Jump to content

Lettre de Saïd Sadi au forum du journal "Liberté" février 2013


Recommended Posts

Par Hamid Rebelle le mardi, 25 février 2014 17:50

INTERVENTION DE SAID SADI AU FORUM DE LIBERTÉ DU 25 FÉVRIER 2014

 

Monsieur le directeur, mesdames messieurs les journalistes, chers amis invités, bonjour,

 

Monsieur le directeur, je vous remercie de m’avoir invité à votre forum, un des derniers espaces où le débat libre est encore possible.

 

Cela va faire bientôt deux ans que je me suis déchargé de toute responsabilité politique en essayant de faire de sorte que cette décision soit aussi l’occasion pour accomplir un acte pédagogique prouvant que, dans nos contrées aussi, un parcours politique partisan pouvait se conclure de façon apaisée et féconde. Il fallait également démontrer que d’autres acteurs, plus jeunes, et qui ne sont pas ceux que les canons politiques formatant la responsabilité publique portent, existent et qu’ils peuvent assumer des charges confisquées par les générations qui les ont précédés. Et la crise en cours donne toute la mesure de cet immense malentendu qui veut que c’est dans la catégorie où prolifèrent les responsables de l’échec que doivent se recruter les artisans de son dépassement.

Depuis deux ans, je suis en retrait mais pas en retraite. Je me suis acquitté de mes tâches et devoirs de militants de base et écouté, lu et écrit en tant que citoyen.

Je rassure ceux qui s’agrippent au pouvoir, ce rôle n’est pas plus difficile ni moins intéressant que celui que confère la responsabilité de dirigeant.

Dans cet intervalle, je me suis autorisé deux interventions publiques. L’une, parue dans le soir d’Algérie à l’occasion de l’université d’été du RCD au cours de laquelle les étudiants m’avaient demandé de faire une communication sur ce qui pouvait être retenu de l’Algérie de novembre et de la Soummam, preuve que la jeunesse est en demande d’information sur l’histoire nationale. L’autre a été publiée dans votre quotidien juste avant la visite du premier ministre français qui me semblait confirmer une relation attentatoire aux intérêts économiques et, surtout, symboliques de l’Algérie.

 

J’ai accepté votre invitation aujourd’hui avec plaisir et devoir car, et je ne crois pas être le seul à le penser ou le dire, l’Algérie est en péril. Mais ce qui m’a encore plus déterminé à apporter ma part de vérité dans cette période, ce sont les termes du débat ou, plus exactement, de propagande actuelle. Quelques fois violemment polémiques, ce qui ne contribue pas à clarifier une situation complexe, tendue et confuse, les interventions sont, plus fréquemment, et c’est bien plus grave, délibérément biaisées, ce qui fait qu’au lieu de participer à sérier les enjeux, dévoiler les positions de chacun et distinguer les causes des effets, la logique reptilienne du système impose des paliers de discussion qui interdisent de sortir du champ clos des slogans fossilisés, de la manipulation et de la soumission.

Le cerveau reptilien, c’est connu, est incapable d’évolution. Programmé pour des fonctions primaires, il est animé par la satisfaction immédiate de besoins élémentaires et réagit par la violence contre tout ce qui peut contrarier la prédation ou inciter à une adaptation des conduites et comportements.

 

Cette réduction de la pensée à l’instinct ne facilite pas la recherche d’un compromis extérieur aux luttes claniques qui puisse nous extraire d’un tunnel où celui qui détient l’interrupteur est précisément le maître des ténèbres. La chose est vraie en toute circonstance, elle se vérifie encore plus chez nous où la confiscation ou le conditionnement communication s’avèrent être les moteurs les plus puissant de la crise. Et nous n’avons plus les moyens de jouer aux enfants gâtés du tiers monde qui dilapident, vilipendent et polémiquent sans produire. Il est vital de reprendre nos esprits, de refroidir la relation politique et d’ouvrir les yeux.

 

Je ne suis pas venu ici pour rappeler les idées et les objectifs pour lesquels je me suis engagé en politique. Mon propos d’aujourd’hui est celui d’un citoyen inquiet des invectives qui accompagnent une dérive dont on ne semble pas appréhender les origines et, encore moins, les funestes conséquences.

Tout le monde convient que la situation est grave voire compromise pour l’avenir de la nation. Pourtant, peu, trop peu de voix s’élèvent pour dire que cette malédiction ne tombant pas du ciel, il nous incombe une impérieuse obligation de regarder avec courage, intelligence et lucidité la situation avant qu’il ne soit trop tard. Interdire ou fausser le débat loyal par calcul, peur ou ignorance, sur les causes de notre déchéance équivaut à condamner l’Algérie à une désintégration inéluctable.

Les exemples de la violence latente alimentée par des haines savamment entretenues sont sous nos yeux. L’embargo fait sur la tragédie du Mzab est significatif des analyses borgnes qui brouillent les investigations qu’appellent les drames inhérents à une gestion violente où les pouvoirs parallèles supplantent toujours l’autorité formelle.

