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Ce que je dirais à Boutef


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Moi, Boutef’, «Ma Ghadhnich !». C’est dit brutalement, frontalement, mais ça a au moins l’avantage d’être honnête et clairement énoncé. Je ne me suis pas apitoyé en voyant ces images d’un vieillard malade. Pour une raison toute simple : comment expliquer aux veuves, aux veufs et aux enfants de Boucebsi, Djaout, Belkhenchir, Aslaoui-Hammadi, aux parents des cinq enfants du tunnel de la mort de la résidence Al-Mithak et à tous les autres que j’ai finalement failli à mon serment ? Comment leur faire admettre que j’ai eu pitié de celui qui a gratifié de titres de noblesse les assassins de leurs maris, de leurs épouses, de leurs chérubins ? J’aurais peut-être eu de la pitié pour un homme âgé et malade, mais qui aurait reconnu sa faute, admis qu’il avait blessé les mémoires meurtries des victimes du terrorisme. Mais non ! Jamais il n’a demandé pardon. Juste pardon de l’acte hautement infâme de glorifier le boucher. Et d’ailleurs, avais-je seulement le droit de pardonner à leur place ? Comment avoir pitié aujourd’hui d’un homme qui a donné la troupe contre près de deux millions de manifestants algériens venus des régions kabyles et chaouies du pays dire pacifiquement leur colère, et sur lesquels ont été déversés insultes, coups de matraques et balles ? Comment éprouver de la pitié envers un homme qui a donné son feu vert à la répression du Printemps noir, faisant couler du sang de mes compatriotes sur les trottoirs d’une portion de mon Algérie ? Des Algériens ont tiré sur d’autres Algériens, et aujourd’hui, il faudrait que j’aie pitié de celui qui a dit «Allez-y ! Tirez !» ? Comment ressentir de la pitié envers un homme qui ne s’est jamais présenté devant les familles traumatisées pour dire toute sa solidarité présidentielle, préférant la réserver aux victimes blondes et occidentales d’attentats et de catastrophes plus ou moins naturelles ? Comment éprouver de la compassion envers un homme qui nous a de tout temps parlé en roulant de gros yeux, en nous zyeutant avec haine, en nous menaçant à tout bout de champ de repartir et de nous laisser là, en traitant une partie de nous de «nains», en prenant au collet nos universitaires et nos savants, en faisant mine de chercher dans la poche de son veston le mari d’une dame qui ne demandait qu’à faire le deuil de son compagnon ? Et puis, par-dessus tout, définitivement, peut-être faut-il que je réaffirme ce que j’ai eu à écrire, ici même, à plusieurs reprises : mon aversion profonde pour cette «tradition» supposée musulmane qui consiste à pardonner mécaniquement, systématiquement, le jour de l’Aïd ou d’une quelconque autre journée du calendrier religieux à celui qui vous a offensé tout le restant de l’année. Je ne me reconnais pas dans ce dogme hypocrite. Ce n’est pas là ma religion. Je ne peux ressentir aucune pitié pour celui qui a fait souffrir les miens, mon peuple. ça peut paraître démagogique, voire un brin désuet. Ou pis, inhumain. Non ! C’est juste un profond respect que j’éprouve pour la parole donnée au bord des tombes. Je ne peux être parjure aujourd’hui. Y a-t-il plus infâme qu’un parjure aux morts ? Comment pourrais-je, demain encore, croiser Leïla sans baisser les yeux au sol, si je pardonnais à cet homme-là ? Je ne peux fuir le regard de Farida. Je ne le puis ! Je ne le veux. Et je ne le voudrais jamais ! C’est dit ! Sans haine. Mais aussi sans aucune pitié ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

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objet : tab djnanek

 

Monsieur Bouteflika ,

 

tab djnanek ! (dixit vous-même) lol

 

Monsieur le président,

faites preuve de sagesse et renoncez ! faites-nous une sortie honorable ...

assurément que l’histoire reconnaîtra cela comme le geste d'un brave.

 

Dans l'attente d'une annonce de votre part allant dans ce sens recevez Monsieur le président mes salutations les meilleures.

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objet: ton temps est fini

 

monsieur le président ; votre place n'est plus a la tête de notre Algérie il est temps que tu te repose pour te préparé a l'autre vie et rattraper ce que tu a perdue avec ta famille si tu a une famille il ya beaucoup de compétences qui mérite d’êtres a votre place on est entrain de t' utilisé comme une marionnette pour advenir a leurs fins alors tu ne pourra rien donné au peuple et ce dernier a besoin de vivre honorablement et avoir ses droit.

