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Salut a toutes et a tous,

 

Je vous presente un viel ami :D

 

Nasr Eddin Hodja est un ouléma mythique de la culture musulmane qui aurait vécu en Turquie, à une date indéterminée entre le XIIIe siècle et le XVe siècle. Sa renommée va des Balkans à la Mongolie et ses aventures sont célébrées dans des dizaines de langues, du serbo-croate au persan en passant par le turc, l'arabe, le grec, le russe et d'autres.

 

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Une partie importante d'entre elles a la qualité d'histoire enseignement.

Son personnage s'est fondu à celui de Joha (au Maghreb) Jha, Djha ou Djouha. Le personnage de Joha (en Égypte il s'appelle Goha, en Turquie il s'appelle Nasreddin Hoca (prononcer Hodja)) préexistait à celui de Nasr Eddin Hodja sans que l'on puisse clairement déterminer l'origine de ce personnage ingénu, faux-naïf du monde arabo-musulman. En Iran, on l'appelle Mollah Nasreddin et en Asie centrale Appendi, mais ce sont toujours les mêmes aventures que l'on raconte à son propos. Ses histoires courtes sont morales, bouffonnes, absurdes ou parfois coquines. Une partie importante d'entre elles a la qualité d'histoire enseignement.

 

 

Nasr Eddin vit en général à Akşehir (Turquie) où il a sa tombe canular vide. Ses histoires ont parfois pour protagonistes le terrible conquérant Tamerlan (Timour Lang), pour qui il joue le rôle de bouffon insolent bien que la situation soit anachronique. D'autres histoires mettent en scène son âne et sa première femme Khadidja ; il exerce parfois la fonction de Cadi voire d'enseignant dans une médersa.

 

Il aurait vécu au VIIIe siècle à Koufa, un village d'Irak mais deux tombes existeraient : l'une dans un village d'Anatolie et l'autre en Algérie.

 

Le roman Goha le simple a inspiré le scénario du film Goha de Jacques Baratier, avec Omar Sharif et Claudia Cardinale, film primé au festival de Cannes en 1958.[1]

 

L'Unesco a déclaré l'année 1996 année Nasr Eddin Hodja.

 

Source wikipedia

Nasr Eddin Hodja - Wikipédia

 

A suivre... les frasques de Nasredin :lol:

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Les habitants d'Akşehir ont besoin d'un sage pour leur apprendre le monde. Ils vont chercher Nasr Eddin et l'amènent en place publique.

 

« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ?

─ Tout !

─ Je n'ai rien à faire avec de tels ignorants. »

Et Nasr Eddin s'en va. Les dignitaires réfléchissent et demandent au peuple de répondre sans froisser le grand sage. Ils vont rechercher Nasr Eddin qui demande :

 

« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ?

─ Rien !

─ Alors si vous savez tout, je m'en vais. »

Et Nasr Eddin s'en va, énervé. Les dignitaires réfléchissent de nouveau et demandent cette fois-ci au peuple un peu plus de compréhension avec une telle sagesse. Ils vont retrouver Nasr Eddin et le ramènent en ville.

 

« Que voulez-vous que je vous apprenne que vous ne savez pas ? »

Une moitié crie :

 

« Rien ! »

Et l'autre moitié :

 

« Tout ! »

Alors Nasr Eddin excédé, dit :

 

« Hé bien, que ceux qui savent apprennent à ceux qui ne savent pas

 

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Fnac.com : Anonyme, Sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja, Anthologie, Livres, acheter, choisir, comparer en ligne

 

 

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Merci de ce rappel; j'adore les histoires de Djeha. Vivement le ramadhan qu'on nous repasse les sketches à la télé.

 

Qui n'aime pas djeha ou j'ha comme diesent certains. Aujourd'hui il a un heritier terrible, il s'appelle Mollah Nasirudin Dziri...

 

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Qui n'aime pas djeha ou j'ha comme diesent certains. Aujourd'hui il a un heritier terrible, il s'appelle Mollah Nasirudin Dziri...

 

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Quand j'etais gamin

... je lisais les aventures

... de Nasr Eddin Hodja

... dans "Pif Gadget"

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  • 3 weeks later...

