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Boycott: Israël craint de payer le prix de la colonisation


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Israël craint de payer le prix de la colonisation

Le gouvernement et les milieux d'affaires israéliens tentent de trouver une parade à la campagne internationale de boycott de la colonisation.

"20 Minute" 1.02.2014

 

 

Sur ce sujet

 

Israël: Un fonds de pension se retire à cause des colonies

Proche-orient: Israël rayé de la carte par un éditeur américain

Jérusalem: Israel veut démolir la propriété, l'Eglise conteste

 

 

 

La montée en puissance du boycott s'est traduite jeudi par l'abandon par la star américaine Scarlett Johansson, sous pression, de son statut d'ambassadrice pour l'ONG britannique Oxfam, jugé «incompatible» avec sa promotion de l'entreprise israélienne SodaStream, implantée en territoire palestinien occupé.

 

Le quotidien israélien «Haaretz» rapporte que le gouvernement, très divisé sur cette question, doit tenir une réunion extraordinaire la semaine prochaine.

 

Le «Yediot Aharonot», principal journal israélien, publie vendredi un encadré énumérant une dizaine de compagnies publiques et privées ayant récemment rompu avec des sociétés israéliennes en raison de leur implication dans la colonisation.

 

Le ministre israélien des Finances Yaïr Lapid a prévenu cette semaine que le pire serait à venir en cas d'échec des négociations de paix avec les Palestiniens, révélant les conclusions d'un rapport de ses services sur les conséquences d'un boycottage partiel de l'UE, qui représente un tiers des échanges d'Israël.

 

Des milliers d'emplois supprimés

 

Selon cette étude, «les exportations reculeraient de près de 20 milliards de shekels par an (4,2 milliards d'euros) et le PIB d'environ 11 milliards de shekels par an», a indiqué M. Lapid. Il a ajouté que «9800 employés seraient licenciés immédiatement».

 

«Nous sommes à un moment charnière du boycott, nous devons agir d'urgence», a-t-il plaidé. Il a évoqué le précédent du régime d'apartheid en Afrique du Sud.

 

Le ministre des Relations internationales et des Affaires stratégiques Youval Steinitz, officiellement chargé de la lutte contre le mouvement de «boycott, désinvestissement, sanctions» (BDS) a en revanche assuré qu'«Israël avait les instruments pour empêcher un boycott».

 

Une centaine d'hommes d'affaires israéliens ont récemment pressé le premier ministre Benyamin Netanyahou de saisir l'occasion des efforts américains pour conclure la paix avec les Palestiniens, certains s'alarmant de la progression du boycottage.

 

Plusieurs sociétés ont discrètement rapatrié en Israël leurs activités controversées en Cisjordanie, mais cette tendance reste limitée pour le moment, selon les médias israéliens.

 

Avantages fiscaux

 

Dans un rapport sur SodaStream datant de 2011, juste après l'introduction de l'entreprise sur la Bourse américaine, l'ONG Who Profits The Israeli Occupation Industry (Qui profite de l'industrie d'occupation israélienne) souligne les nombreux avantages financiers, notamment fiscaux, accordés à la production dans les colonies.

 

Intitulé «un cas d'école pour l'activité des entreprises dans les colonies israéliennes», ce document cite une interview du fondateur de Sodastream, Peter Wiseburgh. Ce dernier explique le choix en 1996 du site de Mishor Adoumim, en Cisjordanie occupée, pour sa principale usine, par le fait qu'il s'agissait «d'une bonne affaire, pas d'un acte politique».

 

La demande d'enregistrement de la société auprès des autorités boursières américaines reconnaît d'ailleurs les risques de boycott et de «publicité négative» dus à cette localisation, mais explique qu'un déménagement entraînerait des coûts et «réduirait certains des avantages fiscaux dont nous bénéficions actuellement».

 

L'organisation humanitaire juive B'nai Brith a apporté vendredi son soutien à Scarlett Johansson, diffusant une lettre de ses dirigeants qui saluent sa «défense de la coopération économique entre Israël et les Palestiniens».

Antisémitisme dénoncé

 

Comme le Congrès juif mondial, qui a accusé Oxfam de «s'aligner sur le mouvement dénué de morale et antisémite BDS», le B'nai Brith dénonce une «campagne malveillante, animée par l'antisémitisme et visant à diaboliser et délégitimer l'Etat juif».