Les fardages des réalités socio-politiques relayées par une mise sous tutelle de l’expression publique sont une des grandes menaces algériennes de l’heure.

Beaucoup parlent de système, certains consentent même à le rejeter sinon le renier. Pour autant, l’essentiel des acteurs politiques et sociaux s’interdisent d’envisager une issue à nos problèmes en dehors de ce cadre.

L’homme politique n’est sensible aux abus qui brident la vie publique que s’il en est exclus. L’observateur en défend les codes de communication tant que ses propres formulations ou intérêts sont épargnés. L’opérateur économique s’accommode très bien des travers du marché pour peu que ses réseaux échappent aux rigueurs de la loi. Le président de club sportif est prêt à toutes les compromissions s’il se sait intégré dans les compagnonnages hors compétition…

 

Le système algérien existe bel et bien. Il a sa logique, ses méthodes, ses objectifs, ses acteurs et ses bénéficiaires. Une tripartie vient de se dérouler avec un syndicat et un patronat candidats historiques à la rente, excluant des organisations syndicales qui ont paralysé pendant un mois tout le système éducatif. Une loi non écrite mais intangible veut que tout intrus soit néantisé quelle que soit sa représentation ou sa légitimité s’il n’est pas reconnu par le logiciel systémique. Cela ne veut pas dire qu’il ne connait pas de turbulences internes. Comme dans tous les ordres mafieux, il peut y avoir des affrontements voire des amputations occasionnelles mais, au dernier moment, l’instinct de survie archaïque, la fameuse conduite reptilienne rivée sur les besoins primaires, développe l’agressivité qui permet la survie de l’espèce.

 

La vraie question est de savoir si ces archaïsmes peuvent se reproduire longtemps.

 

Cette logique de caste est redoutable car elle peut s’imposer aux esprits les plus brillants. L’instinct d’appartenance à la secte transcende les compétences individuelles et inhibe toute capacité critique. Un propos entendu comme incohérent, farfelu ou pernicieux dans un environnement autonome est rationalisé, légitimé voire sacralisé quand il émane du cadre systémique.

 

On entend aujourd’hui une multitude voix s’élever contre le quatrième mandat auquel postule l’actuel chef de l’Etat; tous le trouvent humiliant, inadmissible et dangereux. Aucune de ces voix ne s’était élevée le jour où l’organe qui leur ordonne aujourd’hui de s’indigner de cette candidature, avait fait violer la constitution pour rendre possible ce qu’on leur enjoint de décrier sans discernement actuellement. C’est le même centre de pouvoir qui a sommé les parlementaires de ne s’absenter sous aucun prétexte pour voter la levée de la limitation des mandats qui orchestre l’hystérie de la condamnation de la présidence à vie. J’ai le souvenir que seuls les parlementaires du RCD, salués, il est vrai, par de très rares observateurs, avaient voter contre ce qui, mécaniquement, menait à la situation présente.

 

L’appel à un minimum de décence pour lire en âme et conscience une séquence politique, dangereuse à maints égards, en vue d’en sortir au moindre coût reste inaudible. Et quand des observateurs en arrive à ce degré d’aveuglement c’est que les générations futures ont des soucis à se faire. Ces moments d’embrigadement des esprits sont les plus aléatoires dans l’histoire des peuples car ils peuvent accoucher de toute sorte d’avatars. Nous n’avons pas beaucoup de temps devant nous pour sauver ce qui peut l’être.

 

Comme tous les citoyens, j’ai entendu celles et ceux qui se préparent à la prochaine échéance électorale. Tous exigent le rejet du quatrième mandat, rares sont ceux qui assument la proposition d’une commission indépendante de surveillance des élections.

 

Quelle différence peut-on établir entre celui qui est en poste et qui dit je ne céderai pas ma place et celui qui affirme, je cite, “je serai candidat quelles que soient les conditions” dans lesquelles se déroulera le scrutin ? En clair, cela veut dire : cette fois j’ai, moi aussi, de bonnes raisons de croire que le bourrage des urnes me sera favorable.

 

Comment croire aux promesses de changement quand on passe par perte et profit la notion même de légitimité du pouvoir.

 

Quelle différence peut-on établir entre un homme du système qui entend prolonger son bail en privatisant l’Etat et celui qui déclare qu’il ne concourra pas si le système présente son candidat? En clair, cela veut dire: ce qui se passe actuellement n’est pas intolérable par ce qu’il y a déni de citoyenneté, c’est intolérable par ce que je ne suis pas promu parrain de la secte.

 

Comment peut-on dénoncer un pouvoir sans contre- pouvoir et appeler, dans le même souffle, l’armée à intervenir pour reprendre sa place d’épicentre de l’Etat tout en se proposant de monter dans ses tourelles ? Où sera le contre-pouvoir dans pareil schéma ? Une telle approche porte un nom: un putsch. De vertueux analystes, immergés dans la logique reptilienne, se sont contorsionnés pour subodorer et extraire des émanations rassurantes voire démocratiques d’un acte, par essence, liberticide.

