouvoir aujourd'hui ...

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la spoliation de la terre de ceux qui avaient été considéres comme collabateurs et qui n'avaient pas de "piston" auprès des décideurs a été prise pour la mise en patique de la Révolution Agraire , une fois les terrains français abandonnés déclarés "biens vacants" Terme qui reprend une situation connue des Français . Ce sont ces mêmes "biens vacants" , terres d'où furent chassés des tribus entières, auxquels s'ajoutaient les biens habous que les Français offrirent aux européens qui accepataient de venir coloniser l"Algérie.

 

Coté Algérien , le commandant BENCHERIF , DAF , gros propriétaire terrain ne ceda pas un mètre carré et assura la sauvegarde des milliers d'hectares de son beau père , Bachagha et collaborteur connu.

 

Les seules directives qui parvinrent aux responsables FLN locaux , venus des "chefs" encore aux frontières furent de ne pas acheter les biens des Français qui les proposaient avant de partir. Ils se les destinaient.

 

 

Ce n'est pas aussi simple d'évoquer un sujet pareil . J'ai vu des parcelles entière portaient les noms des familles qui les avaient acquis soit sous l'occupation coloniale comme lot communal , service rendu à la France, etc... . D'ou proviennent-elle ?... de famille comme la mienne (en déclin) qui ne pouvaient plus payer 'l'impôt/colo/*****' sur leur terres ancestrales ; Forme de spoliation calculer.

Même si je conchie ces imposteurs du FLN , tu ne devrais pas généraliser comme ça . Dans le programme des nationalistes, figuré la réforme agraire . Ils avaient dut revoir leurs fiches après la décolonisation afin de nationalisé (sois disant) toute les grandes propriétés des 'exploiteurs' pour les redistribuer (Après avoir pris prélever leur part ) .

 

 

Pour infos: c'est après la seconde GM que les paysans ou salarié de ..' pouvaient faire reconnaître leur droit sur les terres qu'ils squattaient.

 

 

.

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Pour ça encore faudrait-il que même aujourd'hui alors je vous parle même pas à l'époque que les parcelles et ce qu'on appelle les servitudes aient été délimitées, voire même les terrains constructibles ce qui n'a pas été le cas, je connais encore aujourd'hui des familles qui se déchirent depuis des décennies pour savoir quoi appartient à qui

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Ce n'est pas aussi simple d'évoquer un sujet pareil . J'ai vu des parcelles entière portaient les noms des familles qui les avaient acquis soit sous l'occupation coloniale comme lot communal , service rendu à la France, etc... . D'ou proviennent-elle ?... de famille comme la mienne (en déclin) qui ne pouvaient plus payer 'l'impôt/colo/*****' sur leur terres ancestrales ; Forme de spoliation calculer.

Même si je conchie ces imposteurs du FLN , tu ne devrais pas généraliser comme ça . Dans le programme des nationalistes, figuré la réforme agraire . Ils avaient dut revoir leurs fiches après la décolonisation afin de nationalisé (sois disant) toute les grandes propriétés des 'exploiteurs' pour les redistribuer (Après avoir pris prélever leur part ) .

 

 

Pour infos: c'est après la seconde GM que les paysans ou salarié de ..' pouvaient faire reconnaître leur droit sur les terres qu'ils squattaient.

 

 

.

 

ce problème avec ce qu'est devenu le domaine de BORGEAUD n'est pas le sujet du post

 

je n'insiste que sur le volet "valise ou cercueil" , choix que les Algériens n'ont jamais imposé aux pieds noirs/

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ce problème avec ce qu'est devenu le domaine de BORGEAUD n'est pas le sujet du post

 

je n'insiste que sur le volet "valise ou cercueil" , choix que les Algériens n'ont jamais imposé aux pieds noirs/

 

Ce n'est pas l'algérien lambda qui a imposé ce choix , c'est l'algérien "libérateur" et nous savons qui a pris les commandes de la révolution à sa fin et qui n'avait aucun intérêt à ce que le gawri reste .

 

Cette funeste besogne fut achevée à la fin des années 80 , avec la politique "d'Algerianisation" des cadres , qui a aboutit vingt ans après à une trisomie généralisée dans tous les domaines .

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j'ai peur pour lui ce K.D!!

 

Aucun risque pour les lèche-culs et leurs maîtres : KD écrit en français dans un journal en français, ses écrits ne sont pas lus dans les mosquées et ne sont pas publiés dans les presses arabophones.

Les tenants du pouvoir appliquent l'adage qui dit que tout ce qui excessif est insignifiant !

Donc, toujours pour les membres de l'establishment, tout ce qui est écrit par KD est nul et sans effet !!

Malheureusement !!!

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je n'insiste que sur le volet "valise ou cercueil" , choix que les Algériens n'ont jamais imposé aux pieds noirs/

 

Tu veux dire que 150 000 personnes ont voulu traverser la mer à la nage pour rentrer en France ? Allons allons faut être sérieux et rigoureux un peu :crazy:

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