 

Mais l'historien israélien Zeev Sternhell, spécialiste du fascisme européen, estime dans «Haaretz» que «ce n'est pas l'antisémitisme qui motive le boycott des colonies qui se développe en Europe. Le boycott est avant tout une forme de soulèvement contre le colonialisme et l'apartheid qui dominent les Territoires» palestiniens.

 

«Cette opinion est partagée par des gens de tout le spectre politique, y compris ceux qui méprisent l'antisémitisme et soutiennent totalement Israël», souligne-t-il. Il considère que «piétiner les droits des Palestiniens au nom de notre droit exclusif à la terre (...) risque d'aboutir à un ostracisme international d'Israël, et si cela se produit, ce ne sera pas de l'antisémitisme».

 

(ats)

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Israël craint de payer le prix de la colonisation

Le gouvernement et les milieux d'affaires israéliens tentent de trouver une parade à la campagne internationale de boycott de la colonisation.

"20 Minute" 1.02.2014

 

 

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La montée en puissance du boycott s'est traduite jeudi par l'abandon par la star américaine Scarlett Johansson, sous pression, de son statut d'ambassadrice pour l'ONG britannique Oxfam, jugé «incompatible» avec sa promotion de l'entreprise israélienne SodaStream, implantée en territoire palestinien occupé.

 

Le quotidien israélien «Haaretz» rapporte que le gouvernement, très divisé sur cette question, doit tenir une réunion extraordinaire la semaine prochaine.

 

Le «Yediot Aharonot», principal journal israélien, publie vendredi un encadré énumérant une dizaine de compagnies publiques et privées ayant récemment rompu avec des sociétés israéliennes en raison de leur implication dans la colonisation.

 

Le ministre israélien des Finances Yaïr Lapid a prévenu cette semaine que le pire serait à venir en cas d'échec des négociations de paix avec les Palestiniens, révélant les conclusions d'un rapport de ses services sur les conséquences d'un boycottage partiel de l'UE, qui représente un tiers des échanges d'Israël.

 

Des milliers d'emplois supprimés

 

Selon cette étude, «les exportations reculeraient de près de 20 milliards de shekels par an (4,2 milliards d'euros) et le PIB d'environ 11 milliards de shekels par an», a indiqué M. Lapid. Il a ajouté que «9800 employés seraient licenciés immédiatement».

 

«Nous sommes à un moment charnière du boycott, nous devons agir d'urgence», a-t-il plaidé. Il a évoqué le précédent du régime d'apartheid en Afrique du Sud.

 

Le ministre des Relations internationales et des Affaires stratégiques Youval Steinitz, officiellement chargé de la lutte contre le mouvement de «boycott, désinvestissement, sanctions» (BDS) a en revanche assuré qu'«Israël avait les instruments pour empêcher un boycott».

 

Une centaine d'hommes d'affaires israéliens ont récemment pressé le premier ministre Benyamin Netanyahou de saisir l'occasion des efforts américains pour conclure la paix avec les Palestiniens, certains s'alarmant de la progression du boycottage.

 

Plusieurs sociétés ont discrètement rapatrié en Israël leurs activités controversées en Cisjordanie, mais cette tendance reste limitée pour le moment, selon les médias israéliens.

 

Avantages fiscaux

 

Dans un rapport sur SodaStream datant de 2011, juste après l'introduction de l'entreprise sur la Bourse américaine, l'ONG Who Profits The Israeli Occupation Industry (Qui profite de l'industrie d'occupation israélienne) souligne les nombreux avantages financiers, notamment fiscaux, accordés à la production dans les colonies.

 

Intitulé «un cas d'école pour l'activité des entreprises dans les colonies israéliennes», ce document cite une interview du fondateur de Sodastream, Peter Wiseburgh. Ce dernier explique le choix en 1996 du site de Mishor Adoumim, en Cisjordanie occupée, pour sa principale usine, par le fait qu'il s'agissait «d'une bonne affaire, pas d'un acte politique».

 

La demande d'enregistrement de la société auprès des autorités boursières américaines reconnaît d'ailleurs les risques de boycott et de «publicité négative» dus à cette localisation, mais explique qu'un déménagement entraînerait des coûts et «réduirait certains des avantages fiscaux dont nous bénéficions actuellement».

 

L'organisation humanitaire juive B'nai Brith a apporté vendredi son soutien à Scarlett Johansson, diffusant une lettre de ses dirigeants qui saluent sa «défense de la coopération économique entre Israël et les Palestiniens».

