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Multiculturalisme

 

MULTICULTURALISME ET DROITS DE GHETTOS

Dans la perspective du vote pour se faire du capital politique, devenir populaire et se hisser au pouvoir, on peut accorder des droits fantasmagoriques de ghetto n’ayant nulle vertu autre que créer des discriminations alors qu’on veut combattre la discrimination. Le droit de ghetto est l’utilisation de la discrimination légale pour résoudre la discrimination. Absurdité! On ne peut discriminer pour combattre la discrimination. Cela ne marchera jamais. Car c’est l’adoption involontaire de la loi «œil pour œil, mal pour mal», une source constante de violence. C’est envenimer l’abcès!

Parce que des gens de la société d’accueil forment d’abord leur propre ghetto raciste qui discrimine les immigrants qui viennent de s’y établir et sont refoulés par le fait même dans l’angle mort de la société pour former leurs ghettos à leur tour, tant pour survivre que pour se différencier ou mieux se diviser, que la discrimination se perpétue. C’est une réaction naturelle des immigrants à former des ghettos pour contrer le grand ghetto de la société d’accueil. Ghettos dans le ghetto, États dans l’État, imperium in imperio.

 

Et si au lieu de chercher à renverser le grand ghetto de la société, on accorde aux immigrants des droits de ghettos pour vivre à la périphérie ou de l’angle mort, la discrimination ne finira jamais. Puisque les états de ghettos dans le ghetto qui se forment, conduiront directement dans le futur à ce qu’ils ont toujours conduit, soit l’État naturel de «l’homo homini lupus» qui nécessite l’intervention d’un État puissant ou monstrueux que «Hobbes appelle Léviathan» pour soumettre les belligérants et rétablir l’ordre. Ce n’est pas le droit de vivre dans des ghettos accordés aux immigrants qui va porter les gens racistes de la société d’accueil à changer leurs attitudes racistes.

 

La solution au problème de la discrimination ne réside pas dans la division qu’amènent les ghettos, mais dans le vouloir vivre ensemble qui passera par le partage, le dialogue, l’échange, entre la société d’accueil et les immigrants dans le respect mutuel et la dignité de tous. Sans que l’immigrant n’ait pas besoin de se fondre(identités) dans la société d’accueil ni celle-ci de sacrifier son identité pour honorer les identités des immigrants.

 

Comme on choisit de vivre dans une société hédoniste épicurienne adorant le présent dans un égoïsme à faire peur consacrant le fantasme roulant aux ailes du hasard on fuit le passé et la sagesse de l’histoire par peur de la tradition mythique, on fuit le futur et la sagesse philosophique par peur de la spéculation futuriste fantaisiste religieuse. Alors on arrive même à oublier le sens historique du concept de l’humanité consacrant les droits humains tant au niveau collectif qu’individuel qui se modèle sur le principe de « l’Un et le Multiple». Prenons l’exemple de l’empreinte et du génome. L’empreinte incarne l’individuel, les identités, le multiple alors que le génome humain incarne l’Un, le collectif, l’humanité. L’empreinte rend chaque personne différente ou distincte, en même temps qu’elle unit ou rassemble les individus. Car l’empreinte est inscrite dans le génome à la manière que des milliards d’individus différents font partie d’une même humanité par opposition à la faune et au flore formant ensemble le monde des vivants. L’empreinte nous distingue tout en nous réunissant en une même humanité tout en nous différenciant de la bête. Donc si chaque humain possède une empreinte, donc nous sommes pareille, nous sommes égaux, nous sommes humains. L’empreinte différencie sans diviser mais unit. Ce qui nous distingue nous unit.

L’individu et l’État se trouve dans la même logique de l’Un et le multiple. Tant que le génome et l’empreinte coexistent ensemble, tant que l’État et les individus coexistent ensemble, tant que le collectif et l’individuel coexistent ensemble, les identités ethniques coexisteront avec les valeurs collectives de la société globale. Quand nous réalisons que l’Homme comprend les hommes, que les hommes forment une même humanité tout en étant distincts, l’esprit dans sa recherche ira dans cette direction, la lumière surgira, la solution pointera, donc sera possible le règne du dialogue, du partage, d’échange, de communication entre société d’accueil et immigrants dans le respect mutuel et la dignité de tous. Quand chacun devient conscient de cette réalité dialectique, il sera prêt pour le dialogue et pour accepter l’autre en l’accueillant comme frère.

C’est parce que même que groupe a une identité distincte que nous nous ressemblons. Autrement dit, l’identité n’est pas une cause de division mais d’union ou d’unité. Distinction ou différence n’est pas synonyme de division, de se regrouper en ghettos. Ce qui voit dans l’identité un motif de se diviser, de se séparer des autres ou de la société, a mal interprété la réalité sociale, humaine ou politique ou biologique.

Dans la consécration du droit fantasmagorique pour créer des ghettos, on peut s’amuser de jouer au jeu de la division en tirant des boulets les uns sur les autres, en s’accusant mutuellement de diable, mais ce n’est pas le problème de la discrimination qui va être résolu. Le multiculturalisme consacrant l’accommodement raisonnable des groupes radicaux vivant dans leurs ghettos suit la logique du multiple. Où est l’Un. Cette logique tue l’Un, l’État, le collectif, l’humanité, le génome pour honorer le multiple, donc le fantasme et le dictat des individus. Comme quoi l’individu existe, mais l’État n’existe pas. Au nom de quoi on reconnait le fantasme des individus qui veulent se séparer du reste de la société pour s’enfermer dans une caverne ténébreuse pacifique ou belliqueuse? Pas de réponse! Donc le multiculuralisme veut l’empreinte sans le génome. Imperium in imperio.

Au nom de l’humanité fuyons les extrêmes, confions nous à l’harmonie des choses, à l’équilibre de la balance, sans cautionner à longtemps terme ni dictature ni anarchie. L’État sans la reconnaissance du droit de l’individu est une dictature, l’individu sans la reconnaissance d’un État central est une anarchie.

Je ne crois pas ni dans la dictature de la société d’accueil ni dans l’anarchie des ghettos des immigrants. En tant que membre distinct d’une même humanité, il faut qu’on se parle, qu’on dialogue, qu’on partage. Pour dialogue il faut une base, Humanité!

Celui qui refuse tout dialogue ne peut avoir droit. Le religieux mâle qui refuse d’être servi par une femelle est indigne d’avoir droit. La religieuse qui refuse d’être servie par un mâle est indigne d’avoir des droits. Le raciste qui refuse d’être servi par un noir est indigne d’avoir droit. Ce qui forme l’humanité ce sont les races sans acceptions de couleurs, les sexes. Dans le miroir de l’humanité je vois la femme, l’homme, le jaune, le rouge, le blanc le noir. Ô combien absurde de vouloir combattre la discrimination en accordant des droits qui discriminent sous prétexte de liberté individuelle ou religieuse. Monstrueux mensonge!

edpoete@yahoo.ca

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