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heu...en tant que contribuable et citoyen de mama frança, mal au portefeuille tu veux dire plutôt oui..:confused: :D nuance! raker et encore raker les soins de tonton boutef and co comme si c'était implacablement logique ça me lourde...! :D

 

T’inquiète pas pour ton portefeuilles!

 

Ta mama y veille au grain sur ses écus et même sur les tiens.

 

Connaissant son système de fonctionnement, les soins de Boutef et de sa nomenklatura sont payés rubis sur ongle … capital et surprimes indues comprises :D

 

Ceci dit, J’n’ai rien … dit :smartass:

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objet : tab djnanek

 

Monsieur Bouteflika ,

 

tab djnanek ! (dixit vous-même) lol

 

Monsieur le président,

faites preuve de sagesse et renoncez ! faites-nous une sortie honorable ...

assurément que l’histoire reconnaîtra cela comme le geste d'un brave.

 

Dans l'attente d'une annonce de votre part allant dans ce sens recevez Monsieur le président mes salutations les meilleures.

 

C'est pas mal dit ...

 

A transmettre au Présidence‎ :smartass:

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Moi, Boutef’, «Ma Ghadhnich !». C’est dit brutalement, frontalement, mais ça a au moins l’avantage d’être honnête et clairement énoncé. Je ne me suis pas apitoyé en voyant ces images d’un vieillard malade. Pour une raison toute simple : comment expliquer aux veuves, aux veufs et aux enfants de Boucebsi, Djaout, Belkhenchir, Aslaoui-Hammadi, aux parents des cinq enfants du tunnel de la mort de la résidence Al-Mithak et à tous les autres que j’ai finalement failli à mon serment ? Comment leur faire admettre que j’ai eu pitié de celui qui a gratifié de titres de noblesse les assassins de leurs maris, de leurs épouses, de leurs chérubins ? J’aurais peut-être eu de la pitié pour un homme âgé et malade, mais qui aurait reconnu sa faute, admis qu’il avait blessé les mémoires meurtries des victimes du terrorisme. Mais non ! Jamais il n’a demandé pardon. Juste pardon de l’acte hautement infâme de glorifier le boucher. Et d’ailleurs, avais-je seulement le droit de pardonner à leur place ? Comment avoir pitié aujourd’hui d’un homme qui a donné la troupe contre près de deux millions de manifestants algériens venus des régions kabyles et chaouies du pays dire pacifiquement leur colère, et sur lesquels ont été déversés insultes, coups de matraques et balles ? Comment éprouver de la pitié envers un homme qui a donné son feu vert à la répression du Printemps noir, faisant couler du sang de mes compatriotes sur les trottoirs d’une portion de mon Algérie ? Des Algériens ont tiré sur d’autres Algériens, et aujourd’hui, il faudrait que j’aie pitié de celui qui a dit «Allez-y ! Tirez !» ? Comment ressentir de la pitié envers un homme qui ne s’est jamais présenté devant les familles traumatisées pour dire toute sa solidarité présidentielle, préférant la réserver aux victimes blondes et occidentales d’attentats et de catastrophes plus ou moins naturelles ? Comment éprouver de la compassion envers un homme qui nous a de tout temps parlé en roulant de gros yeux, en nous zyeutant avec haine, en nous menaçant à tout bout de champ de repartir et de nous laisser là, en traitant une partie de nous de «nains», en prenant au collet nos universitaires et nos savants, en faisant mine de chercher dans la poche de son veston le mari d’une dame qui ne demandait qu’à faire le deuil de son compagnon ? Et puis, par-dessus tout, définitivement, peut-être faut-il que je réaffirme ce que j’ai eu à écrire, ici même, à plusieurs reprises : mon aversion profonde pour cette «tradition» supposée musulmane qui consiste à pardonner mécaniquement, systématiquement, le jour de l’Aïd ou d’une quelconque autre journée du calendrier religieux à celui qui vous a offensé tout le restant de l’année. Je ne me reconnais pas dans ce dogme hypocrite. Ce n’est pas là ma religion. Je ne peux ressentir aucune pitié pour celui qui a fait souffrir les miens, mon peuple. ça peut paraître démagogique, voire un brin désuet. Ou pis, inhumain. Non ! C’est juste un profond respect que j’éprouve pour la parole donnée au bord des tombes. Je ne peux être parjure aujourd’hui. Y a-t-il plus infâme qu’un parjure aux morts ? Comment pourrais-je, demain encore, croiser Leïla sans baisser les yeux au sol, si je pardonnais à cet homme-là ? Je ne peux fuir le regard de Farida. Je ne le puis ! Je ne le veux. Et je ne le voudrais jamais ! C’est dit ! Sans haine. Mais aussi sans aucune pitié ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

 

Belle rhétorique... un tantinet hors sujet :04:

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faut passer par la poste du DRS et se diriger vers le bon guichet... ! :(

j'ai pas de ma3rifa :(

 

C'est mÔa la poste, c'est mÔa le DRS et c'est encore tjrs mÔa le etc! etc ...