Antisémitisme dénoncé

 

Comme le Congrès juif mondial, qui a accusé Oxfam de «s'aligner sur le mouvement dénué de morale et antisémite BDS», le B'nai Brith dénonce une «campagne malveillante, animée par l'antisémitisme et visant à diaboliser et délégitimer l'Etat juif».

 

Mais l'historien israélien Zeev Sternhell, spécialiste du fascisme européen, estime dans «Haaretz» que «ce n'est pas l'antisémitisme qui motive le boycott des colonies qui se développe en Europe. Le boycott est avant tout une forme de soulèvement contre le colonialisme et l'apartheid qui dominent les Territoires» palestiniens.

 

«Cette opinion est partagée par des gens de tout le spectre politique, y compris ceux qui méprisent l'antisémitisme et soutiennent totalement Israël», souligne-t-il. Il considère que «piétiner les droits des Palestiniens au nom de notre droit exclusif à la terre (...) risque d'aboutir à un ostracisme international d'Israël, et si cela se produit, ce ne sera pas de l'antisémitisme».

 

(ats)

 

 

 

Face à un Israel super puissant, c'est la seule démarche , à mon avis, qui pourra aboutir. Et que le hamas cesse de lancer ces pétards mouillés donnant ainsi à Israel l'occasion de les bombarder et les discriditer au niveau mondial!

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Face à un Israel super puissant, c'est la seule démarche , à mon avis, qui pourra aboutir. Et que le hamas cesse de lancer ces pétards mouillés donnant ainsi à Israel l'occasion de les bombarder et les discriditer au niveau mondial!

 

Bah, ces "pétards mouillés" ont obligé le gvt à consentir des crédits importants pour le système de défense anti-roquettes "Iron dome".

C'est autant de fonds en moins pour les civils israéliens et c'est donc autant de possibilité de manifs contre la mal vie.

 

A chacun son combat.

 

Le nôtre est:

- le boycott (BDS France | Boycott - Désinvestissement - Sanctions),

- d'apprendre à nos jeunes l'expulsion de 800 000 Palestiniens en 1948.

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Encore une victoire de BDS !

 

Denmark's largest bank blacklists Israel's Hapoalim over settlement construction - Diplomacy and Defense Israel News | Haaretz

Denmark's largest bank blacklists Israel's Hapoalim over settlement construction - Diplomacy and...

haaretz.com

Danske Bank states Bank Hapoalim is acting against the rules of international humanitarian law; bank already pulled investments from two Israeli firms.

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Bah, ces "pétards mouillés" ont obligé le gvt à consentir des crédits importants pour le système de défense anti-roquettes "Iron dome".

C'est autant de fonds en moins pour les civils israéliens et c'est donc autant de possibilité de manifs contre la mal vie.

 

A chacun son combat.

 

Le nôtre est:

- le boycott (BDS France | Boycott - Désinvestissement - Sanctions),

- d'apprendre à nos jeunes l'expulsion de 800 000 Palestiniens en 1948.

 

Ils ont surtout permis a Israel de gagner du temps, d'elagir les colonies, sans compter les destructions massives des biens des palestiens et le nombre de mots!

A cela s'ajoute la confirmation au niveau internationale de la taxation d'office de terrosistes des palestiniens! fais ton bilan en ton ame et conscience!

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Israël, le petit boycott qui monte, qui monte...

Par Emmanuel Riondé| 5 février 2014

soda-e0b15.jpg

 

Divers événements survenus ces derniers temps indiquent que le boycott d’Israël commence à gagner du terrain. Dans les esprits mais aussi en pratique. Ce qui inquiète Tel Aviv au plus haut point...

 

La passe d’armes en dit long sur la nervosité qui habite les dirigeants israéliens. Lors d’une Conférence sur la sécurité qui s’est tenue samedi 1er février à Munich, le secrétaire d’État américain John Kerry a, au détour d’une longue intervention, prononcé ces quelques phrases : « (...) pour Israël, il y a une campagne de déligitimation qui s’intensifie et prend de l’ampleur. Les gens y sont sensibles. On parle de boycott et d’autres choses de ce type. Allons-nous vers une amélioration avec tout ça ? »

 

Inutile de préciser que rien, dans sa tirade, ne laisse entendre que les États-Unis approuvent cette campagne. Au contraire, John Kerry, qui s’efforce de relancer les négociations entre les deux parties depuis des mois, voulait sonner l’alarme à l’intention de ses amis de Tel Aviv. Il a notamment souligné que le statu quo actuel lui paraissait « intenable et illusoire ». Mais le simple emploi du terme "boycott" a suffit à provoquer l’ire des ministres israéliens. Pour l’un d’entre eux, John Kerry s’est tout simplement montré « offensif, déloyal et insupportable » [1].