La question n’est pas d’accabler les auteurs de ces pensées aveugles. La situation est plus grave car ces faillites conceptuelles trouvent écho chez des hommes, par ailleurs capables de raison et même, pour certains, de fulgurance, pour se transformer en exégètes de l’irrationnel et du malheur.

 

Comment peut-on être crédible aujourd’hui, condamner le bilan, effectivement catastrophique, d’un homme et passer sous silence le système et, pour être encore plus précis, l’instance qui l’a rappelé, maintenu par une succession de fraudes et même, nous venons de l’évoquer, violé la constitution pour lui permettre de continuer à sévir ?

 

Comment peut-on s’offusquer d’un constat d’insuffisance d’un service de renseignements, fut-il fait pour de mauvaises raisons, au motif qu’il y a critique d’une “institution”; ce qui, en l’occurrence, n’est pas le cas ( le DRS n’est pas une institution mais une structure relevant d’une institution), et se livrer aussitôt à des attaques contre d’autres instances officielles qui, elles, sont des institutions ?

 

En quoi une institution devrait-elle, par principe, être indemne de critique ? En la matière, la seule chose qui mériterait attention c’est la nature des déficits pointés. Nul n’a contesté la chose.

On ne débat pas aux services spéciaux rage-t-on !

 

Des professionnels de la désinformation, incapables de tenir le débat, s’emploient à semer la confusion entre armée, services de renseignements et police police politique. Il n’est pas question de services spéciaux mais d’une pouvoir parallèle qui fait et défait, depuis l’indépendance, le régime algérien. Personne ne demande la divulgation de la liste des agents des antennes du DRS. Tout citoyen est en droit et en devoir d’exiger que ce service soit sous contrôle d’un pouvoir légitime et qu’il ne décide pas des quotas à distribuer dans chaque élection, ne s’immisce pas dans les affaires de partis, ne soumette pas la presse, ne s’occupe pas de la composition du gouvernement et encore moins du choix du chef de l’Etat…On est loin de l’expertise d’une intelligence qui veille à la sécurité de la nation et rend compte à sa tutelle.

 

Il faut sonner l’alarme. Rarement les relais d’opinion, dont les rangs sont, il est vrai décimés par l’exil, l’usure ou la clientèlisation, n’ont été aussi puissamment encadrés.

 

Oui le débat actuel est biaisé: il est malsain, grégaire, inefficace et, surtout dangereux car il tétanise l’Algérie dans le tabou, marécage où ont proliféré les régressions mortifères qui ont enseveli tant et tant de peuples.

Mettre de la lumière et de la raison dans la communication algérienne est une urgence absolue. Le patriotisme, aujourd’hui, c’est de percer le brouillard de la déraison et du renoncement, matrice d’un asservissement fatal.

 

Cette façon de se soumettre à une autorité uniquement par ce qu’on la croit puissante et qu’elle est invisible est porteuse de grands périls. Tout se passe comme si le citoyen était amené à une auto-persuasion qui fait de lui un coupable potentiel ou un client obligé. Chacun aurait quelque chose d’illégal voire d’illégitime à demander ou quelque chose de honteux à se faire pardonner, il est captif d’un pouvoir invisible dont il dépend pour l’éternité et devant lequel il doit être heureux de pouvoir se prosterner.

Link to post
Share on other sites
  • Réponses 137
  • Créé
  • Last Reply

Top Posters In This Topic

Suite et fin

 

Que de fois n’a-t-on vu dans l’Histoire des communautés émérites sombrer dans le chaos parce que le citoyen n’a pas usé de son libre arbitre pour peser sur son destin et que la conduite reptilienne l’a privé de voir clair, juste et loin.

 

On entend dire ici et là dans des circuits parallèles que le moment est mal choisi pour entamer une démarche de rénovation, que le pays est fragile....

 

A-t-on vu une fois des dirigeants algériens issus du système initier une ouverture sans qu’il y soient contraints et forcés. Le printemps amazigh de 1980 avait été diabolisé, la tragédie d’octobre 1988 a été manipulée. Au lieu d’ouvrir loyalement le champ politique, on a louvoyé et perverti les attentes: 15 personnes dotées de 2 millions de dinars pouvaient créer un parti. Pollué par de telles manoeuvres, le pluralisme était miné au départ. Le pouvoir avait beau jeu de gloser, par la suite, sur des hommes politiques incultes, cupides et irresponsables. Au lieu de subventionner les entreprises de presse en tant que structures impliquées dans le service public, on a octroyé deux années de salaire aux journalistes qui se sont retrouvés, à leur corps défendant, des obligés du gouvernement…

 

Le régime algérien n’a fait de concessions que sous pression et les avancées démocratiques qui se sont imposées à lui sont arrivées par effraction. Octobre 88 nous enseigne que le système algérien ne peut pas et veut pas envisager une communauté de citoyens. Il est fait et vit avec une assemblée de clients. Depuis l’avortement tragique du retour de Boudiaf, les abandons des réformes de la justice, de l’école, de l’Etat annoncées au début des années 2000, le gâchis fait de l’embellie financière consécutive au renchérissement du baril sont venus invariablement attester de l’incapacité du système à se mettre au service de la nation et en phase avec le monde. La scénographie burlesque actuelle qui livre l’Algérie à la dérision universelle n’est que l’aboutissement d’une stratégie vouée à l’échec. Le passif est lourd. Ne nous ne réjouissons pas trop. Les conséquences de cet autisme sont terribles et, d’une façon ou d’une autre chacun de nous a sa part de responsabilité.

