Jump to content

Oran: Une famille expulsée suite à une plainte déposée par des anciens colons français


Recommended Posts

Une famille algérienne expulsée de son domicile à Oran suite à une plainte déposée par des anciens colons français

 

 

C’est une affaire qui ne cesse de défrayer la chronique et soulève l’indignation générale à Oran, à plus de 400 Km de la capitale Alger. Une famille algérienne, la famille Haddad, résidant dans un immeuble situé à la rue Kimburn, vient d’être expulsée manu militari suite à une plainte déposée par une association culturelle, prénommée «l’assemblée du Dieu d’Oran», agréée en 1955, c’est-à-dire du temps du colonialisme, et dont les membres sont des anciens colons.

 

 

A Oran, le bureau local de la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), a pris cette affaire en main et a dénoncé un véritable scandale qui porte quasiment atteinte à la souveraîneté de l’Algérie.

 

En effet, la LADDH ne comprend pas comment 52 ans après l’Indépendance, une famille algérienne est expulsée de son domicile pour une plainte déposée par des anciens colons.

 

“Les forces de l’ordre qui sont venues en renfort expulser cette famille savaient-elles que cela fait suite à une plainte d‘une association qui fait comme si nous étions en pleine colonisation ?”, s’est interrogé Kaddour Chouicha, le président du bureau d’Oran de la LADDH.

 

Selon ce dernier, la justice algérienne a fait preuve d’une attitude honteuse en acceptant la plainte déposée par cette associations d’anciens colons français.

 

Celle-ci a poussé “l’outrecuidance à adresser après les années 2000 une procuration pour dépôt de plainte avec l’en tête de l’association comme si l’on était en 1955″, s’est indigne la LADDH d’Oran qui ne manque pas de dénoncer un soutien politique affiché clairement par les autorités algériennes pour “le retour du colon” dans notre pays !

 

Kaddour Chouicha a rappelé à ce sujet que le comité des droits de l’homme de l’ONU avait déjà traité cette “lors de la 88ème session en 2006 (référenceCCPR/C/88/D/1424/2005) le même type de plainte et l’a déclaré irrecevable”.

 

Que s’est-il donc passé pour que la justice algérienne donne une suite favorable à une plainte d’anciens colons ?

 

Pour répondre à cette question, la LADDH relève que les autorités Algériennes sont devenues “soucieuses de ne pas froisser la France” et “n’osent pas prendre la décision de souveraineté qui sied pour ces affaires”.

 

Cependant, tout n’est pas encore perdu pour cette famille algérien car d’après Haddad Abdennaceur, l’un des membres de cette famille, le nouveau wali d’Oran, Zaâlane Abdelghani, aurait pris la décision de protéger ces biens de l’Etat algérien et aurait promis de s’opposer à cette opération d’expulsion. Mais pour l’heure, rien d’officiel n’a été décidé et la décision de justice demeure toujours défavorable à la famille algérienne.

 

Dans ce contexte, la LADDH craint que cette affaire ouvre la voie à un trés grand nombre d’expulsions si la situation reste en l’état actuel car d’autres pieds-noirs pourraient être incités à fonder d’autres associations “pour revendiquer une partie des richesses de l’Algérie”, s’inquiète la LADDH qui lance, en dernier lieu, cette lancinante question : “Pourquoi aussi les descendants Algériens des enfumés, des irradiés, des déportés, des torturés, des assassinés de la période de la colonisation n’en feraient il pas de même ?”

 

 

 

- See more at: http://www.*******************/blog/2014/01/une-famille-algerienne-expulsee-de-son-domicile-a-oran-suite-a-une-plainte-deposee-par-des-anciens-colons-francais/#sthash.XhmdJvf5.dpuf

 

[YOUTUBE]

[/YOUTUBE]
Link to post
Share on other sites
  • Réponses 78
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Les pieds noirs reprendront 80 maisons à 80 familles d'Oran.

 

Dans la mesure où l'Algérie a traîné des pieds depuis 1962 et que ce problème n'a pas été résolu.

 

A ce jour, le problème ressurgit il faut s'en prendre aux autorités et que ces biens leur appartient qu'on le veuille ou non.

 

Par contre, certains ont rachetés les biens avant le départ des pieds, mais apparemment à 0ran, tout le monde s'est servi.

 

Il faut reconnaitre que des pieds noirs se sont battus pour une Algérie libre.

 

Il ne faut pas les mettre tous dans le même sac.

 

Maintenant il ne faut pas oublier non plus que juste après l indépendance certaines familles se sont servies des biens vacants juste en cassant la porte d'entrée. C'était la ruée, premier arrivé, premier servi....

 

La famille expulsée en question peut-elle prouver par des quittances qu'elle a payé leur loyer, ou à moins qu ils sont propriétaires ce qui m'étonnerait, depuis 1962 comme beaucoup d'ailleurs.. appartement gratos.