Mobilisation universitaire

 

Il est vrai que certains événements survenus ces derniers mois et dernières semaines sont de nature à faire monter la tension au sein de la coalition droite-extrême-droite qui dirige le pays. En décembre, l’American Studies Association (ASA), syndicat d’universitaires et de chercheurs aux États-Unis adoptait une résolution appelant au boycott académique d’Israël. 66% de votes pour. Bien que cela ne concerne qu’une minorité du monde universitaire nord-américain, cette position émane de l’une des organisations importantes de ce milieu. Et d’autant plus remarquée que même au temps de l’apartheid en Afrique du Sud, l’ASA ne s’était pas montrée aussi ferme [2].

 

Cette annonce est arrivée quelque mois après que l’Union européenne a publié une directive, en juillet dernier, qui rend inéligible aux financements européens toute entité israélienne – entreprise, université, laboratoire de recherche, association – implantée et opérant dans une colonie de Cisjordanie ou à Jérusalem-Est. Et ce à partir du 1er janvier 2014. Une clarification a minima si l’on s’en tient au seul droit international, mais qui n’a pas du tout plu aux autorités israéliennes. Dans la lignée, la plus importante banque danoise, Danske Bank, a décidé de ne plus collaborer avec la banque israélienne Hapoalim en raison de son implication dans le financement de construction de colonies. L’annonce en a été faite ce week-end [3].

"Boycott désinvestissement sanction"

 

Autant d’initiatives – académiques, institutionnelles ou privées – qui visent à se démarquer, sinon à la dénoncer explicitement, de la colonisation israélienne. Elles doivent être mises en relation avec la campagne Boycott désinvestissement sanction (BDS) qui, elle, appelle à un boycott global d’Israël. Cette campagne civile de dimension internationale a été lancée en juillet 2005 par des individus et des organisations issus de la société palestinienne s’inspirant des méthodes utilisées pour faire vaciller l’apartheid sud-africain dans les années 80.

 

« Nous, représentants de la société civile palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les hommes et femmes de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d’investissements contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’apartheid. (...) Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos États respectifs afin qu’ils appliquent des embargos et des sanctions contre Israël. Ces mesures de sanction non violentes devraient être maintenues jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international », peut-on lire dans l’appel palestinien produit un an après l’avis de la Cour de justice internationale de la Haye qui, le 9 juillet 2004, avait déclaré le tracé du mur illégal et demandé à Israël de mettre fin à sa construction.

 

Depuis son lancement, cette campagne, comme l’a constaté Kerry sans la nommer, gagne du terrain. Face au refus persistant d’Israël de mettre fin à l’occupation et de s’engager clairement dans la voie d’une résolution juste du conflit et face au renoncement de l’ensemble des puissances étrangères (États-Unis et UE en premier lieu) à simplement faire appliquer le Droit international, BDS apparaît de fait et de plus en plus comme un levier pertinent pour peser sur le cours des choses.

Scarlett Johanson fait des bulles

 

Cela s’est confirmé ces dernier jours au festival de BD d’Angoulême. Plus d’une soixantaine de dessinateurs – dont les Français Siné et Jacques Tardi et l’Américain Joe Sacco – y ont en effet signé une lettre pour demander aux organisateurs de mettre fin au partenariat du festival avec Sodastream, "la boisson officielle du festival". Sodastream est une entreprise israélienne de produits de gazéification dont l’une des usines principales est installée dans la colonie de Maale Adoumim. Située dans le prolongement de Jérusalem-Est et susceptible, si elle s’étend encore, de finir par couper en deux la bande de territoire, Maale Adoumim est une pièce centrale du dispositif israélien d’annexion de la Cisjordanie.

