Zoubir8 174 Posted December 28, 2013 Partager Posted December 28, 2013 Hommage à Mohamed Boudia : l’homme qui a été assassiné par le Mossad Algerians Big Boys 2 ( Boudia le parrain, l'ame de nass ... - YouTube Par Kaci Haider | 22/08/2011 | Algerie1.com La mémoire de Mohamed Boudia, l’homme de théâtre algérien qui a milité aussi bien pour la cause de son pays que pour celle du peuple palestinien, a été honorée dimanche lors d’une rencontre. Pour faire sortir des oubliettes le parcours de cet homme d’action et de réflexion assassiné le 28 juin 1973 à Paris dans un attentat perpétré par les services secrets israéliens, l’association “Ouled El-houma” à organisé au café “Soustara” au coeur de la Casbah, une rencontre ayant réuni notamment des compagnons et des membres de la famille du défunt qui ont évoqué à l’occasion ses oeuvres, ses qualités morales et son dévouement pour les causes justes. Pour le président de l’association, M. Abderrahmane Bergui, cette rencontre organisée à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la journée du Moudjahid et du congrès de la Soummam, se veut une évocation de ceux qui se sont sacrifiés pour l’indépendance de l’Algérie et en faveur de la culture et de l’identité nationales. Il a appelé à cette occasion à réhabiliter cette personnalité nationale en tant que martyr. Mohamed Boudia (1932-1973) était un militant, un dramaturge et un journaliste algérien natif (1932) de Bab Djedid (Haute Casbah) où il a été influencé par le courant nationaliste avant de s’intéresser au théâtre qui le conduira à rejoindre le Centre régional des arts dramatiques. En 1954, après le déclenchement de la guerre de Libération nationale, Mohamed Boudia se rend en France où il rejoint la Fédération du Front de libération nationale(FLN). Il participe à plusieurs opérations de Fidayine. En 1956, il est blessé dans l’une d’entre elles. Sa plus célèbre opération reste l’attentat à l’explosif contre un pipeline à Marseille le 25 août 1958 et qui lui a valu d’être arrêté et condamné à 20 ans de prison. En1963, il devient directeur du Théâtre national, le premier théâtre créé en Algérie après l’Indépendance. Il fonde ensuite les journaux “Novembre” et “Alger ce soir”. Mohamed Boudia a également milité dans les rangs du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Son lien direct avec la cause palestinienne a été établi à Cuba lors de sa rencontre avec Wadie Haddad, responsable militaire du FPLP. Suite à cette rencontre, il décide de mettre son expérience acquise pendant la guerre algérienne au service de la lutte palestinienne. Mohamed Boudia est assassiné en 1973 à Paris dans un attentat perpétré par les services secrets israéliens. Citer Link to post Share on other sites
Zoubir8 174 Posted December 28, 2013 Author Partager Posted December 28, 2013 "Ce martyr algérien de la cause arabe, assassiné le 28 juin 1973 à Paris par les services secrets israéliens, a été l’homme qui contribua profondément à la prise de conscience sur de nombreuses questions des luttes des peuples arabes, notamment la cause palestinienne, aux deux principaux défunts fondateurs du groupe Nass El Ghiwane, en l’occurrence, Boudjemaâ AHGUIR et Larbi BATMA. En effet, dans son autobiogragrie en deux parties, ERRAHIL (Le Voyage) et El ALAM, (La souffrance), parue avant son décès d’un cancer survenu en 1998, Larbi BATMA dont on lui doit une grnade partie des textes chantés par Nass El Ghiwane, signale qu’en 1969, après un malentendu sur des questions artistiques avec le dramaturge, M. Tayeb Seddiki, alors directeur de Masrah Ennass en tournée en France, ils (Boudjemaâ et Batma) font la connaissance d’un homme qui sera à l’origine de leur changement de direction, il s’agit du martyr Mohamed Boudia, à cette époque, directeur d’un petit théâtre à Paris et en même temps, selon les mémoires de Larbi Batma, membre du Front Populaire pour la Libération de la Palestine. Selon le défunt, co-fondateur de Nass El Ghiwane, Larbi Batma dans ERRAHIL, «le regretté Boudia nous a aimés passionnément moi et Boudjemaâ, surtout lorsque nous lui chantons nos morceaux révolutionnaires Kaâba, demeure d’Allah, que tu es resplendissante, Ô Kaâba demeure d’Allah où es tu, entre les mains des sionistes impérialistes ! C’est à cette période de l’histoire de Nass El Ghiwane, que l’idée de la création du même groupe a commencé à prendre forme et ce, grâce à Mohamed Boudia qui nous présenta une foule d’artistes et de militants pour la cause palestinienne, tous seront un catalyseur pour le projet artistique de Boudjemaâ et Batma, de même durant cette époque, des chansons des plus célèbres du groupe seront écrites comme Ma Hamouni, Ya bani al insane et siniya. Aussi, à cette même époque, les soeurs Bradley, alors étudiantes, iront perpétrer un attentat en Israël pour le compte du FPLF, à la place de Larbi et Boudjemaâ. Mohamed Boudia a-t-il changer d’avis en confiant la mission aux deux soeurs Bradley, sachant le talent des deux artistes et leur futur grand projet artistique de création d’un groupe de chants engagés, bien avant l’apparition des Marcel Khalifa, Cheïkh Imam et bien d’autres artistes et poètes arabes engagés ? Ou bien a-t-il encouragé les deux artistes à rentrer au Maroc pour concrétiser ce projet ? C’est qui est sûr, en côtoyant Mohamed Boudia, qui a été aussi lui-même un homme de théâtre très engagé politiquement particulièrement pour la cause du peuple palestinien, les deux co-fondateurs de Nass El Ghiwane apprendront beaucoup de choses auprès de lui tant politiques qu’artistiques, ce qui a été démontré par la suite par les textes chantés par Nass El Ghiwane, où les causes arabe et palestinienne ont été des thèmes très abordés par le groupe, on cite, Ghir khoudouni, el Kassem, el Ouma et Intifada. Ce groupe qui a maintenant plus de 40 années d’existence compte aussi parmi ses amoureux et amis le défunt dramaturge Abdelkader Alloula, dont Nass El Ghiwane lui ont rendu un vibrant hommage après son assassinat par des terroristes à Oran, dans une chanson intitulée Alloula, qui est aussi un signe de solidarité et de soutien de Nass El Ghiwane avec le peuple algérien en proie, à cette période de son histoire, au terrorisme, au moment où d’autres artistes arabes faisaient le dos à ce peuple, pour venir maintenant sur les scènes d’Alger saluer ses sacrifices à coup de milliers d’Euros. Cette belle chanson mérite qu’elle soit diffusée de temps en temps par les chaînes de radio nationale, car elle constitue un sincère hommage à un grand homme du théâtre algérien et un artiste qui a beaucoup donné pour la Culture nationale et arabe. Nass El Ghiwane qui sont le chant des gens restent inflexibles sur leur principe, et continuent à donner à la chanson engagée maghrébine et arabe ses plus belles pages d’histoire comme le croyaient les défunts Mohamed Boudia, Boudjemaâ Ahguir et Larbi Batma. Tarek Billal (Le Quotidien d'Oran)"(http://www.****************/.../archive/index.php/t-85705.html) Photo de Driss Chaïch. Citer Link to post Share on other sites
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