 

Maintenant, je pose la question est-ce que vous voulez que la justice algérienne fonctionne en toute liberté ou pas en attendant le tour des généraux.:D

Link to post
Share on other sites

Les algériens sont trop susceptibles, ils réagissent avec le cœur et non avec le cerveau, ils faut se rappeler que si ils ont cassé la porte et qu ils n ont pas de titre de propriété ou n ont pas de reçus de loyer, c est tout simplement du vol, et dans l islam c est haram.

 

Donc bonne analyse de mousmous.

 

 

 

 

Dans la mesure où l'Algérie a traîné des pieds depuis 1962 et que ce problème n'a pas été résolu.

 

A ce jour, le problème ressurgit il faut s'en prendre aux autorités et que ces biens leur appartient qu'on le veuille ou non.

 

Par contre, certains ont rachetés les biens avant le départ des pieds, mais apparemment à 0ran, tout le monde s'est servi.

 

Il faut reconnaitre que des pieds noirs se sont battus pour une Algérie libre.

 

Il ne faut pas les mettre tous dans le même sac.

 

 

Maintenant il ne faut pas oublier non plus que juste après l indépendance certaines familles se sont servies des biens vacants juste en cassant la porte d'entrée. C'était la ruée, premier arrivé, premier servi....

 

La famille expulsée en question peut-elle prouver par des quittances qu'elle a payé leur loyer, ou à moins qu ils sont propriétaires ce qui m'étonnerait, depuis 1962 comme beaucoup d'ailleurs.. appartement gratos.

 

Maintenant, je pose la question est-ce que vous voulez que la justice algérienne fonctionne en toute liberté ou pas en attendant le tour des généraux.:D

Link to post
Share on other sites

La faute en incombe totalement aux .................................habitants eux-mêmes .

Ils devaient signaler à l'état la vacation du bien en question .

L'état l'aurait alors déclaré bien-vacant pour le leur louer à un loyer symbolique avant de le leur revendre à un prix tout aussi symbolique .

Ces gens ont malheureusement joué avec le feu !

Link to post
Share on other sites

La question des biens vacants définitivement réglée en juin

 

 

Dans moins de deux mois, aucun étranger ne pourra venir réclamer son bien immobilier abandonné à l’indépendance de l’Algérie. La raison est que l’opération d’inscription de tous ces biens au nom de l’Etat est «bien avancée» et devra être achevée «en juin prochain». C’est le directeur général des Domaines, Mohamed Himour, qui l’a annoncée aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne. Cette opération a été lancée conformément aux dispositions de la loi de finances de 2010, notamment son article 42 qui vient combler un vide juridique concernant le statut des biens des étrangers qui ont quitté l’Algérie au lendemain de l’Indépendance. M. Himour a tenu à préciser que cette démarche n’est pas de nature à remettre en cause le droit des étrangers à devenir propriétaires de biens en Algérie. C’est, selon lui, une démarche qui vise à régler un vieux contentieux qui n’a pas été bien pris en charge au lendemain de l’Indépendance et qui refait surface depuis la fin du terrorisme. «Notre travail ne vise nullement à spolier les gens. Les étrangers qui sont restés en Algérie qui ont géré régulièrement leurs biens, qui se sont acquittés de leurs impôts demeurent propriétaires. Personne ne les touchera», a-t-il souligné. Le directeur des Domaines reconnaît, cependant, l’existence, à l’heure actuelle, de «quelques cas toujours en instance au niveau des juridictions», assurant tout de même que «dans 99% des cas présentés devant la justice, c’est l’Etat qui a obtenu gain de cause». Le contentieux entre l’Etat et les propriétaires étrangers sur les biens abandonnés après l’indépendance est très vieux. Mais il a resurgi ces dernières années, avec la saisie de certains étrangers de la justice algérienne en vue de récupérer «leurs» biens. En tout, les services des Domaines ont recensé 24 000 biens laissés par les étrangers qui demeuraient jusqu’à un passé très récent au nom de leurs premiers propriétaires.

 

Sonia. B - algériepatriotique.com - 24 avril 2013

Link to post
Share on other sites
La question des biens vacants définitivement réglée en juin

 

 

Dans moins de deux mois, aucun étranger ne pourra venir réclamer son bien immobilier abandonné à l’indépendance de l’Algérie. La raison est que l’opération d’inscription de tous ces biens au nom de l’Etat est «bien avancée» et devra être achevée «en juin prochain». C’est le directeur général des Domaines, Mohamed Himour, qui l’a annoncée aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne. Cette opération a été lancée conformément aux dispositions de la loi de finances de 2010, notamment son article 42 qui vient combler un vide juridique concernant le statut des biens des étrangers qui ont quitté l’Algérie au lendemain de l’Indépendance. M. Himour a tenu à préciser que cette démarche n’est pas de nature à remettre en cause le droit des étrangers à devenir propriétaires de biens en Algérie. C’est, selon lui, une démarche qui vise à régler un vieux contentieux qui n’a pas été bien pris en charge au lendemain de l’Indépendance et qui refait surface depuis la fin du terrorisme. «Notre travail ne vise nullement à spolier les gens. Les étrangers qui sont restés en Algérie qui ont géré régulièrement leurs biens, qui se sont acquittés de leurs impôts demeurent propriétaires. Personne ne les touchera», a-t-il souligné. Le directeur des Domaines reconnaît, cependant, l’existence, à l’heure actuelle, de «quelques cas toujours en instance au niveau des juridictions», assurant tout de même que «dans 99% des cas présentés devant la justice, c’est l’Etat qui a obtenu gain de cause». Le contentieux entre l’Etat et les propriétaires étrangers sur les biens abandonnés après l’indépendance est très vieux. Mais il a resurgi ces dernières années, avec la saisie de certains étrangers de la justice algérienne en vue de récupérer «leurs» biens. En tout, les services des Domaines ont recensé 24 000 biens laissés par les étrangers qui demeuraient jusqu’à un passé très récent au nom de leurs premiers propriétaires.