 

Un aspect des choses qui semble avoir échappé à Scarlett Johanson. La star hollywoodienne est soumise à un feu nourri de critiques ces derniers jours. Associée à une campagne de publicité pour Sodastream, elle est depuis fin janvier interpellée de toute part dans les médias et sur les réseaux sociaux. L’ONG britannique OXFAM dont elle était une ambassadrice lui a rappelé qu’elle s’opposait « à toute forme de commerce avec les colonies israéliennes ». Mais l’actrice a maintenu son contrat avec Sodastream, brandissant une rhétorique qui en dit long sur sa connaissance du sujet : « Je suis partisane d’une coopération économique et sociale entre Israéliens et Palestiniens. SodaStream est une entreprise engagée pour l’environnement. Elle construit un pont pour la paix entre Israël et la Palestine (...) » [4]

« Grandes attentes »

 

Dans un courrier adressé aux organisateurs du festival d’Angoulême, le juriste François Dubuissson rappelle que « SodaStream est l’une des sociétés à être tout particulièrement mise en cause pour la contribution de ses activités à la politique d’occupation et de colonisation mise en œuvre par le gouvernement israélien » [5]

 

De fait, le discours de Scarlett Johanson est en décalage complet avec la réalité de la situation sur le terrain. Et il est archétypal de cette vision hypocrite d’une paix dont il suffit d’évoquer la construction (ici l’actrice nous sert un « pont », pour changer du « processus ») pour échapper à ses responsabilités. Cela est de moins en moins supporté. Lors de son intervention à Munich, John Kerry a d’ailleurs rappelé que les attentes restent grandes concernant la question palestinienne : « Partout où je me rends dans le monde – je vous le promets, sans exagération, au Proche-Orient, en Afrique, en Amérique latine – l’une des premières questions venant de la bouche d’un ministre des Affaires étrangères, Premier ministre ou président est, "Ne pouvez-vous rien faire pour mettre fin à ce conflit entre Palestinien et Israeliens ?" »

 

On sait quelle est la réponse de Kerry, Obama, Fabius, Hollande et consorts à cette impatience. À ce « non, nous ne pouvons rien » des plus « hauts dirigeants » de la planète, la campagne de boycott oppose qu’il est possible d’agir. Les responsables israéliens qui la voient de plus en plus s’imposer dans le paysage international comme un recours efficace l’ont bien compris. Ils s’en inquiètent désormais ouvertement. Au point que Benyamin Netanyahou devrait convoquer très prochainement une réunion de son équipe à ce sujet [6].

 

Le boycott et BDS expliqués par le cinéaste Eyal Sivan :

 

Notes

 

[1] Sur Mondoweiss : « Netanyahu and ministers lash out at ‘insufferable’ Kerry for mentioning ‘boycotts’ »

 

[2] Sur France24 : « Des universitaires américains boycottent Israël »

 

[3] Sur Haaretz : « Denmark’s largest bank blacklists Israel’s Hapoalim over settlement construction »

 

[4] Sur le site de BDS : « Publicité : les bulles israéliennes de Scarlett Johanson font polémique »

 

[5] Sur le site de BDS : « Sodastream : Lettre de François Dubuisson, professeur de droit aux organisateurs du Festival de BD »

 

[6] Sur Lemonde.fr : « La campagne de boycottage des colonies crée des remous entre Washington et Israël »

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boycotter des dattes c'est facile....................... boycotter intel core duo c'est autre chose.......................................... alors tout ça fait bien rire..................................... si vous croyez sérieusement que c'est possible de boycotter réellement toute l'économie israélienne je crois que vous êtes pas dans la réalité du marché........................................... et je dis même pas ça pour défendre ces youppins qui remercient chaque matin leur dieu de pas être une femme..............................

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  • 3 weeks later...
Ça s'appelle l'actualité liée au proche-orient. Maintenant si tu es lassé de trouver des sujets traitant de près ou de loin du proche-orient dans le forum tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.:rolleyes:

 

Franchement, entre nous, avec toutes les résolutions de l'ONU et cela remonte a très loin, aucune n'a abouti et tu crois que ce boycott sert à quelle chose.

 

c'est pour endormir le monde arabe qui n'est déjà pas très réactif à ce qui se passe près de chez eux alors hein!!!!!!

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Franchement, entre nous, avec toutes les résolutions de l'ONU et cela remonte a très loin, aucune n'a abouti et tu crois que ce boycott sert à quelle chose.

 

c'est pour endormir le monde arabe qui n'est déjà pas très réactif à ce qui se passe près de chez eux alors hein!!!!!!