 

Nous devons agir vite, avec audace et responsabilité car c’est le statut quo qui provoque, et entretient la déchéance algérienne. La fragilité du pays est réelle et s’aggrave de jour en jour. Elle vient de la censure, de la fermeture du pays et des esprits, de l’instrumentalisation de la justice, de l’opacité avec son corollaire la corruption endémique, du népotisme…

 

Et dans le fracas des injonctions clientélistes actuel, ceux qui refusent de rentrer dans le chantage à la stabilité, s’entendent sentencieusement expliquer que dans tous les pays du monde il y a des services de renseignement puissants. Il y a quelque temps de cela, j’avais eu à ferrailler sur ce sujet avec un des producteurs de ces amalgames qui a été jusqu’à comparer les services de renseignements algériens avec ceux des Etats-Unis. Il avait oublié d’ajouter qu’aux USA, le peuple américain votait librement une fois tous les quatre ans et que c’est le président qui nomme le patron du renseignement et non l’inverse.

 

Dernier argument que l’on instille pour soustraire au débat citoyen l’antre où se décide le destin du peuple algérien : les dossiers de corruption. Sur ce sujet aussi, nous ne devons pas céder à la facilité. Aucun pouvoir algérien n’a voulu lutter contre la corruption. Tous en ont profité personnellement ou collectivement. Tous en ont joué pour recruter et construire leur base sociale; quand il y a eu sanction, c’est que le concerné est tenté de s’émanciper ou de changer de camp. La corruption est un mode d’organisation politique et un levier d’ajustement et de régulation des intérêts interclaniques. Et ceux qui, probablement à juste titre, s’effraient des sommes détournées dans les hydrocarbures, l’autoroute est-ouest, l’agriculture, le médicament, le foncier ou les travaux publics, seront surpris de découvrir une autre saignée: le coût financier du pouvoir occulte qui prélève, contraint et dérègle les circuits économiques par son omnipotence.

 

Cet agrégat de castes dominant un marché sans règle ni visibilité qui grève le budget de l’Etat par ses recrutements pléthoriques, peu qualifiés et parasitaires est également un détournement de la ressource nationale qui n’a rien à envier aux commissions qui ponctuent la quasi totalité des contrats.

 

La corruption est au coeur du système algérien.

J’ai pris quelques exemples au hasard de l’actualité et des diatribes qui agitent la scène médiatique pour montrer comment on empêche l’Algérie de rentrer dans l’échange politique adulte qui permettrait, s’il en est encore temps, de voir comment sortir d’une ornière qui la condamne à disparaitre de l’échiquier régional.

 

La question n’est pas le quatrième ou le cinquième mandat. Le coup est bel et bien parti. Tout ce que l’on peut faire c’est de le disqualifier pour en rapprocher le terme. Le bilan du chef de l’Etat ne peut être dissocié de celui du DRS. De toutes façons, maintenant que les services spéciaux se sont soumis au dictat du clan présidentiel, les cris d’orfraie vont cesser du jour au lendemain.

 

Demeure la vraie question. Comment envisager l’après élection ?

La seule question qui vaille d’être posée est simple : quand et comment le citoyen algérien pourra-t-il voter librement sans prendre le risque d’un ticket sans retour.

Il m’a été donné de le dire il y a quelques années de cela; je ne peux que réitérer l’alerte. l’Algérie ne vit pas une crise politique. Elle est dans une impasse historique. Il y a une différence de nature et non de degré entre les deux phénomènes. Le monde, la région et la nation ne peuvent pas s’accommoder d’un modèle qui a survécu un demi siècle au détriment du pays. Les choix stratégiques retenus sont antinomiques du développement national. Nous avons effleuré les dommages occasionnés au pays. La stratégie de la tension que nous cultivons dans la région, et que les segments sécuritaires de notre voisinage, également réfractaires au choix du peuple souverain, relaient et amplifient précipitera notre chute.

 

Nous le savons tous; dans deux à trois ans, les recettes des hydrocarbures seront à peine suffisantes pour payer les pensions. Le statut quo, le pouvoir occulte, les fraudes électorales, la répression et la corruption ne sont plus de mises. Dans notre entourage immédiat ou dans des pays plus lointains comme l’Ukraine, le Vénézuela ou la Thailande, qui n’ont pas su faire les adaptations nécessaires, les peuples se soulèvent. Et encore; il y a, là-bas, des organisations qui parviennent, peu ou prou, à canaliser les fureurs populaires.

 

Que se passera-t-il chez nous quand viendra le moment du débordement des énergies et des intelligences niées et des espoirs trahis ?