 

Sonia. B - algériepatriotique.com - 24 avril 2013

 

 

Il faudrait aussi que les habitants eux-mêmes y mettent du leur en vérifiant que "leur bien" a été bel et bien enregistré .

Link to post
Share on other sites
Les assistés ne mettent jamais "du leur" , daymene takline 3la rabbi oua 3la doula ! :D

 

C'est malheureusement le cas de ces "pauvres malheureux" qui en voulant économiser 20 ou 30 000 Dinars (le prix de cession des bien-vacants sous Chadli) risquent de se retrouver SDF .

Link to post
Share on other sites

 

A ce jour, le problème ressurgit il faut s'en prendre aux autorités et que ces biens leur appartient qu'on le veuille ou non.

 

Par contre, certains ont rachetés les biens avant le départ des pieds, mais apparemment à 0ran, tout le monde s'est servi.

 

 

 

 

Les pieds noirs ne sont pas des propriétaires légitimes en Algérie, ce jugement est scandaleux, à qui appartenait ce terrain avant 1830?

 

Quelle famille oranaise a été massacrée, ou expulsée ou bien déportée pour que les pieds noirs puisse s'approprier ce bien en 1er lieu?

 

Un voleur n'est jamais le propriétaire légitime.

Link to post
Share on other sites
La faute en incombe totalement aux .................................habitants eux-mêmes .

Ils devaient signaler à l'état la vacation du bien en question .

L'état l'aurait alors déclaré bien-vacant pour le leur louer à un loyer symbolique avant de le leur revendre à un prix tout aussi symbolique .

Ces gens ont malheureusement joué avec le feu !

 

Aucun des articles publiés n'explique les tenants et les aboutissants. On dit juste qu'une famille est expulsée suite à la procédure d'une association de colons. Présenté comme ça évidemment ça paraît curieux et injuste. Mais la procédure n'a pas commencé hier....faudrait creuser bien davantage avant de se faire une opinion. Les juges ont rendu une décision, pas par hasard...il y a forcément eu débat. L'association qui a engagé la procédure est légale ....donc faites confiance à vos juges, ils représentent le peuple souverain.

Link to post
Share on other sites
C'est malheureusement le cas de ces "pauvres malheureux" qui en voulant économiser 20 ou 30 000 Dinars (le prix de cession des bien-vacants sous Chadli) risquent de se retrouver SDF .

 

Il ne faut pas oublier que ce sont des algériens qui ont renseigné la partie française sur la situation "propice" de ces familles et sur la recevabilité d'une plainte .

Link to post
Share on other sites
c'est de la foutaise aucun colon n'a droit chez nous, ou est le droit de nos maquisards qui ont donner leurs vie pour l’Algérie????

 

 

je repond juste a la question car si c etait moi la juge je les aurais expulse dans leur pays illico presto !

Link to post
Share on other sites
je repond juste a la question car si c etait moi la juge je les aurais expulse dans leur pays illico presto !

 

Eh bien...si on était aussi catégoriques et expéditifs en France....il y en a plein qui seraient refoulés à commencer par les auteurs de délits !

Link to post
Share on other sites
Aucun des articles publiés n'explique les tenants et les aboutissants. On dit juste qu'une famille est expulsée suite à la procédure d'une association de colons. Présenté comme ça évidemment ça paraît curieux et injuste. Mais la procédure n'a pas commencé hier....faudrait creuser bien davantage avant de se faire une opinion. Les juges ont rendu une décision, pas par hasard...il y a forcément eu débat. L'association qui a engagé la procédure est légale ....donc faites confiance à vos juges, ils représentent le peuple souverain.

 

 

 

N'empêche..il faut quand même être gonflé pour un descendant de pied noir pour venir réclamer un bien...acquis de la façon qu'on connait...

Link to post
Share on other sites
N'empêche..il faut quand même être gonflé pour un descendant de pied noir pour venir réclamer un bien...acquis de la façon qu'on connait...

 

ça va donner des idées à Enrico Macias , lui qui cherche une ouverture pour débarquer à Constantine ! :D

Link to post
Share on other sites
N'empêche..il faut quand même être gonflé pour un descendant de pied noir pour venir réclamer un bien...acquis de la façon qu'on connait...

 

Gonflé ou pas, il ne partira pas avec le bien sous le bras...il intente une procédure devant un tribunal régulièrement constitué....on lui donne raison ou pas.... au nom du peuple algérien.

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...