 

 

Heureusement que tu es là pour nous reveiller:04:

 

2014 est une année dangeureuse pour les nazisionistes

Israel va passé d'un etat democratique (ce qu'ils ont essayé de nous vendre depuis 50 ans)à un etat d(Appartheide

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Ça s'appelle l'actualité liée au proche-orient. Maintenant si tu es lassé de trouver des sujets traitant de près ou de loin du proche-orient dans le forum tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même.:rolleyes:

 

Les sionistes aiment aussi cette position de victimes comme quoi les arabo musulmans leurs veulent du mal, mais en réalité c'est eux les agresseurs et à chaque fois l'onu veut les punir, les states placent leurs veto, donc finalement le nouvel ordre mondial est une blague, c'est les riches qui veulent dominer, mais je pense que leurs populations esclaves va tot ou tard se révolter contre eux, partout, en france, en angleterre, en amérique, le peuple se révoltera car il a marre de ses dirigents

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Heureusement que tu es là pour nous reveiller:04:

 

2014 est une année dangeureuse pour les nazisionistes

Israel va passé d'un etat democratique (ce qu'ils ont essayé de nous vendre depuis 50 ans)à un etat d(Appartheid

 

y a des gens mieux que moi pour le faire le Hezbollah, la fuite en avant des israéliens.

 

D'ailleurs ce sont les seuls qui ont réussi pendant que les bourrins hi han"les nôtres" volent leur peuple nos généraux a coup de millions d euros, .. ils n'ont besoin ni de moi ni de toi., le Hezbollah sait le faire.

 

L apartheid.. comme si ça vient de sortir, elle existe depuis la création

d Israël.

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y a des gens mieux que moi pour le faire le Hezbollah, la fuite en avant des israéliens.

 

D'ailleurs ce sont les seuls qui ont réussi pendant que les bourrins hi han"les nôtres" volent leur peuple nos généraux a coup de millions d euros, .. ils n'ont besoin ni de moi ni de toi., le Hezbollah sait le faire.

 

L apartheid.. comme si ça vient de sortir, elle existe depuis la création

d Israël.

 

A cause du Hezbollah, ils en veulent à la Syrie et veulent la briser à tout prix

Car le Hezbollah menace tout le temps Zionistan et reçoit de l'aide de l'Iran et de la syrie en passant par la syrie, ils veulent donc casser ce croissant chiite qui résiste et placer des salafo wahhabiste qui sont des vendus à eux

 

2014, est une années ou les sionistes voudront s'imposer à tout prix, mais pas sans risque

Le printemps arabe presque à sa fin, beaucoup en voudront à sionistan...

Beaucoup de voix vond se lever à mon avis et de plus en plus pour liberer la palestine...

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A cause du Hezbollah, ils en veulent à la Syrie et veulent la briser à tout prix

Car le Hezbollah menace tout le temps Zionistan et reçoit de l'aide de l'Iran et de la syrie en passant par la syrie, ils veulent donc casser ce croissant chiite qui résiste et placer des salafo wahhabiste qui sont des vendus à eux

 

2014, est une années ou les sionistes voudront s'imposer à tout prix, mais pas sans risque

Le printemps arabe presque à sa fin, beaucoup en voudront à sionistan...

Beaucoup de voix vond se lever à mon avis et de plus en plus pour liberer la palestine...

 

tt a fait d accord avec toi

 

vive la Palestine .tous c est pays du golf Qatar Koweït etc tous des vendu

 

découpage territorial.qui n existe même pas.. l apartheid en plus moderne a fait sont apparition par les anglais américain et compagnie il sont magicien eux pour leur intérêt... pendant nos généraux

en Algérie ce shoote a coup million d euros sur le peuple algérien

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Le général major Larbi Belkheir:

 

Il possède plusieurs comptes bancaires dans une banque à Genève en Suisse qui est le Crédit Lyonnais; ces comptes sont en gestion privée.

 

Parmi ces comptes, les deux premiers ont été ouverts par Belkhier en personne durant l'année 1988 à la dite banque située à la place Bel- Air, Genève1204; l'un nominatif Larbi Belkheir dont le numéro est: 104088 C, dans lequel il a fait un premier versement à l'ouverture, d'un montant de 1.220.000 dollars, c'est un compte dépôt rémunéré.

Il a, à plusieurs reprises, utilisé la ligne directe de la présidence de la république pour donner les directives à son gestionnaire qui répond au nom de Dominique Stocker ; le téléphone est le n° 41227056666 ; l'enregistrement des conversations par le groupement contrôle réseau (GCR), organe d'écoute qui dépend du département du renseignement et la sécurité à l'appui.

 

Son deuxième compte bancaire est un compte numéroté: 5039500321288 qui renferme plusieurs dizaines de millions de dollars issus de diverses transactions avec des firmes étrangères et de commissions de marché.

 

Il a un autre Compte au Luxembourg qui est aussi en gestion privé. Ce compte est géré par un certain Pascal Gurndrich, téléphone: 352476831300.

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