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Moi je ne sais pas faire des vers

Je ne suis pas un poete

J'ai une chatonne qui me griffone

Qui s'incruste sur mon écran et qui

Partout Me talonne

Elle me mord les pieds le bras

Et llorque 'elle crai le jet d'eau

Elle ranronne.

Elle bloti sous mon bras

Comme bloti amarlekabyle

Dans les bras de sa none

Et je ne sais pas si amarlkabyle

Est un none ou une nanone..

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Moi je ne sais pas faire des vers

Je ne suis pas un poete

J'ai une chatonne qui me griffone

Qui s'incruste sur mon écran et qui

Partout Me talonne

Elle me mord les pieds le bras

Et llorque 'elle crai le jet d'eau

Elle ranronne.

Elle bloti sous mon bras

Comme bloti amarlekabyle

Dans les bras de sa none

Et je ne sais pas si amarlkabyle

Est un none ou une nanone..

 

... Bonjour, le barde !

 

;)

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Bonjour :40: tu as vu cette beauté ?

 

Moi je ne sais pas faire des vers

Je ne suis pas un poete

J'ai une chatonne qui me griffone

Qui s'incruste sur mon écran et qui

Partout Me talonne

Elle me mord les pieds le bras

Et llorque 'elle crai le jet d'eau

Elle ranronne.

Elle bloti sous mon bras

Comme bloti amarlekabyle

Dans les bras de sa none

Et je ne sais pas si amarlkabyle

Est un none ou une nanone...

 

kiwikawa

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Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse

 

Je veux mourir pour tes beautés, Maîtresse,

Pour ce bel oeil, qui me prit à son hain,

Pour ce doux ris, pour ce baiser tout plein

D’ambre et de musc, baiser d’une Déesse.

Je veux mourir pour cette blonde tresse,

Pour l’embonpoint de ce trop chaste sein,

Pour la rigueur de cette douce main,

Qui tout d’un coup me guérit et me blesse.

Je veux mourir pour le brun de ce teint,

Pour cette voix, dont le beau chant m’étreint

Si fort le coeur que seul il en dispose.

Je veux mourir ès amoureux combats,

Soûlant l’amour, qu’au sang je porte enclose,

Toute une nuit au milieu de tes, bras.

Pierre de Ronsard

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Mon coeur se bronze...

 

Avec le temps qui passe,

les années plus blanches,

les peines deviennent légères,

comme la plume qui vole au vent.

 

Assis sur un banc,

dans un jardin public,

au milieu de la foule,

à Nice, les illuminations.

 

Nice et ses palmiers,

Nice et ses poncifs,

l'Orient express,

ses ombres et ses silhouettes.

 

mai 2008

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  • 1 month later...

Résumé tout simplement

 

Le revers de l'amour

 

Il te sert dans ses bras,

Il dit être bien avec toi,

Il te regarde dans les yeux,

Et te dit que tu es ce qui lui est de mieux,

Il dit aussi que tu es merveilleuse,

Il fait de toi la fille la plus heureuse,

Il t'enlace et t'embrasse tendrement,

Et lorsqu'il n'est pas la tu t'en ennuies terriblement,

Il est ta vie,

Il t'a tout promis,

Tout est vraiment parfait,

Alors tu crois rêver.

 

Mais un jour, tu tombes dans le désespoir,

Tout devient subitement noir,

Il t'a quittée,

Pour lui tu n'es que du passé,

Tu veux mourir,

Tellement sa te fait souffrir,

Tu ne veux plus sortir,

Tu n'as plus le goût de vivre,

Tu veux juste être a ses cotés,

Lui parler, l'enlacer et l'embrasser.

 

Tu n'y crois pas,

Mais il n'est plus là,

Tu ne veux plus de l'amour,

Tu veux simplement revenir au jour,

Où il t'a dit pour la première fois

Mary Gagnon

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bonjour Hilar

 

Toi

 

Toi c’est un mot

Toi c’est une voix

Toi c’est tes yeux et c’est ma joie

 

Toi c’est si beau

Toi c’est pour moi

Toi c’est bien là et je n’y crois

 

Toi c’est soleil

Toi c’est printemps

Toi c’est merveille de chaque instant

 

Toi c’est présent

Toi c’est bonheur

Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur

 

Toi c’est distant…

Toi c’est changeant…

Toi c’est rêvant et esquivant…

 

Toi c’est pensant…

Toi c’est taisant…

Toi c’est tristesse qui me prend…

 

Toi c’est fini.

Fini ? Pourquoi ?

Toi c’est le vide dans mes bras…

 

Toi c’est mon soleil qui s’en va…

Et moi, je reste, pleurant tout bas.

 

Esther Granek

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Le revers de l'amour

 

Il te sert dans ses bras,

Il dit être bien avec toi,

Il te regarde dans les yeux,

Et te dit que tu es ce qui lui est de mieux,

Il dit aussi que tu es merveilleuse,

Il fait de toi la fille la plus heureuse,

Il t'enlace et t'embrasse tendrement,

Et lorsqu'il n'est pas la tu t'en ennuies terriblement,

Il est ta vie,

Il t'a tout promis,

Tout est vraiment parfait,

Alors tu crois rêver.

