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Des SDF japonais payés 70 € afin de nettoyer Fukushima


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« Est-ce que vous avez faim ? » Des SDF recrutés pour nettoyer Fukushima

 

 

 

 

Les travaux de décontamination autour de la centrale nucléaire de Fukushima ont pris du retard – le boulot est ingrat et les volontaires manquent. Des entreprises privées, payées par les autorités dans le cadre du grand plan de nettoyage, envoient des SDF pour assurer ce travail. Ce sont des sous-traitants gérés par les yakusas (mafia japonaise), via des sociétés-écrans, qui exploitent cette option pas chère.

 

Ils envoient sur place des personnes fragiles : beaucoup de SDF, mais aussi des personnes surdendettées ou fragiles psychologiquement. C’est une enquête-reportage, publiée le 31 décembre par l’agence Reuters, qui révèle ces informations.

 

Les sans abris sont chargés des travaux les plus dangereux : vider des maisons abandonnées, couper l’herbe, balayer autour des sites. Pour ce travail, ils ne touchent que le salaire minimum (parfois moins que chez Mcdo, précise le correspondant de Radio France, qui a repris l’information). Dans le reportage de l’agence Reuters, Shizuya Nishiyama, un SDF, rencontré à la gare de Sendai, à quelques kilomètres de Fukushima, raconte :

 

« Nous sommes une cible facile pour les recruteurs. Nous sommes tous réunis ici avec nos sacs dans cette gare et nous sommes faciles à localiser. Ils n’ont qu’à nous dire : “vous cherchez du travail ? Est-ce que vous avez faim ? Et si on a rien mangé, ils nous offrent un travail.”

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Guest Karakou
« Est-ce que vous avez faim ? » Des SDF recrutés pour nettoyer Fukushima

 

 

 

 

Les travaux de décontamination autour de la centrale nucléaire de Fukushima ont pris du retard – le boulot est ingrat et les volontaires manquent. Des entreprises privées, payées par les autorités dans le cadre du grand plan de nettoyage, envoient des SDF pour assurer ce travail. Ce sont des sous-traitants gérés par les yakusas (mafia japonaise), via des sociétés-écrans, qui exploitent cette option pas chère.

 

Ils envoient sur place des personnes fragiles : beaucoup de SDF, mais aussi des personnes surdendettées ou fragiles psychologiquement. C’est une enquête-reportage, publiée le 31 décembre par l’agence Reuters, qui révèle ces informations.

 

Les sans abris sont chargés des travaux les plus dangereux : vider des maisons abandonnées, couper l’herbe, balayer autour des sites. Pour ce travail, ils ne touchent que le salaire minimum (parfois moins que chez Mcdo, précise le correspondant de Radio France, qui a repris l’information). Dans le reportage de l’agence Reuters, Shizuya Nishiyama, un SDF, rencontré à la gare de Sendai, à quelques kilomètres de Fukushima, raconte :

 

« Nous sommes une cible facile pour les recruteurs. Nous sommes tous réunis ici avec nos sacs dans cette gare et nous sommes faciles à localiser. Ils n’ont qu’à nous dire : “vous cherchez du travail ? Est-ce que vous avez faim ? Et si on a rien mangé, ils nous offrent un travail.”

 

Hara Kiri des temps modernes

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