 

C’est le moment pour moi d’avancer quelques pistes pour inviter à la réflexion dans l’humilité et la responsabilité.

Le système a stérilisé la nation. Fraudes, censures, corruption et répression ont épuisé l’opposition. Le désert culturel et les lois liberticides ont étouffé la société civile. Quand à force de sacrifices et de dévouement un parti réussit à casser un carcan et à conquérir un mandat, les officines ne s’embarrassent pas de loi ou de scrupules: les présidents d’APC de Berriane et de Beni Abbas qui ont à leur actif des bilans que leur envieraient des élus des pays démocratiques ont été illégalement démis pour avoir refusé de trahir leur parti. Prenant le relais de la partialité de l’administration, ses organes politico-médiatiques entonnent, sans vergogne, l’antienne d’une opposition invisible.

 

L’opposition : combien de divisions, a cru encore pouvoir ironiser un ancien cadre de l’armée que l’on croyait revenu de l’arrogance des sots à laquelle il a lui même payé le prix fort. Accabler les victimes des censures et de la fraude au lieu de dénoncer les fléaux qui empêchent l’expression et l’activité de l’opposition. Y-a-t-il pire manière de maintenir la régression ?

 

Il n’est pas possible de lutter efficacement dans des conditions d’abus, de sectarisme et d’opacité aussi patentes. Il s’agit de créer un climat de compétition politique qui, pour une fois depuis l’indépendance, donne une visibilité des courants qui traversent la société algérienne. Etablir enfin la carte d’identité idéologique de la communauté nationale. Est-ce trop, n’est-il pas légitime d’œuvrer à sortir enfin l’Algérien du dévastateur et humiliant SNP politique que nous infligent les fraudes ?

 

Pour y parvenir, il convient de s’engager dans un processus ordonné de sortie du système qui a prévalu depuis 1962. Des voix consensuelles émanant de partis conduits par des jeunes dirigeants ou des personnalités n’aspirant plus à une ambition politique se font entendre pour proposer une phase transitoire nécessairement limitée dans le temps, qui doit être entreprise au plus vite. Elle sera dirigée par un collège de personnalités indépendantes qui ne pourront pas concourir dans les échéances post-transitoires.

 

Il y a lieu d’élaborer aussitôt un cahier des charges auquel doivent souscrire tous les compétiteurs.

Aucune formation ne devra s’exonérer des règles qui s’imposent à tout acteur se réclamant de la démocratie. La légitimité est conférée par la seule volonté populaire. Aucun autre référent ne doit être avancé dans le champ politique pour prétendre à l’accès, l’exercice ou au contrôle du pouvoir. Le droit de la minorité est imprescriptible quelle que soit l’importance de la majorité au pouvoir.

 

Pendant cette transition, une constitution sera élaborée par un consensus construit entre les différents acteurs de la classe politique et de la société civile. Dans les pays où cette approche a été privilégiée, les débats ont été plus sereins et les résultats équilibrés. En cas de nécessité, le recours à un référendum peut toujours être envisagé.

Les élections législatives et la présidentielle doivent couronner cette phase de remise en ordre de la maison Algérie.

 

Il est temps de regarder haut et loin. Nous, le devons à nos enfants. Chacun de nous a essayé de faire faire au pays un chemin vers la lumière à partir d’un échafaudage politique obsolète. Le résultat est une régression qui expose la nation à toutes les aventures.

 

Depuis 1962, la représentation nationale s’est construite autour d’intérêts de groupes au détriment de l’Algérie. Ce ne sont ni les réalisations ni les institutions qui ont permis à la nation de perdurer. Les ressources naturelles exceptionnelles qui nous ont assuré une vie de passivité sont dorénavant insuffisantes pour affronter les défis qui nous attendent.

 

Le recyclage de pensionnaires de la pensée unique, s’il peut encore faire partie du décorum politique, ne peut plus être la panacée. Leur activisme participe d’un langage politique inconnu des jeunes qui se feront entendre: dans la cohabitation ou la fureur.

Débattons librement et loyalement dans le respect de toutes les opinions. Nous devons ce respect à notre peuple. Il est peut être encore temps de sauver l’Algérie.

 

Je vous remercie pour votre attention.

 

SAID SADI

Link to post
Share on other sites

Avec lui au moins le niveau monte.

 

Il est le seul à poser les bonnes questions.

 

Malheureusement, il est né 50 ans en avance sur son pays, fait d'islamo-débiles qui assimilent la laïcité à la plus grande trahison contre Dieu et contre son pays.

 

KmxfbMTmOwc

Link to post
Share on other sites
Avec lui au moins le niveau monte.

 

Il est le seul à poser les bonnes questions.

 

Malheureusement, il est né 50 ans en avance sur son pays, fait d'islamo-débiles qui assimilent la laïcité à la plus grande trahison contre Dieu et contre son pays.

 

KmxfbMTmOwc

 

sincèrement Admino tu crois que ceux qui gouvernent, et ont toujours gouverné ce pays sont des islamistes?

Link to post
Share on other sites

Said Sadi a été l'invité, ce mardi, du forum de Liberté .