 

Mais un jour, tu tombes dans le désespoir,

Tout devient subitement noir,

Il t'a quittée,

Pour lui tu n'es que du passé,

Tu veux mourir,

Tellement sa te fait souffrir,

Tu ne veux plus sortir,

Tu n'as plus le goût de vivre,

Tu veux juste être a ses cotés,

Lui parler, l'enlacer et l'embrasser.

 

Tu n'y crois pas,

Mais il n'est plus là,

Tu ne veux plus de l'amour,

Tu veux simplement revenir au jour,

Où il t'a dit pour la première fois

Mary Gagnon

 

L'amour est un jeu,

il peut te consumer,

s'éteindre, se rallumer,

avoir plusieurs foyers.

 

Mais ne t'y trompe pas,

c'est toujours le premier pas,

un chemin caillouteux et délicat,

un mets de roi un mets de choix.

 

Les amours platonniques,

n'ont que faire des ironiques,

profondément ils font la nique,

à tous ses connards,

à toutes ces connasses,

cyniques, pudiques, merdiques.

 

octobre 2014

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Je t’aime pour toutes les femmes

Que je n’ai pas connues

Je t’aime pour tout le temps

Où je n’ai pas vécu

Pour l’odeur du grand large

Et l’odeur du pain chaud

Pour la neige qui fond

Pour les premières fleurs

Pour les animaux purs

Que l’homme n’effraie pas

Je t’aime pour aimer

Je t’aime pour toutes les femmes

Que je n’aime pas

 

Qui me reflète sinon toi-même

Je me vois si peu

Sans toi je ne vois rien

Qu’une étendue déserte

Entre autrefois et aujourd’hui

Il y a eu toutes ces morts

Que j’ai franchies

Sur de la paille

Je n’ai pas pu percer

Le mur de mon miroir

Il m’a fallu apprendre

Mot par mot la vie

Comme on oublie

 

Je t’aime pour ta sagesse

Qui n’est pas la mienne

Pour la santé je t’aime

Contre tout ce qui n’est qu’illusion

Pour ce cœur immortel

Que je ne détiens pas

Que tu crois être le doute

Et tu n’es que raison

Tu es le grand soleil

Qui me monte à la tête

Quand je suis sûr de moi

Quand je suis sûr de moi

 

Tu es le grand soleil

Qui me monte à la tête

Quand je suis sûr de moi

Quand je suis sûr de moi

 

Paul ÉLUARD

 

Magnifique poème d'Eluard...

Difficile de faire un choix dans ses oeuvres...:)

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Toi

 

Toi c’est un mot

Toi c’est une voix

Toi c’est tes yeux et c’est ma joie

 

Toi c’est si beau

Toi c’est pour moi

Toi c’est bien là et je n’y crois

 

Toi c’est soleil

Toi c’est printemps

Toi c’est merveille de chaque instant

 

Toi c’est présent

Toi c’est bonheur

Toi c’est arc-en-ciel dans mon coeur

 

Toi c’est distant…

Toi c’est changeant…

Toi c’est rêvant et esquivant…

 

Toi c’est pensant…

Toi c’est taisant…

Toi c’est tristesse qui me prend…

 

Toi c’est fini.

Fini ? Pourquoi ?

Toi c’est le vide dans mes bras…

 

Toi c’est mon soleil qui s’en va…

Et moi, je reste, pleurant tout bas.

 

Esther Granek

 

J'ai l'impression d'avoir lu ce texte...

De toutes façons, si lu, aimé...:)

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  • 2 weeks later...

Complémentarités

 

L'arbre a besoin d'orgueil

Pour recouvrer sa pudeur

La mer a besoin de convoitise

Pour se sentir bleue et immense

Le ciel a besoin d'imprécations

Pour atteindre sa transparence

L'homme a besoin d'espace

Pour mesurer ses droits

Rien ne sert

De dessiner sur le sable de la plage

Le visage aimé

Puisqu'à la vague d'après

Il n'y aura plus rien

Au-delà des mots

Avant tout alphabet

Régnait l'ordre du silence

 

Djamal Kharchi 2014

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HILAR

 

Complémentarités

 

L'arbre a besoin d'orgueil

Pour recouvrer sa pudeur

La mer a besoin de convoitise

Pour se sentir bleue et immense

Le ciel a besoin d'imprécations

Pour atteindre sa transparence

L'homme a besoin d'espace

Pour mesurer ses droits

Rien ne sert

De dessiner sur le sable de la plage

Le visage aimé

Puisqu'à la vague d'après

Il n'y aura plus rien

Au-delà des mots

Avant tout alphabet

Régnait l'ordre du silence

 

Djamal Kharchi 2014

 

Magnifique !!!

 

Merci pour cette offrande...:)

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  • 2 weeks later...

Hegoak

 

[YOUTUBE]HvJxSnYWdp0[/YOUTUBE]

 

Les ailes

 

Si je lui avais coupé les ailes.