 

Tu m'donnes ta main, ton avant bras, ton bras et tout le reste, tu fermes les yeux et ...

pfiiit!... t'y v'là en face de notre bien aimé Boutef National :smartass:

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C'est mÔa la poste, c'est mÔa le DRS et c'est encore tjrs mÔa le etc! etc ...

 

Tu m'donnes ta main, ton avant bras, ton bras et tout le reste, tu fermes les yeux et ...

pfiiit!... t'y v'là en face de notre bien aimé Boutef National :smartass:

:mdr: c'est bon ! batelt.

 

et puis Bouteflika est assez grand pour comprendre tout seul qu'il est temps qu'il prenne sa retraite :mad:

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Bouteflika peut sortir par la grande porte, et comme il est écrit au premier post il a réalisé des choses, et dans son discours à Sétif il y'a deux ans il a bien dit Derna Derna, ok dert et dertou (en nombre pas obligatoirement en qualité)

 

mais maintenant c'est bon Tab Djnankoum, il faut qu'il sorte et laisser d'autres

S'il reste, ça ne sera guerre une stabilité pour le pays

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Bouteflika peut sortir par la grande porte, et comme il est écrit au premier post il a réalisé des choses, et dans son discours à Sétif il y'a deux ans il a bien dit Derna Derna, ok dert et dertou (en nombre pas obligatoirement en qualité)

 

mais maintenant c'est bon Tab Djnankoum, il faut qu'il sorte et laisser d'autres

S'il reste, ça ne sera guerre une stabilité pour le pays

 

Quelle grande porte ? Celle par laquelle il a change un article de la constitution, sans consulter le peuple, pour s'offrir une Presidence a vie ?

 

Il a realise quoi ? Transformer l'Algerie en l'un des pays les plus corrompus au monde ?

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y'aura ni porte grande ouverte ni portillon de service...

 

La sortie s'ra sur un porte char tiré par ce qui remplacerait 10 chevaux blancs, fleuri et avec tout le toutim qui va avec ou pas du tout.

 

"Hna ymout kaci" n'a jamais été autant d'actualité:mdr:

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Mais bien sûr que là où tu es/étais, dans ton havre de paix tjrs sous protection de big brother dans le cadre de son système échelon tu ne peux/pouvais imaginer par où étaient passés les algériens….

Des régions entières désertées par leurs habitants tant islamistes que laïques, une insécurité totale et générale, blackout à la mi-journée, des décharges jonchées de cadavres, la crainte d’être pris par ceux-ci pour un islamiste et par ceux-là pour un soutien au pouvoir, tout cela est bien sûr pire que d’être dans une guerre déclarée…

 

A mon navis, En 1994 et bien avant aussi, Boutef en politicien averti avait refusé les rennes du pouvoir parce que ce qui était attendu de lui était contraire à ses convictions et surtout à sa vision de sortie de crise… Zeroual en militaire, artilleur qui plus est, fonctionnant par la force et pour la force et croyant en la force seulement avait accepté une fonction pour laquelle il n’était pas préparé et surtout pas destiné… ses paires ont été content de le faire partir.

 

La maffia politico-financière n’avait jamais été aussi prospère….

 

Pour ce qui est de "ton Boutef"

A titre personnel, je te jure que j’ai plus de raisons de ne pas ménager Boutef que de tirer sur Zeroual…

Mais, il faut dire les choses comme elles l’étaient, comme elles sont….

 

Je passe sur " tes amis islamistes ".

Je suis musulman, seulement musulman et rien que musulman et je me considère faisant partie de la meilleure oumma qui fut donnée au monde :D

 

Le pétrole à 100$ !!!!!...

Punaise !

Pourtant Baraka ne rime pas avec Boutef…

mais faut croire qu’il en a le Boutef :04:

 

La "baraka" ?...On est tout pret pour le baise main !

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Si seulement il peut lire vos messages , en tous cas je pense qu'il va partir , il ne peut même pas parler alors gouverner ...!

 

Le silence est d'or dit on...Mais dans notre cas, comment peut on le qualifie "muet et signigicatif"...'je reviens pour un 4e mandat et je vous expliquerais'

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