 

Voici quelques déclarations de l'ex-président du RCD :

 

- "Il n'y pas de différent entre le DRS et Bouteflika(...) le problème entre eux c'est la rente"

 

- "Le conseil constitutionnel avait le devoir d'appliquer l'article 88"

 

- "Le conseil constitutionnel devait s'auto-saisir"

 

- "L'image du pays est cassée pour plusieurs générations"

 

- "On a problème de système pas de clans"

 

- "Amar Saâdani a le droit, en tant qu'algérien, de s'exprimer"

 

- " Amar Saâdani a le droit de demander le bilan des services de sécurité"

 

- "Les débats sont empoisonnés"

 

- "Oui pour un service de renseignement puissant(...)mais non pour un service qui contrôle tout"

 

- "Rien, en dehors de l'avis médical, n'interdit à Bouteflika de se présenter"

 

- En évoquant son "avenir" politique Said Sadi a déclaré : "je suis en retrait pas en retraite..."

Link to post
Share on other sites
sincèrement Admino tu crois que ceux qui gouvernent, et ont toujours gouverné ce pays sont des islamistes?

 

Je parle du peuple. Ce peuple qui hait Saadi parce qu'il est laïque.

 

Ce peuple qui lui a préféré le FIS et les Benhadj. Ce peuple qui lui préfère le corrompu Bouteflika, les Belkhadem et consort.

 

Y a rien à espérer d'un tel peuple. On a les dirigeants qu'on mérite.

 

L'Algérie de demain par contre reconnaitra Said Saadi et lui rendra l'hommage qu'il mérite. La même Algérie qui jettera Bouteflika dans les poubelles de l'Histoire.

Link to post
Share on other sites

c'est la suite logique du putsch de 1992

a cette époque il existait aussi une constitution, et puisque ils ont bénie tout les procédures anticonstitutionnelle prisent par les putschistes pourquoi ils s'offusquent aujourd'hui?

 

quand on vole une fois on peut volé 1000 fois, logique, non?

quand on ment une fois on peut le faire 1000 fois, non?

quand on bafoue la loi "la constitution" une fois on peut le faire 1000 fois, non?

ou alors on s'offense uniquement quand c'est a notre encontre

 

il faut assumer

 

et pas la peine de mêler le peuple dans la mascarade, il est hors jeux

Link to post
Share on other sites

IL me semble que cet honorable Mr SADI a déclaré en 1991 qu'il s'est trompé de peuple ( grave pour un politicien psychiatre) et a fait appel à ceux qu'il critique aujourd'hui d'intervenir après que le FFS lui a raflé tous les sièges de la Kabylie.

 

Tout compte fait Mr BOUROUROU NOUS AURIONS MIEUX FAIT DE NOUS CONTENTER D'UNE ROKIA LEGALE QUE D'UNE ORDONNANCE FALSIFIEE

Link to post
Share on other sites
IL me semble que cet honorable Mr SADI a déclaré en 1991 qu'il s'est trompé de peuple ( grave pour un politicien psychiatre) et a fait appel à ceux qu'il critique aujourd'hui d'intervenir après que le FFS lui a raflé tous les sièges de la Kabylie.

 

Tout compte fait Mr BOUROUROU NOUS AURIONS MIEUX FAIT DE NOUS CONTENTER D'UNE ROKIA LEGALE QUE D'UNE ORDONNANCE FALSIFIEE

 

Les clichets...

 

Dis plutôt qu'on bon islamiste que tu es, voir un laïque devant toi (de surcroit Kabyle) te donne des envies de meurtre.

 

Tes amis du FIS était sur le point de transformer l'Algérie en un 2ème Afghanistan.

Link to post
Share on other sites
ce saadi est complice des généraux, il a été acheté comme une vulgaire dames de compagnie. Matoub lounes , lui c était un homme de principe.

Que dieu ai son âme, même si il disait qu'il n'était pas musulman.

 

Respect, Mr MAATOUB Lounes

 

au fait le vrai problème de l'Algérie n'a jamais été Saïd Saadi

ils ont pour noms la mafia des généraux

Saadi n'a été qu'un pion dans l'échiquier

Link to post
Share on other sites
Je parle du peuple. Ce peuple qui hait Saadi parce qu'il est laïque.

 

Ce peuple qui lui a préféré le FIS et les Benhadj. Ce peuple qui lui préfère le corrompu Bouteflika, les Belkhadem et consort.

 

Y a rien à espérer d'un tel peuple. On a les dirigeants qu'on mérite.

 

L'Algérie de demain par contre reconnaitra Said Saadi et lui rendra l'hommage qu'il mérite. La même Algérie qui jettera Bouteflika dans les poubelles de l'Histoire.

 

INCROYABLE, QUI ÊTES VOUS POUR DENIER A UN PEUPLE LE DROIT DE CHOISIR LÉGALEMENT CES DIRIGEANTS, DOIT-ON CRÉER UN 1er et un 27ME COLLÈGE. C'est ce PEUPLE POUR LEQUEL TU AS TANT DE MÉPRIS QUI A ÉCRIT LES PLUS BELLES PAGES DE L'HISTOIRE DE L’ALGÉRIE. Ce peuple n'a choisi ni BOUTEFLIKA ni BELKHADEM ni ..... et tu le sais parfaitement.

