meriama 10 Posted January 13, 2014 Partager Posted January 13, 2014 bonsoir je ne sais pas qui a écris ce texte mais je l'ai trouvé très juste. Le Canada , la mère et l’épouse ... C'est l'histoire d'un algéro-canadien: J’étais en voiture, sur le chemin du retour depuis New York pour Montréal, où j’habite depuis maintenant plus de 20 ans. Au poste frontière, je remettais mon passeport à la préposée à la douane, et lorsqu’elle lut: « Lieu de naissance: ALGERIE », elle me demanda: - Comment va l’Algérie? - Ca peut aller, lui répondis-je. Tout ce que l’on souhaite, c’est que ça continue à aller autant bien que mal… - Depuis combien de temps vivez-vous au Canada? - Je viens de boucler ma 20ème année. - A quand remonte votre dernière visite en Algérie? - C’était il y a deux ans. Elle me fixa en souriant et me dit: - Lequel des deux aimez-vous le plus, l’Algérie ou le Canada? - La différence que je fais entre l’Algérie et le Canada, est exactement celle que je fais entre ma mère et mon épouse. Mon épouse, je l’ai choisie, je suis tombé sous son charme, je l’aime, j’en suis amoureux, mais elle ne peut en aucun cas me faire oublier ma mère. - Je n’ai pas choisi ma mère, mais je sais que je lui appartiens. Je ne me sens bien que dans ses bras; je ne pleure que sur son épaule. Elle referma mon passeport, me fixa avec étonnement, puis me dit: - On entend souvent dire que la vie est très difficile en Algérie. Comment pouvez-vous aimer autant ce pays? - Vous voulez dire « ma mère »? Elle sourit et dit: supposons-le. - Ma mère est peut-être pauvre; elle n’a pas de quoi me payer mes soins, encore moins les honoraires du médecin, mais la tendresse de son giron quand elle m’étreint, et la chaleur de son cœur lorsque je suis dans ses bras, suffisent à me guérir. -Décrivez-moi l’Algérie. - Elle n’a pas la beauté blonde, mais la vue de son visage vous apaise. Elle n’a pas les yeux bleus, mais sa vue vous met en sécurité. Ses vêtements sont simples, mais elle porte dans ses plis bonté et miséricorde… Elle ne se pare pas d’or et d’argent, mais elle porte à son cou un collier d’épis de blé, dont elle nourrit tout affamé. Les brigands l’ont spolié, mais elle continue de sourire. Elle me remit mon passeport et dit: - Je connais l’Algérie à travers les écrans de la télé, mais je n’y trouve rien de ce que vous m’avez décrit. - Vous avez vu l’Algérie des cartes géographiques. Quant à moi, je parle de l’Algérie enfouie dans mes entrailles. - Je souhaite que votre fidélité pour le Canada égale celle que vous ressentez pour l’Algérie… Je veux dire votre fidélité à l’épouse autant qu’à la mère. - Entre le Canada et moi, existe un contrat auquel je dois fidélité, et je ne suis pas de ceux qui ne respectent pas leur contrat. Et je souhaiterais que vous sachiez que cette fidélité, c’est ma mère qui me l’a enseignée…. Citer Link to post Share on other sites
mackiavelik 230 Posted January 13, 2014 Partager Posted January 13, 2014 J'ai déja lu ce texte qui est supposé etre arrivé pour vrai. Dak l'khorti yamhaynek! Citer Link to post Share on other sites
Guest Mandragora Posted January 13, 2014 Partager Posted January 13, 2014 Bonsoir, Je ne crois pas que c'est vraiment arrivé, mais certaines parties du texte sont agréables à lire. On pourrait remplacer le pays "Algérie" par n'importe quel pays de naissance d'une personne qui a immigré. L'autre douanière qui espère une fidélité de la part de l'immigrant. Fait ton travail et tais-toi… :04: Citer Link to post Share on other sites
Guest tayiba Posted January 14, 2014 Partager Posted January 14, 2014 bonsoir je ne sais pas qui a écris ce texte mais je l'ai trouvé très juste. Le Canada , la mère et l’épouse ... C'est l'histoire d'un algéro-canadien: J’étais en voiture, sur le chemin du retour depuis New York pour Montréal, où j’habite depuis maintenant plus de 20 ans. Au poste frontière, je remettais mon passeport à la préposée à la douane, et lorsqu’elle lut: « Lieu de naissance: ALGERIE », elle me demanda: - Comment va l’Algérie? - Ca peut aller, lui répondis-je. Tout ce que l’on souhaite, c’est que ça continue à aller autant bien que mal… - Depuis combien de temps vivez-vous au Canada? - Je viens de boucler ma 20ème année. - A quand remonte votre dernière visite en Algérie? - C’était il y a deux ans. Elle me fixa en souriant et me dit: - Lequel des deux aimez-vous le plus, l’Algérie ou le Canada? - La différence que je fais entre l’Algérie et le Canada, est exactement celle que je fais entre ma mère et mon épouse. Mon épouse, je l’ai choisie, je suis tombé sous son charme, je l’aime, j’en suis amoureux, mais elle ne peut en aucun cas me faire oublier ma mère. - Je n’ai pas choisi ma mère, mais je sais que je lui appartiens. Je ne me sens bien que dans ses bras; je ne pleure que sur son épaule. Elle referma mon passeport, me fixa avec étonnement, puis me dit: - On entend souvent dire que la vie est très difficile en Algérie. Comment pouvez-vous aimer autant ce pays? - Vous voulez dire « ma mère »? Elle sourit et dit: supposons-le. - Ma mère est peut-être pauvre; elle n’a pas de quoi me payer mes soins, encore moins les honoraires du médecin, mais la tendresse de son giron quand elle m’étreint, et la chaleur de son cœur lorsque je suis dans ses bras, suffisent à me guérir. -Décrivez-moi l’Algérie. - Elle n’a pas la beauté blonde, mais la vue de son visage vous apaise. Elle n’a pas les yeux bleus, mais sa vue vous met en sécurité. Ses vêtements sont simples, mais elle porte dans ses plis bonté et miséricorde… Elle ne se pare pas d’or et d’argent, mais elle porte à son cou un collier d’épis de blé, dont elle nourrit tout affamé. Les brigands l’ont spolié, mais elle continue de sourire. Elle me remit mon passeport et dit: - Je connais l’Algérie à travers les écrans de la télé, mais je n’y trouve rien de ce que vous m’avez décrit. - Vous avez vu l’Algérie des cartes géographiques. Quant à moi, je parle de l’Algérie enfouie dans mes entrailles. - Je souhaite que votre fidélité pour le Canada égale celle que vous ressentez pour l’Algérie… Je veux dire votre fidélité à l’épouse autant qu’à la mère. - Entre le Canada et moi, existe un contrat auquel je dois fidélité, et je ne suis pas de ceux qui ne respectent pas leur contrat. Et je souhaiterais que vous sachiez que cette fidélité, c’est ma mère qui me l’a enseignée…. les personnages, sociétés et événements représentés dans ce récit sont fictifs, toutes ressemblances avc des personnes vivantes ou décédées, des sociétés ou des événements réels est une pure coïncidence ou l’effet du hasard :D en tt cas celui qui a écrit ce récit , l’Algérie est bien enfouie ds ses entrailles :yes: Citer Link to post Share on other sites
Recommended Posts
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.