Histoire vraie - Le destin d'une fille aveugle...

[Guest D. ESSERHANE]

D. Esserhane

 

 

C’est une histoire presque invraisemblable, singulière et combien touchante même, qui m’a été racontée par un septuagénaire au visage d’ange d’un village reculé de notre beau pays. C’est une histoire pas tout à fait comme les autres histoires qui ressemblent à ces bouts de contes qui finissent souvent par s’oublier d’eux mêmes au premier détour d’un chemin. C’est une histoire vraie qui se garde et qui se conserve inaltérée, qui résiste à l’oubli et aussi poids des ans.

 

C’est au cours de mes longues randonnées solitaires sur les routes désertes et sinueuses hantées par le murmure du vent et l'éternelle beauté des dunes que j’ai appris que la voie du bonheur pourrait effectivement se montrer toute seule. Qu'elle pourrait être au rendez-vous là où vous ne l’attendiez beaucoup plus le moins. C’est tout comme une annonce sans pareil qui s’annonce et frappe à votre porte même si vous étiez à un pas de l'abime ou devant une voie sans issue.

 

C’est tout comme ce don divin qui réduirait d’un coup magique vos fardeaux de malheurs et vos gros chagrins en poussière, sinon en vieux et lointains tourments de triste mémoire auxquels vous n’y penserez plus jamais plus tard.

 

 

Voilà. C’est l’histoire d’une jeune et ravissante jeune fille poussée au bout du désespoir, hantée par son immense chagrin et son grand malheur. Une jolie fille, pourtant si belle, mais extrêmement triste dés sa tendre enfance rondement consommée et dont le père, éternellement souffrant portait sur elle toute l’attention, mais visiblement, l’affliction du monde. Une affliction qui se comprend, mais qu’il ne veut partager ni avec ses voisins, ni avec les saints du village, sauf, avec le bon Dieu auquel, il adressait sans cesses ses prières avec une vive dévotion.

 

Et, en le ‘voyant’ prier intérieurement, sa fille se tortillait de douleur et pleurait à chaudes larmes, parce qu’elle était convaincue en son fort intérieur qu’il souffrait terriblement autant qu’elle souffrait à chaque fois qu’il implorait le divin de Ses Faveurs. Ce Divin invisible, mais présent sur lequel on pouvait compter dans les bons et comme dans les pires moments.

 

Et aux prières du vieillard qui espérait, sans faillir un instant, que sa fille sorte enfin des ténèbres et recouvre la vue qu’elle a perdue à ses douze ans….:confused:

[Guest D. ESSERHANE]

à suivre....

[Sissa 10]

à suivre....

 

On attend...