Link to post
Share on other sites
Les clichets...

 

Dis plutôt qu'on bon islamiste que tu es, voir un laïque devant toi (de surcroit Kabyle) te donne des envies de meurtre.

 

Tes amis du FIS était sur le point de transformer l'Algérie en un 2ème Afghanistan.

 

JE TE CROYAIS PLUS PERSPICACE, tu me déçois ya si CHOUCHOU, ce que j'ai écris est un fait connu pas une opinion. Médite un peu l'exemple tunisien. Me concernant je tends à être un bon musulman qui ne fait pas l'amalgame entre modernité et occidentalisé.

Link to post
Share on other sites
INCROYABLE, QUI ÊTES VOUS POUR DENIER A UN PEUPLE LE DROIT DE CHOISIR LÉGALEMENT CES DIRIGEANTS, DOIT-ON CRÉER UN 1er et un 27ME COLLÈGE. C'est ce PEUPLE POUR LEQUEL TU AS TANT DE MÉPRIS QUI A ÉCRIT LES PLUS BELLES PAGES DE L'HISTOIRE DE L’ALGÉRIE. Ce peuple n'a choisi ni BOUTEFLIKA ni BELKHADEM ni ..... et tu le sais parfaitement.

 

Oui il a choisit le FIS !

 

Le parti de Dieu qui lui garantissait un place au paradis !

 

Comment veux-tu que ce peuple puisse voter pour un laïque ?

 

Oui c'est un peuple d'islamo-débile, ça te fait mal la vérité ?

Link to post
Share on other sites
ce saadi est complice des généraux, il a été acheté comme une vulgaire dames de compagnie. Matoub lounes , lui c était un homme de principe.

Que dieu ai son âme, même si il disait qu'il n'était pas musulman.

 

Respect, Mr MAATOUB Lounes

 

Vive Benhadj n'est-ce pas !

 

Vive le terroriste Benhadj que tu soutiens de... Paris !

Link to post
Share on other sites
Vive Benhadj n'est-ce pas !

 

Vive le terroriste Benhadj que tu soutiens de... Paris !

 

Voyons, voyons:D

 

SAÏD SADI LOUE LES MÉRITES DE ALI BENHADJ

Les victimes du terrorisme crient au scandale, la classe politique se mure dans le silence

 

Selon notre confrère El Khabar, le président du RCD a avoué n'avoir «aucun problème» avec Ali Benhadj, l'ex-numéro deux du Fis dissous.

 

Comme preuve, Saïd Sadi révèle qu'il a même invité une fois le dirigeant islamiste à assister à une rencontre organisée par le RCD. Le quotidien arabophone qui rapporte l'information dans sa rubrique Souk El Kalame (la foire à paroles), ajoute que le Dr Sadi a affirmé qu'il respecte «le combat et les sacrifices» de Ali Benhadj. «Nous avons été emprisonnés et torturés ensemble», a indiqué le patron du RCD, ajoutant aussi qu'il a du respect pour l'ex-dirigeant islamiste. «Tout ce que je souhaite, c'est que M. Benhadj respecte l'opinion des autres», a conclu M. Sadi.

 

Pour le commun des mortels, pareils propos tranchent singulièrement avec les thèses défendues jusque-là par le RCD, un parti dont les positions politiques sont aux antipodes de l'idéologie développée par le courant islamiste radical, représenté en l'occurrence par le Fis dissous. Plus qu'inhabituelle, et pour le moins étonnante, cette sortie médiatique du responsable du RCD, dont on connaît pourtant l'aversion profonde pour les mouvements islamistes et en particulier le parti dirigé alors par le duo Abassi-Benhadj, s'assimile-t-elle à une simple ruse politicienne ou prélude-t-elle à un changement d’appréciation sur le courant islamiste ?

Dans un cas comme dans l'autre, on ne peut qu'être dubitatifs concernant des propos aussi flatteurs sur l'un des personnages les plus controversés de la République.

 

Réagissant aux propos de Saïd Sadi, la présidente de l'organisation nationale des familles victimes du terrorisme (ONVT) n'y a pas été avec le dos de la cuiller : «Il a perdu les pédales, je crois qu'il est malade. On n'a pas idée… pour quelqu'un qui se dit démocrate ! Et dire que beaucoup de militants de son parti se sont fait tuer à cause de Ali Benhadj». Mme Flici, visiblement irritée, poursuit : «Il est malade. Que veut-il ? Enflammer à nouveau l'Algérie ? Désormais, je dirai à tous les Algériens de ne plus le suivre, de ne plus l'écouter. Excusez-moi, je crois que ce n'est plus le même homme, il a perdu les pédales.»