Djeha-Hodja Nasreddin rentre chez lui, contrarié par une mauvaise journée. Et pour une bagatelle, le voilà qui se dispute avec sa femme :

- J'en ai assez, je m'en vais, je quitte la maison !

Affolée et désemparée, sa femme lui court après en demandant :

- Où vas-tu ? Dis-moi au moins où tu vas aller...

Djeha-Hodja Nasreddin claque la porte, sans répondre et s'en va. Une fois dehors, il arrête une calèche qui arrivait et s'installe sans rien dire.

- Bonjour, Djeha-Hodja Nasreddin, où veux-tu aller, lui demanda le cocher

- Comment ça, où je veux aller. Je ne l'ai même pas dit à ma femme et tu veux que je te le dise à toi !

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En voyant sa femme pleurer sans aucune raison, Djeha-Hodja Nasreddin lui demanda

- Que t'est-il arrivé ?

Sa femme, séchant ses larmes, lui répondit :

- Je me suis souvenu de ma pauvre mère. Elle aimait tellement ce potage. C'est elle qui m'a appris à le faire.

Djeha-Hodja Nasreddin connaissait sa belle-mère et avait beaucoup de respect pour elle. Donc il n'a rien dit. Il a pris une cuillerée de potage et l'a avalée. Ses yeux se sont alors remplis de larmes.

- Qu'est-ce qui se passe ? Lui dit sa femme. Pourquoi pleures-tu ainsi ?

- Je pleure, dit Djeha-Hodja Nasreddin, parce que c'est toi qui aurais du être morte au lieu de ta pauvre mère.

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La femme de Djeha-Hodja Nasreddin n'était facile à vivre. Elle le harcelait constamment et Djeha-Hodja Nasreddin en avait plus qu'assez. Durant un de ses sermons, il parla des épouses acariâtres et il put vider son cœur à souhait. Quand il eut fini, il se sentit mieux et demanda aux hommes de l'assistance qui avaient des femmes acrimonieuses de se lever. Tous se levèrent, ce dont il fut surpris. Un de ses amis lui dit :

- Djeha, tu es le seul à ne pas te lever ! Tu dois donc être très heureux avec ta femme !

- Oh non ! Répondit Djeha-Hodja Nasreddin. J'allais me lever avant quiconque quand j'en ai été empêché. J'ai été tellement déconcerté par le nombre de personnes concernées que mes jambes se sont mises à trembler, à tel point que je ne pouvais même plus bouger.

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Djeha-Hodja Nasreddin était déterminé à être plus entreprenant. Un jour, il dit à sa femme qu'il allait labourer son champ près de la rivière et qu'il serait de retour pour le dîner. Elle l'exhorta à dire "In chaa Allah" (si Dieu veut). Il lui répondit que c'était son intention, que Dieu veuille ou ne veuille pas. Horrifiée, sa femme leva les yeux au ciel et, prenant Allah à témoin, lui demanda de lui pardonner pour ce parjure. Djeha-Hodja Nasreddin prit sa charrue, y attela ses bœufs et, enfourchant son âne, s'en alla vers le champ. Cependant, suite à une soudaine et brève averse, la rivière déborda. Son âne fut emporté par le courant et, embourbé, un des bœufs eut une patte brisée. Djeha-Hodja Nasreddin dut le remplacer lui-même. Il avait fini la moitié du champ seulement quand le soir tomba. Il rentra chez lui, exténué. Il dut attendre longtemps dans l'obscurité que le niveau de la rivière baisse, pour pouvoir traverser. Il arriva vers minuit, trempé mais plus sage. Il frappa à sa porte.

- Qui est là ? Demanda sa femme.

- Je pense que c'est moi, si Dieu veut.

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La première femme de Djeha-Hodja Nasreddin étant morte récemment, il décida de se remarier. Exactement sept jours après le mariage, sa femme donna naissance à un bébé. Hodja courut au marché, acheta du papier, des crayons, des livres et revint mettre ces objets à côté du nouveau-né. Etonnée, sa femme lui demanda :

- Mais Effendi, le bébé n'aura aucune utilisation de ces objets pour un certain temps encore! Pourquoi cette précipitation ?

- Détrompez-vous ma chère, répondit Djeha. Un bébé qui arrive en sept jours au lieu de neuf mois, est sûr d’avoir besoin de ces choses d’ici à deux semaines au maximum.

