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La prison Serkadji sera fermée et transformée en un musée de la mémoire nationale


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Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, a révélé, mardi à Tipasa, que la Direction générale des établissements pénitentiaires compte bientôt fermer la prison de Serkadji (Alger), pour sa transformation en un musée de la mémoire nationale .

 

« La prison de Serkadji sera fermée dans 2 à 3 mois, après le parachèvement de la réalisation d’un autre pénitencier dans la ville de Koléa (Tipasa) », a indiqué le ministre, en marge de la cérémonie d’installation de la présidente et du procureur général de la nouvelle Cour de justice de Tipasa.

 

Il a ajouté qu’il s’agit là d’un « objectif stratégique, lié à la mémoire nationale et à l’histoire de l’Algérie, qui nécessite que les autorités publiques mettent tout en oeuvre, en vue de sa transformation en un musée, dans les plus brefs délais ».

 

M.Louh a fait part, en ce sens, de « demandes quotidiennes émanant de la part de réalisateurs et cinéastes pour faire des prises de vue, ou filmer au niveau de la prison de Serkadji », qui demeure, a t-il souligné, « parmi les sites- témoins des atrocités des crimes du colonialisme ».

 

Il a insisté, auprès des autorités de la wilaya de Tipasa et du directeur général de l’administration pénitentiaire, en vue d’accélérer la cadence des travaux de réalisation du pénitencier de Koléa, par la « mobilisation de tous les moyens matériels et humains nécessaires »

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M.Louh a fait part, en ce sens, de « demandes quotidiennes émanant de la part de réalisateurs et cinéastes pour faire des prises de vue, ou filmer au niveau de la prison de Serkadji », qui demeure, a t-il souligné, « parmi les sites- témoins des atrocités des crimes du colonialisme ».

 

 

 

dans ce domaine le DRS n'a rien à envier aux Français.

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La mutinerie de Serkadji garde son mystère

 

A Alger, le procès en appel n'a pas clarifié le carnage dans la prison,

en 1995.

 

 

Une condamnation à mort commuée en prison à vie et quinze acquittements. Ce verdict du tribunal d'Alger a mis fin, lundi soir après dix jours d'audience, au procès en appel de la mutinerie de Serkadji. La page est ainsi tournée sur l'une des affaires les plus troubles et atroces de la “sale guerre”.

 

Le 22 février 1995, l'intervention des forces de sécurité dans la prison de Serkadji, à Alger, a tourné au bain de sang: 100 détenus - dont 81 islamistes - tués et quatre gardiens “égorgés par les mutins”, selon les autorités. En fait, morts dans des conditions aussi obscures que le déclenchement de la mutinerie (Libération du 21 mars 2001). Cette rébellion fut-elle, comme le veut la thèse officielle, “une tentative d'évasion fomentée par les GIA avec la complicité d'un gardien” (Abdelhamid Mebarki, condamné à perpétuité)? Ou, comme l'affirment les organisations de droits de l'homme, un “simulacre de mutinerie” organisé pour éliminer des dizaines d'islamistes, dont plusieurs chefs du FIS détenus à Serkadji?

 

En 1998, un premier procès n'avait pas permis d'éclaircir les zones d'ombre de cette sédition dans une prison réputée l'une des plus dures du pays. Le jugement en appel n'y a pas davantage contribué. Deux des avocats de la défense se sont d'ailleurs retirés au début des audiences pour protester contre le rejet de leur demande de faire comparaître des témoins qui, au moment des faits, occupaient des postes clés au sommet de l'Etat - l'ancien président Zeroual et l'ex-ministre de la Défense Khaled Nezzar - et de la hiérarchie policière et judiciaire.

 

“Une centaine de détenus ont été massacrés. Il est normal, estime Me Khelili, que les hommes qui étaient alors à la tête de l'Etat soient appelés à témoigner sur la gestion qui a conduit à cette boucherie.” “Ils n'ont pas de relation directe avec l'affaire jugée”, a tranché la présidente.

 

Six ans après le carnage, les principales questions demeurent: qui a fait sortir les détenus de leurs cellules ce 21 février? Pourquoi et par qui les gardiens ont-ils été tués? Pourquoi aucune autopsie ni étude balistique n'ont-elles été effectuées? Pourquoi les forces de l'ordre ont-elles commencé à tirer quelques secondes seulement après que les autorités eurent donné dix minutes aux mutins pour regagner leurs cellules, à la suite d'un accord négocié par Abdelkader Hachani (l'un des principaux dirigeants du FIS, assassiné en 1999 à Alger)? Pourquoi le directeur de la prison, alerté sur une possible mutinerie, n'a-t-il pas pris de mesure préventive?

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c est comme l évasion de la prison de Lambèse, les généraux ont ouvert les porte en grand, un vrai western spaghetti.

 

Les principaux responsables du drame algériens sont les généraux algériens, et ils font croire au peuple que c est le FIS qui est responsable, tout ça pour garder leurs privilèges.

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