 

Pour la classe politique, du moins les partis que nous avons pu joindre, les déclarations de Sadi l'engagent seul. Aïssi Kassa, porte-parole du Front de libération nationale (FLN), précise d'emblée que son parti n'a pas l'habitude de commenter les commentaires des autres (dirigeants de partis). «Chacun est responsable de ses déclarations», nous dit-il. «Je n'ai pas eu vent des propos du président du RCD, mais si c'est le cas comme vous le dites, cela ne nous surprend guère», ajoute notre interlocuteur. Et d'expliquer : «Nous avons l'habitude des gens qui changent d'opinion, ces individus ont des opinions à géométrie variable.Tout simplement.»

Benallou Toufik, le chargé de la communication du parti Ahd 54, indique d'emblée qu'il n'a pas à commenter les propos du président du RCD. «Il est responsable de ses déclarations, et ses propos n'engagent que lui et lui seul», affirme-t-il, indiquant que «Ahd 54 n'est pas là pour commenter des déclarations de tel ou tel dirigeant de parti politique. Que chacun assume ce qu'il dit. C'est tout ce que nous pouvons dire».

 

Miloud Chorfi, porte-parole du RND, refuse de s'exprimer sur le sujet. «Non, je ne peux pas commenter les propos des dirigeants des autres partis. Nous n'avons pas l'habitude de réagir à ce type de déclarations. Chacun peut dire ce qu'il veut, c'est son problème, pas celui du RND». Ramdane Taazibt, du PT, a été on ne peut plus expéditif : «Excusez-moi, nous n'avons pas l'habitude de faire de commentaires sur ce genre d'affaires. Non, nous n'avons pas de commentaires à faire là-dessus».

 

Par Ali Laïb

Link to post
Share on other sites
Voyons, voyons:D

 

C'est de la politique politicienne, des paroles dans un contexte bien precis, il faut elever le niveau et ne pas s'arreter aux mots.

 

Moi meme j'ai tenu les meme paroles ici et ca avait choque.

 

Oui j'ai beaucoup de respect pour le courage de Benhadj qui n'a pas abdique et est resté fidele a ses positions alors qu'il aurait pu faire la meme chose que les autres islamistes et gouter au plaisir de la richesse et du confort.

 

Boumedienne disait avoir du respect pour De Gaulle.

 

Comme on n'est pas capable d'affronter Said Saadi sur le terrain des idees, on va faire dans les clichets, sortir une photo par ici, une phrase par la...

 

Le pire, vous ne vous rendez meme pas compte que vous rendez service au pouvoir, a commencer par son altesse Boutef iV.

Link to post
Share on other sites
c'est la suite logique du putsch de 1992

a cette époque il existait aussi une constitution, et puisque ils ont bénie tout les procédures anticonstitutionnelle prisent par les putschistes pourquoi ils s'offusquent aujourd'hui?

 

quand on vole une fois on peut volé 1000 fois, logique, non?

quand on ment une fois on peut le faire 1000 fois, non?

quand on bafoue la loi "la constitution" une fois on peut le faire 1000 fois, non?

ou alors on s'offense uniquement quand c'est a notre encontre

 

il faut assumer

 

et pas la peine de mêler le peuple dans la mascarade, il est hors jeux

 

Il fallait laisser le sanguinaire FIS passer ?

Link to post
Share on other sites
et elle est une 2eme quoi depuis le putsch de 92?

 

il faut assumer c'est tout

Justement, je vous demande d'assumer.

 

Tu as vecu l'epoque du FIS et tu dois t'en souvenir ce qu'il promettait aux Algeriens.

 

Fallait-il laisser ou pas laisser passer ces sanguinaire qui voulait transformer l'Algerie en un Afghanistan bis ?

 

Trop facile de donner des lecons 20 ans apres.

Link to post
Share on other sites
Avec lui au moins le niveau monte.

 

Il est le seul à poser les bonnes questions.

 

Malheureusement, il est né 50 ans en avance sur son pays, fait d'islamo-débiles qui assimilent la laïcité à la plus grande trahison contre Dieu et contre son pays.

 

KmxfbMTmOwc

 

Oui, ce n'est pas le cas de tous les contributeurs de ce forum ...:mdr::mdr:

Link to post
Share on other sites
Oui, ce n'est pas le cas de tous les contributeurs de ce forum ...:mdr::mdr:

 

il me semble que les contributeurs de ce forum ont donné leurs avis dans le respect des règles de la bienséance; et dans leur majorité il ont rappelé des faits. Dans un débat "démocratique" on entend pas toujours ce qui nous plait.

Link to post
Share on other sites

said saadi c le manipulateur manipulé :D

en 2011 , il a détruit ts mes projets de shopping avc ses pique-niques des samedis :D

ma foi je ne comprend pas pourquoi il se prend au DRS "à la amar saadani":D, alors que le RCD est une création du DRS qui avait pour but d'affaiblir ait ahmed

Link to post
Share on other sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Répondre

×   Pasted as rich text.   Paste as plain text instead

  Only 75 emoji are allowed.

×   Your link has been automatically embedded.   Display as a link instead

×   Your previous content has been restored.   Clear editor

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


×
×
  • Create New...