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Djeha-Hodja Nasreddin est allé chez le cadi pour divorcer. Ce dernier lui a demandé le nom de sa femme.

- Je ne sais pas, a t-il répondu

- Depuis combien d’années êtes-vous mariés?

- Depuis plus de vingt ans

- Comment se fait-il que tu ignores le nom de ta femme?

- Je n'ai jamais pensé que le mariage durerait, donc je n'ai pas fait l'effort d'apprendre le nom de la jeune mariée.

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Allant chercher des œufs au marché, Djeha-Hodja Nasreddin en ramena un.

- Comment, lui dit sa femme, que veux-tu que je fasse d'un seul œuf ! Il m'en faut une demi-douzaine ! Pourquoi fais-tu toujours les choses au compte gouttes !

Il retourna au marché et ramena cinq autres œufs. Mais, quelque temps après, sa femme tomba malade et était mal en point.

- Va vite me chercher un médecin, lui dit-elle, qu'il fit illico. Il arriva avec plusieurs personnes et dit à sa femme :

- Cette fois, tu n'auras pas de reproches à me faire car j'ai suivi ton conseil et je t'ai ramené la demie-douzaine : avec le médecin, voici le pharmacien, le commerçant du bazar qui t'a apporté une bouillante pour te tenir chaud, le marchand de bois pour nous permettre de faire un bon feu dans la cheminée, l'imam qui va prier pour ta guérison et, il y a même le croque-mort, on ne sait jamais !

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Djeha-Hodja Nasreddin décida un jour de devenir vendeur de pois chiches grillés. Il acheta, à un ancien marchand de pois chiches, un âne et les outils nécessaires à ce commerce. Comme l'âne était habitué à ce négoce, chaque fois qu'il passait devant une maison de clients potentiels, il se mettait à braire. Djeha-Hodja Nasreddin ne pouvait ouvrir la bouche pour crier "marchand de pois chiiiiiiiches", sans que l'âne ne se mette à braire. Arrivé à la place du marché, prêt à crier "marchand de pois chiiiiiiiches..", il fut devancé par l'âne qui a commencé à braire. Il se tourna vers lui et lui dit :

- Qui est en train de vendre les pois chiches ? Toi ou moi ?

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Djeha-Hoja dit un jour à son fils, alors qu’il atteignait sa douzième année :

- Demain, tu viendras avec moi au marché.

Tôt le matin, ils quittèrent la maison. Djeha-Hoja s’installa sur le dos de l’âne, son fils marchant à côté de lui. A l’entrée de la place du marché, Djeha-Hoja et de son fils furent l’objet de railleries acerbes :

- Regardez-moi cet homme, il n’a aucune pitié ! Il est confortablement assis sur le dos de son âne et il laisse son jeune fils marcher à pied.

Djeha-Hoja dit à son fils :

- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras encore avec moi au marché !

Le deuxième jour, Djeha-Hoja et son fils firent le contraire de la veille : le fils monta sur le dos de l’âne et Djeha-Hoja marcha à côté de lui. A l’entrée de la place, les mêmes hommes étaient là, qui s’écrièrent

- Regardez cet enfant, il n’a aucune éducation, aucun respect envers ses parents. Il est assis tranquillement sur le dos de l’âne, alors que son père, le pauvre vieux, est obligé de marcher à pied !

Djeha-Hoja dit à son fils :

- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras de nouveau avec moi au marché !

Le troisième jour, Djeha-Hoja et son fils sortirent de la maison à pied en tirant l’âne derrière eux, et c’est ainsi qu’ils arrivèrent sur la place. Les hommes se moquèrent d’eux :

- Regardez ces deux idiots, ils ont un âne et ils n’en profitent même pas. Ils marchent à pied sans savoir que l’âne est fait pour porter des hommes.

Djeha-Hoja dit à son fils :

- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras avec moi au marché !

Le quatrième jour, lorsque Djeha-Hoja et son fils quittèrent la maison, ils étaient tous les deux juchés sur le dos de l’âne. A l’entrée de la place, les hommes laissèrent éclater leur indignation :

- Regardez ces deux-là, ils n’ont aucune pitié pour cette pauvre bête !

