Zoubir8 174 Posted December 27, 2013 Partager Posted December 27, 2013 Qui souffle sur la braise à Ghardaïa ? Par Rafik Benasseur | 27/12/2013 Algérie-Patriotique. Les nouvelles qui proviennent du «front» de Ghardaïa inquiètent au plus haut point. Il serait irresponsable de ne pas prendre au sérieux cette étincelle qui risque prochainement d’allumer un brasier inextinguible. Les comptes rendus de presse de ce week-end ne sont guère rassurants. On évoque des batailles féroces à coup de barres de fer, de jets de pierres et de lancers de bombes lacrymogènes. Plus grave encore, ce sont ces SOS lancés par les représentants des mozabites à «la communauté internationale» qui doivent choquer. En creux, ces derniers glissent qu’ils ne sont pas protégés y compris par les services de sécurité. Tout le monde a pu voir les vidéos choquantes envoyées sur les réseaux sociaux par l’activiste Kameleddine Fekhar et d’autres mozabites où on voit les «jeteurs» de pierres encagoulés se tenir derrières des éléments de la police anti-émeutes. Message subliminal : la police protège voire encourage les agresseurs qui prennent à partie la communauté mozabite. Vu d’ailleurs, on ne peut hélas pas résister à la tentation de décrypter «politiquement» ces scènes d’émeutes dont les victimes visuelles y sont clairement identifiées : les mozabites. Vu de l’étranger, ces images peuvent choquer voire interpeller les ONG des droits de l’homme et tout ceux qui ne désespèrent pas de voir s’exacerber en Algérie les particularisme locaux pour justifier une éventuelle internationalisation de la question. Risque de dérapage Il ne faudrait pas être naïf pour croire que certains milieux hostiles ont fait leur deuil d’un «printemps algérien». La récurrence de ces émeutes à Ghardaïa est sans doute un signal d’alarme qu’il y aurait quelque part un plan visant à faire déraper cette région. Après, «l’échec» de l’opération Tiguentourine, souffler sur la braise du communautarisme semble être l’arme fatale pour déstabiliser un pays politiquement plombé par un président malade. Les yeux du monde sont depuis ce week-end rivés sur la ville de Ghardaïa qui clignote par ses différences ethniques, culturelles et cultuelles. Il ne faudrait pas s’étonner d’entendre des voix brandir le sacro-saint «devoir d’ingérence» ou encore la protection des «minorités». C’est dire que la situation à Ghardaïa est bien suffisamment grave pour que le gouvernement ne prenne pas conscience des dangers. Au lieu d’aller faire une patrouille à l’est (El Tarf et Guelma) le Premier ministre Abdelmalek Sellal aurait été mieux inspiré d’aller voir se qui se passe à Ghardaïa. C’est le minimum requis pour un responsable de son rang qui ne rate aucune tribune pour gloser sur la stabilité de l’Algérie. Force est de constater aujourd’hui que Ghardaïa est très instable. Et forcément toute l’Algérie avec elle. Les autorités sont fortement interpellées d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 27, 2013 Author Partager Posted December 27, 2013 L'Union des commerçants du M’zab sollicite l'intervention du commandant de la 4e Région militaire Article | 27. décembre 2013 - Algérie Patriotique Les affrontements intercommunautaires se poursuivent toujours dans la ville de Ghardaïa. Très représentative, l’Union des commerçants et artisans de la vallée du M’zab appelle à l’intervention du chef de la 4e Région militaire, le général-major Chérif Abderrezak. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, cette union estime ainsi nécessaire la présence de ce chef militaire sur les lieux pour constater de visu l’ampleur des dégâts occasionnés. Elle dénonce ce qu’elle qualifie de «parti pris de la police» et exige l’éviction du chef de la sûreté de wilaya qu’elle accuse d’avoir «laissé la situation arriver au pourrissement». Elle demande l’ouverture d’une enquête approfondie sur la gestion de ces événements pour situer les responsabilités au niveau de la wilaya. La même organisation appelle au remplacement des forces de police par celles de la Gendarmerie nationale, qu’elle considère comme «plus neutres et efficaces» dans la gestion de ce genre de conflits. L’organisation demande également aux commerçants en grève de vider leurs magasins et de restituer, dimanche prochain, leurs registres de commerce à la direction du commerce au niveau de la wilaya en guise de protestation quant au traitement qui leur a été réservé et aux attaques à répétition subies depuis plusieurs jours. Les heurts ne se sont pas arrêtés. Plusieurs foyers de tension et d’affrontements ont été signalés dans la vallée du M’zab. Le plus important foyer a été enregistré dans le quartier Bab Saâda, dans la vieille ville de Ghardaïa. Les heurts se sont poursuivis entre les communautés ibadite et malékite en dépit des appels des sages des deux côtés au calme. Des appels lancés, entre autres, à travers les mosquées. Sonia B. Citer Link to post Share on other sites
AnoNimos 12 455 Posted December 27, 2013 Partager Posted December 27, 2013 Résultat de la déstructuration de la société....et la gestion d'une nation á base de tribalité et de nobles et 3erch et Zawaya Citer Link to post Share on other sites
Jonquille 10 Posted December 27, 2013 Partager Posted December 27, 2013 C'est inquiétant. Citer Link to post Share on other sites
jasminmusk 10 Posted December 27, 2013 Partager Posted December 27, 2013 Bonsoir; Le dialogue toujours le dialogue, il faut que les deux parties belligérantes s'assoient autour d'une table avec les autorités militaires du pays pour trouver une solution définitive à ce conflit qui empoisonne la vie du peuple Citer Link to post Share on other sites
tek.afiriste 10 Posted December 27, 2013 Partager Posted December 27, 2013 Qui souffle sur la braise à Ghardaïa ? Au lieu d’aller faire une patrouille à l’est (El Tarf et Guelma) le Premier ministre Abdelmalek Sellal aurait été mieux inspiré d’aller voir se qui se passe à Ghardaïa. Les troubles de GHARDAIA ne constituent aucun danger pour le pouvoir qui peut boucler la ville en 48 heures. Ce qui s'y passe comme déjà dit est destiné à faire taire les contestataires mozabites en portant atteinte à leurs biens. Avec en plus la menace d'en arriver à plus grave pour d'autres . La communauté très riche et habituée à traiter ses affaires en famille pose un problème aux généraux roi de l'import-import. La contestation populaire qui peut servir de terrain à l'ingérence ne peut se réaliser que dans une grande métropole. Et Tarf excentré , est trop peu peuplé , son seul avantage, la proximité de la frontière tunisienne . GUELMA ? ville de BOUMEDIENE , comme toutes les cités de l'Est a été épargnée par la décennie noire . C'est donc du centre de l'Algérie, de la capitale et de la Kabylie que partira l'étincelle. Le pouvoir le sait et ALGER est plus contrôlée que la Banque d'Algérie. Citer Link to post Share on other sites
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