Elle aurait été mienne

Elle ne serait pas partie

 

Si je lui avais coupé les ailes.

Elle aurait été mienne

Elle ne serait pas partie

 

Mais ainsi,

elle n'aurait plus été un oiseau

Mais ainsi,

elle n'aurait plus été un oiseau

 

Et moi, c'est l'oiseau que j'aimai

Et moi, et moi, c'est l'oiseau que j'aimai

 

Mais ainsi,

elle n'aurait plus été un oiseau

Mais ainsi,

elle n'aurait plus été un oiseau

 

Et moi, c'est l'oiseau que j'aimai

Et moi, et moi, c'est l'oiseau que j'aimai

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  • 3 weeks later...

Noces

 

...

Je, comprends ici ce qu'on appelle gloire : le droit d'aimer sans mesure. Il n'y a qu'un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de

femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer. Tout à l'heure, quand je me jetterai dans les absinthes pour me faire entrer leur parfum dans le corps, j'aurai conscience, contre tous les préjugés, d'accomplir une vérité qui est celle du soleil et sera aussi celle de ma mort. Dans un sens, c'est bien ma vie que je joue ici, une vie à goût de pierre chaude, pleine de soupirs de la mer et des cigales qui commencent à chanter maintenant. La brise est fraîche et le ciel bleu. J'aime cette vie avec abandon et veux en parler avec liberté : elle me donne l'orgueil de ma condition d'homme. Pourtant, on me l'a souvent dit : il n'y a pas de quoi être fier. Si, il y a de quoi : ce soleil, cette mer, mon coeur bondissant de jeunesse, mon corps au goût de sel et l'immense décor où la tendresse et la gloire se rencontrent dans le jaune et le bleu. C'est à conquérir cela qu'il me faut appliquer ma force et mes ressources. Tout ici me laisse intact, je n'abandonne rien de moi-même, je ne revêts aucun masque : il me suffit d'apprendre patiemment la difficile science de vivre qui vaut bien tout leur savoir-vivre.

 

Un peu avant midi, nous revenions par les ruines vers un petit café au bord du port. La tête retentissante des cymbales du soleil et des

couleurs, quelle fraîche bienvenue que celle de la salle pleine d'ombre, du grand verre de menthe verte et glacée ! Au-dehors, c'est la mer et

la route ardente de poussière. Assis devant la table, je tente de saisir entre mes cils battants l'éblouissement multicolore du ciel blanc de

chaleur. Le visage mouillé de sueur, mais le corps frais dans la légère toile qui nous habille, nous étalons tous l'heureuse lassitude d'un jour

de noces avec le monde.

 

...

 

122921IMG0978.jpg

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Salut HILAR

 

...

Je, comprends ici ce qu'on appelle gloire : le droit d'aimer sans mesure. Il n'y a qu'un seul amour dans ce monde. Étreindre un corps de

femme, c'est aussi retenir contre soi cette joie étrange qui descend du ciel vers la mer. Tout à l'heure, quand je me jetterai dans les absinthes pour me faire entrer leur parfum dans le corps, j'aurai conscience, contre tous les préjugés, d'accomplir une vérité qui est celle du soleil et sera aussi celle de ma mort. Dans un sens, c'est bien ma vie que je joue ici, une vie à goût de pierre chaude, pleine de soupirs de la mer et des cigales qui commencent à chanter maintenant. La brise est fraîche et le ciel bleu. J'aime cette vie avec abandon et veux en parler avec liberté : elle me donne l'orgueil de ma condition d'homme. Pourtant, on me l'a souvent dit : il n'y a pas de quoi être fier. Si, il y a de quoi : ce soleil, cette mer, mon coeur bondissant de jeunesse, mon corps au goût de sel et l'immense décor où la tendresse et la gloire se rencontrent dans le jaune et le bleu. C'est à conquérir cela qu'il me faut appliquer ma force et mes ressources. Tout ici me laisse intact, je n'abandonne rien de moi-même, je ne revêts aucun masque : il me suffit d'apprendre patiemment la difficile science de vivre qui vaut bien tout leur savoir-vivre.

 

Un peu avant midi, nous revenions par les ruines vers un petit café au bord du port. La tête retentissante des cymbales du soleil et des

couleurs, quelle fraîche bienvenue que celle de la salle pleine d'ombre, du grand verre de menthe verte et glacée ! Au-dehors, c'est la mer et

la route ardente de poussière. Assis devant la table, je tente de saisir entre mes cils battants l'éblouissement multicolore du ciel blanc de

chaleur. Le visage mouillé de sueur, mais le corps frais dans la légère toile qui nous habille, nous étalons tous l'heureuse lassitude d'un jour

de noces avec le monde.

 

...

 

122921IMG0978.jpg

 

Texte magnifique...

 

Tout ce qui touche à l'amour l'est...

 

Des mots comme des couteaux...

 

Des mots comme des étaux...

 

De la vie le poteau...

 

Merci merci HILAR...:)

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