Gendarme contre journaliste

[Guest D. ESSERHANE]

Ikram, une entorse, quelques bleus et le cœur déchiré

 

Ikram Ghioua, vous connaissez ? Et bien, c’est une journaliste du quotidien l’Expression. Elle a été dépêchée dernièrement par son Journal à Oum el Bouaghi pour nous éclairer, un peu plus, sur le fâcheux incident qui a couté la vie à nos bidasses à la suite de leur crash d’avion survenu le 11 février courant, sur les hauteurs de Djebel Fertas. Ikram ne savait qu’elle allait butter droit vers un autre malheur, car de prime à bord, un responsable et pas des moindres, puisqu’il s’agirait d’un commandant de la gendarmerie qui se dressera contre elle avec une brutalité animale. Résultat : Une entorse à la cheville, quelques bleus sur la cuise et le cœur…déchiré.

 

Le problème avec une plume, réside dans son pouvoir de se régénérer, même si elle se brise en mille morceaux. Brillant naïf est celui qui pense pouvoir coffrer celle-ci dans un plumier; il y aura toujours quelqu’un de prêt à s’en servir intelligemment. L’art du journaliste n’est pas de plaire, mais de remuer sa plume là où ça fait mal

 

 

 

Un conseil: ne tirez pas sur un journaliste

vous raterez toujours sa plume

 

D.E, Didine RAYAN, pour les intimes