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Le top 10 des dictateurs les mieux élus


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Pour les chefs d'État autoritaires, rien de mieux qu'une élection «démocratique» pour asseoir leur légitimité. Voici les dix présidents les plus efficaces dans l'art de se faire élire sur des scores indiscutables.

 

Abdelaziz Bouteflika (Algérie), 90,2%

 

Le président algérien, doyen du Top 10 du haut de ses 73 ans, est sur une pente positive: il a été réélu dès le 1er tour, le 9 avril 2009, pour un troisième mandat avec plus de 90% des voix, contre seulement 85% en 2004. La participation, qui était le seul enjeu d’un scrutin boycotté par les ténors de l’opposition, a atteint 74,24%, également en progression par rapport à 2004. Sur les 57 recours reçus par le Conseil constitutionnel, 53 ont été déclarés irrecevables sur la forme, et les quatre qui ont été acceptés sur la forme ont été rejetés sur le fond car dépourvus de preuves.

bouteflika.jpg

Le Conseil a estimé que les conditions électorales «ont permis aux électeurs de choisir, en toute liberté, leur candidat habilité à conduire le destin du pays, attestent de la régularité du scrutin, de sa sincérité et de sa transparence». Pendant la campagne, Bouteflika a déclaré: «Votez contre nous, votez même avec un bulletin blanc, mais votez.» Selon l’opposition, des habitants des bidonvilles ont été menacés d’expulsion et les salariés de licenciement s’ils ne prouvaient pas qu’ils avaient voté.

 

Source: Slate.fr Grégoire Fleurot

La Suite........

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Personne ne fera mieux que Saddam et ses ... 100 % de voix

1- Ismail Omar Guelleh (Djibouti), 100%

guelleh.jpg

C’est le dictateur le mieux élu du monde, avec un score imbattable de 100% des suffrages lors de l'élection présidentielle du 8 avril 2005. Comme Bachar el-Assad, Guelleh a opté pour la méthode infaillible: il était le seul candidat à sa réélection. Les partis de l’opposition ont boycotté l’élection à la suite du refus du pouvoir de réformer le système électoral pour le rendre plus transparent, la décrivant comme «ridicule, truquée et en pacotille». Le candidat de l’opposition, Mohamed Daoud Chehem, ne s’est pas présenté parce qu’il manquait d’argent pour faire campagne. Guelleh n’est que le 2e président de l’histoire de Djibouti, ancienne colonie française, depuis l’indépendance du pays en 1977. Il avait lui aussi succédé à un membre de sa famille, son oncle Hassan Gouled Aptidon, en 1999 en remportant «seulement» 74% des voix. Mise à jour: Le parlement a récemment voté une réforme constitutionnelle pour permettre à Guelleh de se présenter une troisième fois en 2011 (la limite était fixée à 2 mandats jusque là).

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