Djeha-Hoja dit à son fils :

- As-tu bien entendu ? Demain tu viendras avec moi au marché !

Le cinquième jour, Djeha-Hoja et son fils arrivèrent au marché portant l’âne sur leurs épaules. Les hommes éclatèrent de rire :

- Regardez ces deux fous, il faut les enfermer. Ce sont eux qui portent l’âne au lieu de monter sur son dos.

Et Djeha-Hoja dit à son fils ;

- As-tu bien entendu ? Quoi que tu fasses dans ta vie, les gens trouveront toujours à redire et à critiquer.

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Djeha-Hodja Nasreddin a perdu son âne, mais au lieu de le chercher, il parcourt les rues de la ville en criant :

- Louange à Dieu le Clément ! Louange à Dieu le Miséricordieux !

Connaissant l'attachement de Djeha-Hodja Nasreddin pour son âne, les voisins sont surpris et demandent à Djeha-Hodja Nasreddin :

- Pourquoi ces louanges à Dieu ? Tu ne devrais pas plutôt demander Son aide pour retrouver ton âne ?

- Vous n'avez rien compris, déclare Djeha-Hodja Nasreddin. Je remercie Dieu de ne pas m'être trouvé sur son dos quand il a disparu. Sinon, c'est moi qui aurai été perdu.

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Un voyageur, de passage au village, demanda à un homme, adossé à un mur, s'il connaissait bien Djeha-Hodja Nasreddin ?

- Je voudrais le rencontrer, dit-il, car on prétend qu'il est rusé. Étant donné que je prétends être plus rusé, je voudrais me mesurer à lui.

L'homme lui répond :

- Peux-tu maintenir ce mur avec ton dos ? Ici, les hommes du village se relaient pour éviter qu'il ne tombe. Pendant ce temps, je vais aller chercher Djeha-Hodja Nasreddin et je reviens prendre ma place.

L'homme s'exécuta aussitôt. Au bout de quelques heures, des hommes du village qui se demandaient ce qu'il faisait, l'abordent. Il leur expliqua ce qui s'est passé. Ils lui répondirent :

- Pauvre *****, tu as eu affaire à Djeha-Hodja Nasreddin lui-même ! ! !

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Un jour, Djeha-Hodja Nasreddin alla au moulin pour faire moudre son blé. En attendant son tour, il s'est mis à prendre des poignées de grains d'autres sacs pour les mettre dans le sien. Le meunier remarqua le manège et se mit à crier après Djeha-Hodja Nasreddin :

- Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ?

- Je suis un ***** et je fais ce qui me vient à l'esprit, répondit Djeha-Hodja Nasreddin.

- Vraiment, rétorqua le meunier. Alors pourquoi ne prenez-vous pas du blé de votre propre sac pour le mettre dans les autres.

- Voyez-vous, dit Djeha-Hodja Nasreddin calmement, je ne suis qu'un simple *****. Si je faisais cela, je serais un super *****

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  • 1 month later...

Le clou de Djeha (mesmar Dj'ha)

Ayant des besoins d’argent, Djeha-Hodja Nasreddin se décida à vendre sa maison. Mais il passa un accord avec l’acheteur, à qui il dit :

- Je te vends tout, sauf ce clou.

L’acheteur accepta. Le lendemain de la vente, Djeha-Hodja Nasreddin revient dans son ancienne maison et dit à l’acheteur :

- Je dois accrocher quelque chose à mon clou, et il y accroche un sarouel sale. L’acheteur n’est pas content mais il ne dit rien. Le jour d’après, Djeha-Hodja Nasreddin vint déposer une carcasse de mouton. Face aux protestations de l'acheteur, Djeha-Hodja Nasreddin répond :

- C’est mon clou. Je peux y mettre ce que je veux.

Et il en fut ainsi tous les jours. La maison était devenue une vraie puanteur. Excédé, l’acheteur dit à Djeha-Hodja Nasreddin :

- Il nous faut trouver une solution, je n’en peux plus.

Ce à quoi Djeha-Hodja Nasreddin répond :

- Si tu veux, je te rachète la maison à moitié prix.

Et c’est ainsi que Djeha-Hodja Nasreddin récupéra sa maison

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